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Corps dansant FR

Maison de la danse 2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Brumachon, Claude (France) Hoghe, Raimund (Germany) Orlin, Robyn (South Africa) Dubois, Olivier (France) Rizzo, Christian (France) D'Urso, Maria Donata (Italy) Linehan, Daniel (United States) Fontaine, Geisha (France) Cottreau, Pierre (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse

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Maison de la danse 2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Brumachon, Claude (France) Hoghe, Raimund (Germany) Orlin, Robyn (South Africa) Dubois, Olivier (France) Rizzo, Christian (France) D'Urso, Maria Donata (Italy) Linehan, Daniel (United States) Fontaine, Geisha (France) Cottreau, Pierre (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse

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Brumachon, Claude

Claude Brumachon est né en 1959, à Rouen. Après avoir suivi les cours aux Beaux-Arts où le dessin l’emmène sur le chemin des corps, il découvre la danse à dix-sept ans avec les Ballets de La Cité dirigés par Catherine Atlani, il y restera deux ans. En 1981, Claude Brumachon rencontre Benjamin Lamarche à Paris, ils commencent aussitôt une recherche commune et originale. Ensemble, ils partent à l’exploration de ce monde nouveau qui s’ouvre par le corps dansant. Claude Brumachon entre 1980 et 1983 travaille avec Chirstine Gérard (La Pierre Fugitive), Karine Saporta ( ) et Brigitte Farges. N’appartenant à aucune école particulière et n’en refusant aucune, Claude et Benjamin scellent leur entente avec un premier duo: Niverolles Duo du col en 1982. Avec leur premier groupe, la compagnie les Rixes en 1984, ils inventent une écriture chorégraphique stylisée véhémente et passionnelle ; un geste acéré, vif, une tendresse tourmentée. Ils s’entourent de danseurs, d’un compositeur, d’une maquilleuse, d’un costumier. Fonder une troupe, la mener vers la création. En quatre ans, le chorégraphe crée dix pièces dont deux majeures (1988) : Texane (primée au concours de Bagnolet) et Le Piédestal des vierges qui imposent leur style à une gestuelle reconnaissable. Elle enchaîne rapidement des séquences de mouvements tranchés, acérés, découpant le corps et l’espace. La réputation du chorégraphe s’installe. En 1989 émerge Folie, de nouveau un très grand succès. Succès qui sera renouvelé 7 ans plus tard, en 1996, avec Icare, solo (présenté au 50ème festival d’Avignon) écrit pour Benjamin Lamarche. Parfois tâtonnant, parfois fonçant, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche imaginent et inventent de nouveaux mondes. Jamais il n’y a entre eux le moindre doute, les doutes sont dans la danse, dans le comment faire, dans l’incessant questionnement du pourquoi ce corps mouvant qui obsède l’esprit. L’enseignement de leur danse se fait avec l’apprentissage, les cours sont là autant pour transmettre ce tout nouveau savoir, que pour l’affiner. Des moments pour unir le groupe sous une gestuelle commune. Comprendre passe aussi par faire comprendre. Expression du désir – passionnel – et de la sensualité débordante parfois au point qu’on a pu la qualifier de violente, leurs pièces sont des récits de l’indicible, des miroirs de mondes intérieurs déchaînés, poussés jusqu’au bout de leur loi. Claude Brumachon et Benjamin Lamarche se font chercheurs de mouvements poétiques et énergiques. Ils créent une danse tour à tour énergique et tourmentée, lyrique et passionnée, élevée et romantique puis terrestre et lourde de sens. Des errances de Molière, ils font avec Histoire d’Argan le visionnaire (2007) un spectacle lumineux et facétieux en hommage à l’artiste. De la société de consommation, ils font un Festin (2004) charnel et sensuel où la proximité éclate au visage du spectateur. Avec Phobos (2007), ils s’aventurent dans les peurs irrationnelles, universelles ou futiles. Claude et Benjamin créent à partir du corps pour le corps avec le corps. Leurs danses sont autant d’histoires de groupes qui se partagent l’espace de vie, que de solitude face au monde. Une recherche autour d’un geste irrationnel qu’ils appellent le geste juste, nécessaire et non gratuit.

Un geste chargé d’une histoire indicible qui devient l’instant-même et dans un constat, parfois amer, offre une vision de l’homme dans sa complexité. Claude Brumachon a signé plus de soixante-dix chorégraphies originales avec ses propres danseurs, des danseurs d’autres ballets français ou étrangers, des écoles et également avec des enfants. Claude Brumachon fut directeur du Centre Chorégraphique National de Nantes de 1992 à 2015 accompagné par Benjamin Lamarche qui fut co-directeur de 1996 à 2015.

Source : Brumachon-Lamarche

En savoir plus :

https://www.brumachon-lamarche.fr/

Hoghe, Raimund

Raimund Hoghe est né à Wuppertal. Il a commencé sa carrière en écrivant pour l'hebdomadaire allemand « Die Zeit » des portraits de petites gens et de célébrités, rassemblés par la suite dans plusieurs livres. De 1980 à 1990, il a été le dramaturge de Pina Bausch au Tanztheater Wuppertal, ce qui a également donné matière à la publication de deux livres. Depuis 1989, il s'est attelé à l'écriture de ses propres pièces de théâtre qu'ont jouées divers acteurs et danseurs. 1992, début de sa collaboration avec Luca Giacomo Schulte qui est à ce jour son collaborateur artistique. C'est en 1994 qu'il monte en personne sur la scène pour son premier solo « Meinwärts » qui forme, avec « Chambre séparée » (1997) et « Another Dream » (2000), une trilogie sur le XXe siècle. Suivront ensuite les créations de groupe : « Sarah, Vincent et moi » (2002), « Young People, Old Voices » (2002), « Tanzgeschichten » (2003), « Swan Lake,4 Acts » (2005), et le duo  « Sacre - The Rite of the Spring » (2004) avec Lorenzo De Brabandere. Il a retrouvé la forme solo en 2007 avec la création à Séoul et la présentation au Festival d'Avignon de « 36, Avenue Georges Mandel ». Raimund Hoghe poursuit son cycle de réappropriaion des classiques de l'histoire de la danse avec la pièce « Boléro Variations » en 2007 (création au Centre Pompidou / Festival d'Automne à Paris) et le solo « L'Après-midi », pour le danseur Emmanuel Eggermont, sur le « Prélude à l'Après-midi d'un faune » de Claude Debussy et des « Lieder » de Gustav Mahler (création au Festival Montpellier Danse 2008 /Théâtre du Hangar).

Parallèlement à son parcours théâtral, Hoghe travaille régulièrement pour la télévision. En 1997, pour le compte de la WDR (la télévision ouest-allemande) il met en scène « Der Buckel », un autoportrait long de soixante minutes. Ses livres ont été traduits en plusieurs langues et de nombreux pays d'Europe, ainsi que le Japon et l'Australie, l'ont invité à donner ces spectacles. Il vit à Düsseldorf et a reçu plusieurs prix, dont le « Deutscher Produzentenpreis für Choreografie » en 2001, le Prix de la critique Française en 2006 pour « Swan Lake, 4 Acts » dans la catégorie « Meilleur spectacle étranger ». Pour l'année 2008, les critiques du magazine ballet-tanz le consacrent « Danseur de l'année ».


Sources : Site de Raimund Hoghe


En savoir plus : raimundhoghe.com

Orlin, Robyn

Née en 1955 à Johannesburg, Robyn Orlin a bénéficié de bourses d'études à Londres (London Contemporary Dance School) puis à Chicago (School of Art Institute).

 Depuis sa première performance à Johannesburg en 1980, elle est devenue, tout en tentant de redéfinir la chorégraphie et l'art de la scène dans son pays, une des chorégraphes les plus engagées contre l'apartheid.

 Partant du principe que « la danse est politique », elle prend en considération dans ses créations la situation sociale et culturelle de l'Afrique du Sud : ses influences, son histoire, ses clivages et ses ruptures. La chorégraphe crée ainsi « une danse iconoclaste qui met les pieds dans le plat », une danse - chronique de la société sud-africaine d'aujourd'hui maniant avec talent l'ironie et la dérision, une danse brassant sans vergogne références et identités, alliant les cultures traditionnelles populaires et la radicalité des avant-gardes, une danse capable de briser la frontière artistes – public en remettant le spectateur au cœur de la création.

 Robyn Orlin vient pour la première fois en France en avril 2000 à l'invitation de la Filature, scène nationale de Mulhouse avec « Daddy, I've seen this piece six times before... »
   La reconnaissance est immédiate : Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint- Denis, Festival Montpellier danse,Théâtre de la Ville, puis des tournées dans le monde entier.

 En 2004, Robyn Orlin participe à l'inauguration du Centre national de la danse à Pantin et crée un solo pour Sophiatou Kossoko dans le cadre du Vif du Sujet.

De septembre 2005 à la fin 2007, Robyn Orlin est accueillie en résidence au Centre national de la Danse de Pantin. En 2005 elle crée « When I take off my skin and touch the sky with my nose, only then I can see little voices amuse themselves... » pièce avec 6 chanteurs d'Opéra sud-africains, puis durant l'été, « Hey dude... i have talent... i'm just waiting for god...,» un solo pour la danseuse-chorégraphe Vera Mantero. « Dressed to kill... killed to dress ...” pour des Swenkas sud-africains, est créée en février 2008 au Festival Dance Umbrella de Johannesburg et est présentée en tournée européenne (Paris, Liège, Luxembourg, Bruxelles, Vienne ...). Robyn Orlin créée une mise en scène de “Porgy & Bess” à l'Opéra Comique à Paris en juin 2008. “Walking next to our shoes... intoxicated by strawberries and cream, we enter continents without knocking...” met en scène les chanteurs de la chorale Phuphuma Love Minus et est créée en février 2009 au festival Dance Umbrella de Johannesburg et reprise dans le cadre du Festival Banlieues Bleues au Théâtre Gérard Philippe de Saint Denis. En septembre 2009, Robyn Orlin crée une pièce au Louvre, avec huit gardiens du musée : “Babysitting Petit Louis”. En 2010, elle crée un solo avec le danseur de hip-hop Ibrahim Sissoko : “Call it... kissed by the sun... better still the revenge of geography” et reprend “Daddy...” au festival Les Hivernales à Avignon et à la Grande Halle de la Villette à Paris.

Les titres et récompenses que reçoit Robyn Orlin pour son travail sont nombreux. En 1999, elle obtient le troisième prix aux Rencontres chorégraphiques de l'Afrique, et en 2000 le prix Jan Fabre de l'œuvre la plus subversive aux Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis. Robyn Orlin a été nommée Chevalier dans l'Ordre National du Mérite le 28 février 2009 par Denis Pietton, Ambassadeur de France à Johannesburg.

En savoir plus :

Ressource électronique de la médiathèque du Centre national de la danse
http://mediatheque.cnd.fr/spip.php?page=mediatheque-numerique-ressource&id=PHO00003887

En savoir plus : robynorlin.com

Dubois, Olivier

Né en 1972, Olivier Dubois crée en 1999 son premier solo Under cover. En 2005, il présente avec Christine Corday le duo Féroces pour le théâtre de l'Esplanade à Saint-Etienne. La SACD et le Festival d'Avignon lui proposent en 2006 de créer une pièce dans le cadre du Sujet à vif, Pour tout l'or du monde.

Il crée en 2006 et 2007 les deux premiers volets du projet Bdanse : En Sourdine et Peter Pan. Il enseigne et dirige également de nombreux workshops au sein de compagnies et d'écoles à l'étranger. Il a reçu en juin 2007, le prix spécial du jury décerné par le Syndicat professionnel de la critique (théâtre, musique et danse) pour son parcours d'interprète et la création Pour tout l'or du monde. En 2008, il présente sa nouvelle création Faune(s) au Festival d'Avignon. Il est lauréat en août 2008, du Premier Prix Jardin d'Europe remis à Vienne (Autriche) lors du Festival ImpulsTanz. Il a signé en janvier 2009, la chorégraphie de La Périchole d'Offenbach mis en scène par Bérangère Jannelle à l'Opéra de Lille.

Il présente enfin en octobre 2009, une exposition L'interprète dévisagé au Centre National de la Danse et crée en novembre 2009, Révolution, pièce pour 14 danseuses sur des variations du Boléro de Ravel. Les Ballets de Monte-Carlo lui ont commandé une pièce autour du Spectre de la rose pour avril 2010. Il a été interprète de nombreux chorégraphes et metteurs en scène (Sasha Waltz, Nasser Martin-Gousset, Dominique Boivin, Jan Fabre, Emilio Calcagno, Charles Cré-Ange, Angelin Preljocaj, Karine Saporta, Elio Gervasi, Andy Degroat, Laura Simi...).

Il a également mené une création avec 120 amateurs au Prisme d’Elancourt  intitulée Envers et face à tous en mai 2011. Ce projet se poursuit en  mai 2014 dans le cadre de l’évènement Made in Rbx.
En 2012, Olivier Dubois a obtenu son diplôme d’état de professeur de danse en 2012 au titre de sa renommée.
Il crée Élégie pour le Ballet National de Marseille dans le cadre de  Marseille 2013, capitale européenne de la culture. Il est nommé meilleur  chorégraphe au Danza & Danza awards cette même année pour les  pièces Tragédie et Élégie.
 

Il crée Souls en décembre 2013, à l’issue de résidences menées respectivement au Caire et à Dakar.
 

En janvier 2015 il crée Mon élue noire Sacre # 2. En juin, il présente, dans le cadre de son programme Made in Rbx au Ballet du Nord, l’avant-première des Mémoires d’un seigneur ou l’homme disparu qui rassemble un danseur de sa compagnie et quarante danseurs amateurs hommes.
Une nouvelle pièce de groupe composée de vingt-deux danseurs vient clore en août 2016 la Trilogie Étude critique pour un trompe l’œil : Auguri, créée à l’Internationales Sommersfestival à Hambourg et, en première française, à la Biennale de Lyon.


Sources : Ballet du Nord


En savoir plus : sites.google.com/site/olivierduboiscod

Rizzo, Christian

Né en 1965 à Cannes, Christian Rizzo fait ses débuts artistiques à Toulouse où il monte un groupe de rock et crée une marque de vêtements, avant de se former aux arts plastiques à la villa Arson à Nice et de bifurquer vers la danse de façon inattendue.

Dans les années 1990, il est interprète auprès de nombreux chorégraphes contemporains, signant aussi parfois des bandes sons ou la création des costumes. Ainsi, on a pu le voir chez Mathilde Monnier, Hervé Robbe, Mark Tompkins, Georges Appaix puis rejoindre d’autres démarches artistiques auprès de Vera Mantero, Catherine Contour, Emmanuelle Huynh, Rachid Ouramdane.

En 1996, il fonde l’association fragile et présente différentes performances, objets dansants et pièces solos ou groupes en alternance avec d’autres projets ou commandes pour l’opéra, la mode et les arts plastiques. Depuis, plus d’une trentaine de productions ont vu le jour, sans compter les activités pédagogiques.

Christian Rizzo enseigne régulièrement dans des écoles d’art en France et à l’étranger, ainsi que dans des structures dédiées à la danse contemporaine.

Au 1er janvier 2015, Christian Rizzo prend la direction du Centre chorégraphique national de Montpellier. Désormais intitulé ICI (Institut Chorégraphique International), le CCN propose une vision transversale de la création, de la formation, de l’éducation artistique et de l’ouverture aux publics. Prenant support sur les pratiques et les territoires, le projet est avant tout un espace prospectif qui prend à bras le corps, l’invitation d’artistes, l’écriture du geste chorégraphique et les manifestations de son partage.


Source : Site internet de l’ICI, CCN de Montpellier

En savoir plus :

http://ici-ccn.com/

http://www.lassociationfragile.com/

D'Urso, Maria Donata

Née à Catania, étudie l’architecture et la danse contemporaine à  Rome. En 1985 à New York participe à la chorégraphie de Richard Haisma  et étudie au Merce Cunningham Studio et à la Nikolais-Murray Louis Dance  Company.

Depuis 1988 elle vit à Paris où elle suit une formation en  énergétique chinoise et travaille entre autres avec Marco Berrettini,  Christian Rizzo, Hubert Colas, Paco Decina, Jean Gaudin, Francesca  Lattuada, Arnold Pasquier, Wolf Ka. En 1999, elle crée Pezzo 0,  installation en plein air, inspiré de la rencontre avec Laurent  Goldring.

En 2004, elle constitue la structure, DisOrienta, pour y développer  ses projets personnels : des soli épurés, minimaux, où sont interrogées  et réinventées les composantes spatiales habituelles. Son attention se  porte sur les lieux limites, absence/présence, dedans/dehors et les  surfaces ambiguës, celles de la peau, celles effleurées par le regard.

Elle amorce alors un projet poétique et composite, qu’elle nomme le Triptyque de la peau. Après Pezzo 0 (due) suivront Collection particulière et sa table translucide, Lapsus et sa scénographie circulaire.

Dans Mem_brain, Strata, Strata.2 elle explore l’architecture interne du corps en dialogue avec des constructions non hiérarchisés et mobiles.

Sa dernière création [E]Ma prolonge ce cheminement énigmatique dans le monde des corps.

Maria Donata D’Urso est lauréate à la Villa Kujoyama, Kyoto, Japon en 2012.


Source : Site de la compagnie Disorienta


En savoir plus : disorienta.org

Linehan, Daniel

Né en 1982 à Seattle, Daniel Linehan développe sa pratique d'artiste chorégraphique pendant quatre ans à New York, notamment avec Miguel Gutierrez et le Big Art Group, Mark Haim and Wil Swanson. Il collabore avec Michael Helland pour de nombreux duos présentés à New-York, Philadelphie, Montréal. Daniel Linehan crée le solo « Digested Nois » en 2004 (Dance Theater Workshop, New-York), le quintette « The Sun came » (Triskelion Arts, Brooklyn) et « Human Content Pile », pour quatre danseurs (The Kitchen, New-York), en 2006. En 2007-2008, il est artiste en résidence à Movement Research (New York) puis il a été directement admis en cycle de recherche à P.A.R.T.S. à Bruxelles. Dans son travail, Daniel Linehan s'appuie sur les ressources du langage pour enrichir son questionnement sur le mouvement. Le sens émerge d'un flot d'informations disparates - d'ordre narratif, émotionnel, textuel, visuel et physique - assemblés sur scène.

Daniel Linehan a créé le solo « Not About Everything » en 2007 - pièce qui l'a fait connaître auprès du public français - et le duo « Montage for Three » en 2009 (présenté notamment dans le cadre des Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis). En 2011, il crée « Zombie Aporia » au KunstencentrumVooruit de Gent. La pièce a été présentée dans de nombreux festivals en Europe. En octobre 2012, il crée la pièce « Gaze is a Gap is a Ghost » à Anvers.
Daniel Linehan a été artiste associé au Desingel d'Anvers pour la saison 2012-2013 et en résidence à l'Opéra de Lille à partir de janvier 2013.

Pour en savoir plus

http://hia-tus.org/fr/

Dernière mise à jour : mars 2013

Fontaine, Geisha

Chorégraphe, performeur et chercheur en danse, Geisha Fontaine débute comme danseuse classique, puis se forme auprès de Merce Cunningham et Alwin Nikolais à New York et de Hideyuki Yano à Paris. Elle crée ensuite le centre de danse contemporaine Le Dansoir à Toulouse et devient interprète pour plusieurs compagnies de danse contemporaine. En 1998, elle fonde la compagnie Mille Plateaux Associés avec Pierre Cottreau. Elle est lauréate de la résidence Villa Médicis – Hors les murs au Japon en 2010.

Docteur en philosophie de l'art à l'université Panthéon-Sorbonne, Geisha Fontaine publie aux éditions du Centre national de la danse en 2004 (livre qui a été traduit en espagnol et en japonais), « Tu es le danseur » en 2008 et « Là » en 2009 aux éditions Micadanses. Elle collabore à plusieurs ouvrages collectifs, notamment aux éditions du CNRS. Elle est invitée régulièrement en tant qu'artiste et chercheur dans différentes universités en France et à l'étranger (Tokyo, Buenos Aires, Santiago...).

Plus d'informations

Site de la compagnie Mille plateaux associés

Dernière mise à jour : juin 2013

Cottreau, Pierre

Diplômé de la Fémis, Pierre Cottreau débute son parcours artistique comme réalisateur et directeur de la photo et collabore ainsi à plusieurs longs métrages. Il se questionne sur les liens possibles entre l'image filmée et la danse. Formé également en histoire de l'art, il s'investit dans une expérimentation autour de l'image et du film à la croisée de plusieurs champs artistiques : cinéma, danse et photographie. Depuis la création de Mille Plateaux Associés, il conçoit avec Geisha Fontaine les différents projets chorégraphiques de la compagnie et réalise plusieurs films et documentaires, notamment le film évolutif « Millibar ».


Plus d'informations : Site de la compagnie Mille plateaux associés

Plasson, Fabien

Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).

C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.

En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.

En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.

Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.


Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson

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