Décompositions 1 et 2
2003 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Vo-Dinh, Emmanuelle (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Décompositions 1 et 2
2003 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Vo-Dinh, Emmanuelle (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Décompositions 1 et 2
Au point-repos du monde qui tourne. Ni chair ni privation de chair ; Ni venant de, ni allant vers ; au point-repos, là est la danse ; Mais ni arrêt ni mouvement. Ne l'appelez pas fixité, Passé et futur s'y marient. Non pas mouvement de ou vers, Non pas ascension ni déclin. N'était le point, le point-repos, Il n'y aurait nullement danse, alors qu'il n'y a rien que danse. Je ne puis que dire : nous avons été là, mais où, je ne saurais le dire. Et je ne saurais dire combien de temps, car ce serait situer la chose dans la durée.
T.S. Eliot in Burnt Norton, Quatre quatuors
« Décompositions 1 et 2 sont deux « petites formes » trio données à voir successivement au sein d ‘une même scénographie. Ces deux pièces, bien que créées séparément, finissent par n'en former qu'une et représentant pour moi l'aboutissement d'une réflexion sur la perception du temps.
Si décompositions 1 aborde un travail à partir de l'empreinte et se vit peut être comme l'expérience d'une logique qui échapperait sans cesse, décompositions 2 explore l'idée d'un processus de ramifications infinies, dans une progression elle-même sans fin. »
Emmanuelle Vo-Dinh
Dernière mise à jour : mars 2010
Vo-Dinh, Emmanuelle
Après avoir été interprète, essentiellement auprès de François Raffinot au sein du Centre chorégraphique national du Havre, Emmanuelle Vo-Dinh crée la compagnie Sui Generis au Havre en 1998. Si l'écriture des « débuts » inscrit un corps « figuratif » (Anthume ou la sensation du membre fantôme, 1998) qui privilégie la singularité de chaque interprète, la chorégraphe aborde progressivement un travail plus abstrait, par le biais de thématiques comme la neurologie ou la psychiatrie (Texture/Composite, 1999, Sagen, 2001). Avec Décompositions (2003), Emmanuelle Vo-Dinh aborde un cycle de pièces (CROISéES 2004 ; White Light, 2005 ; ici/Per.For, 2006) qui marque une rupture très nette avec les pièces précédentes. Le principe de « répétition » alors à l'œuvre offre une réflexion autour du rythme et de l'espace. De facture plus abstraite et contemplative, ce travail invite le spectateur à vivre des pièces au caractère hypnotique. Au-delà des principes d'écriture chorégraphique, dont le mode se renouvelle dans une thématique autour de la perception du temps (la fugue, la mémoire), la chorégraphe associe régulièrement d'autres disciplines à ses pièces, à travers des collaborations artistiques suivies comme avec la compositrice Zeena Parkins, le plasticien Laurent Pariente ou l'écrivain Frédéric-Yves Jeannet. Depuis 2007, Emmanuelle Vo-Dinh aborde des recherches qui s'appuient principalement sur l'écriture musicale (Aboli Bibelot…rebondi, 2007 ; 5'24, 2008), s'innervant aussi de certains aspects de l'histoire de la peinture (Eaux-fortes, 2007). Se déploient par ailleurs des interrogations qui croisent et recoupent ses expériences antérieures, pour en faire une synthèse, tout en remettant en jeu systématiquement les modes opérationnels.
Les désirs de création de la chorégraphe se portent aujourd'hui autour d'une écriture qui questionne la figuration dans l'abstraction, et place l'interprète au cœur du processus d'écriture (Ad Astra, 2009 et - transire -, 2010). Emmanuelle Vo-Dinh mène également un travail pédagogique auprès de différents publics (étudiants, enseignants, danseurs professionnels...) au sein de stages, ateliers, conférences ou répétitions publiques ainsi qu'au travers de véritables créations conçues spécifiquement pour des danseurs amateurs (Double-jeux, Metz, 2001 ; Rainbow, Rennes, 2008). La compagnie Sui Generis était installée à Rennes de 2004 à 2011, elle a été en résidence au Triangle, scène conventionnée pour la danse de 2007 à 2009. Emmanuelle Vo Dinh é été désignée en juillet 2011 par le ministère de la Culture et de la Communication pour succéder, à partir de janvier 2012, à Hervé Robbe à la direction du centre chorégraphique national du Havre – Haute Normandie.
Plus d'informations
Dernière mise à jour : juillet 2013
Centre national de la danse, Réalisation
Depuis 2001, le Centre national de la danse (CND) réalise des captations de ses programmations de spectacle et de pédagogie et crée des ressources à partir de ces représentations filmées (interviews, conférences dansées, rencontres avec des artistes, démonstrations, grandes leçons, colloques spécialisés, montages thématiques, etc.).
Le Phare
Décompositions
Direction artistique / Conception : Emmanuelle Vo-Dinh
Assistance direction artistique / conception : Franck Picart
Interprétation : Elsa Banal, Maeva Cunci, Cyril Geeroms, Maud Le Pladec, David Monceau, Franck Picart
Lumières : Françoise Michel
Direction technique : Régie générale Jean-Michel Hugo
Autres collaborations : Création sonore Paul Gasnier - Régie son Eddie Taraud
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La compagnie Vlovajobpru
40 ans de rock et danse
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
La Maison de la Danse de Lyon
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
La relecture des œuvres
Certains grands spectacles sont revisités à travers les siècles. Voici deux exemples de pièces relues par différents chorégraphes.