Les gestes de la danse : José Montalvo
2022 - Réalisateur-rice : Rollo, Thomas
Chorégraphe(s) : Montalvo, José (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Chaillot-Théâtre National de la Danse , Les gestes de la danse
Les gestes de la danse : José Montalvo
2022 - Réalisateur-rice : Rollo, Thomas
Chorégraphe(s) : Montalvo, José (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Chaillot-Théâtre National de la Danse , Les gestes de la danse
Les gestes de la danse
À travers ces différents épisodes, la série Les gestes de la danse invite des chorégraphes habitués de Chaillot à interroger le geste de leur choix.
Avec Carolyn Carlson, José Montalvo, Tatiana Julien, Jann Gallois, Noé Soulier, Abou Lagraa, Michèle Noiret et Olivier Dubois.
Chacun fait un nombre infini de gestes dans le quotidien. Comment ce geste peut-il devenir le prolongement d’un sentiment, d’une expression ? Comment les chorégraphes, travailleurs du corps et metteurs en scène du mouvement, s’approprient ces gestes pour en faire des phrases puis des spectacles. Un geste peut suspendre le temps comme faire vibrer une émotion. Un geste peut être percutant, saisissant, lent ou rapide. Un geste peut suggérer ou faire référence.À travers la série Les gestes de la danse, Chaillot invite des chorégraphes de toutes sphères à choisir un geste et à nous raconter leurs propres histoires. Sauter, suspendre, saisir, se métamorphoser, trembler, chuter. Chaillot et les chorégraphes vous invitent au pays des gestes de la danse et de ses dimensions affectives, là où résident l’expressivité du geste humain.
Gloria
Certains titres ont le génie de vous transporter dans un univers merveilleux : il en va ainsi de Gloria, prochain opus de José Montalvo. « Aujourd’hui, Gloria se crée dans une sorte de dialectique du prévu et de l’imprévu. Elle se métamorphose tout le temps. Je l’aimerais baroque, loufoque, luxuriante, boulimique, inventive, passionnée, mais tout le chemin reste à faire », souffle le chorégraphe. José Montalvo voit Gloria comme la tenancière passionnée d’un cabaret onirique « qui s’appelle pour le moment L’auberge espagnole mais qui pourra aussi s’appeler Le cabaret Voltaire ». Espace cosmopolite, il célèbrerait à la fois la vie et son élan, nés de l’hybridation, du mélange, de la transformation issue des combinaisons nouvelles et inattendues entre les êtres humains, entre les cultures, les idées, les danses, les chansons et les musiques. Ce lieu serait porteur d’un chant d’amour, « réjoui de la joyeuse bâtardisation qui est en nous » et fréquenté par des personnages extravagants comme « autant de repères autour desquels j’aimerais construire ma pièce et faire danser le ballet du monde », précise José Montalvo. Vivaldi sera le compagnon musical de cette œuvre. « Par défi, parce que je crois absurde d’opposer le savant et le populaire, la profondeur à la superficialité, le génie à la légèreté. » Et Montalvo de conclure : « Face au chaos écologique annoncé, face à la violence, à la terreur, à la cupidité aveugle, à l’exclusion, à la marchandisation à tout-va, Gloria porte en elle une utopie, une naïveté, un antidote qui pour moi reste fécond. » Gloire lui soit rendue.
Source : Philippe Noisette
Montalvo, José
Au sortir de l'adolescence, José Montalvo entreprend des études d'histoire de l'art et d'arts plastiques. Il est fasciné par la constellation dada et ses innombrables inventions. Il mène, parallèlement à ses études universitaires, l'apprentissage de la danse avec Jérôme Andrews et Françoise et Dominique Dupuy – dont il rejoint la compagnie, les Ballets modernes de Paris – et enrichit sa formation auprès de Carolyn Carlson, Lucinda Childs, Alwin Nikolais et Merce Cunningham.
Les premières créations de José Montalvo sont de courtes pièces ludiques, sortes d'aphorismes chorégraphiques, mini-romans d'émotions dansées pour lesquels il reçoit différents prix internationaux. L'une de ses interprètes s'appelle Dominique Hervieu : c'est le début d'une aventure artistique et d'une profonde complicité, qui donnera naissance à la compagnie Montalvo-Hervieu en 1988. En 1989, José Montalvo s'engage dans une voie nouvelle avec la création d'événements in situ : les Danses à voir et à danser. En juillet 1993, invité du festival Paris quartier d'été, il est l'un des premiers chorégraphes associés au Bal moderne qui voit le jour au Théâtre National de Chaillot à ce moment-là.
Autre moment décisif la même année : "Double Trouble", créé avec la complicité du vidéaste Michel Coste, inaugure un cycle de pièces confrontant l'image technologique et la présence physique des danseurs. Cette période amène la création d'un ensemble d'œuvres qui se répondent et qui, tout en se suffisant à elles-mêmes, pourraient être un jour saisies dans leur ensemble, à la manière d'une grande fresque baroque. Le succès est au rendez-vous. En 1998, José Montalvo et Dominique Hervieu sont nommés directeurs du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. En 2000, José Montalvo est nommé parallèlement directeur de la danse au Théâtre National de Chaillot alors dirigé par Ariel Goldenberg.
En 2001, "Le Jardin io io ito ito" est récompensé par le prix Laurence Olivier. En 2004, la chorégraphie et la mise en scène de l'opéra de Jean-Philippe Rameau Les "Paladins" sont unanimement saluées par la critique. Le spectacle est nominé pour le prix Laurence Olivier et reçoit à Prague le prix de la meilleure captation d'opéra pour le film réalisé par François Roussillon. Il sera repris à Shanghai, Athènes, Paris et Tokyo. Puis ce sont "On danƒe" (2005) et un diptyque consacré à George Gershwin en 2008, avec une mise en scène de Porgy and Bess pour l'Opéra de Lyon et, en écho, une pièce chorégraphique lumineuse créée pour la Biennale de la danse de Lyon : "Good Morning, Mr. Gershwin".
En 2006, il reçoit le prix SACD pour l'ensemble de son œuvre. En juin 2008, José Montalvo et Dominique Hervieu acceptent la direction du Théâtre National de Chaillot. "Orphée" et "Lalala Gershwin" y voient le jour en 2010 et scellent leurs dernières créations communes avant le départ de Dominique Hervieu pour la direction de la Maison de la danse et la Biennale de Lyon. José Montalvo poursuit aux côtés de Didier Deschamps ses missions au Théâtre National de Chaillot autour de ses propres créations et en faveur d'événements contribuant à renouveler le rapport de l'institution avec ses publics. En juin 2013, il est notamment le concepteur et le coordinateur d'une manifestation autour des pratiques amateurs.
En 2013, José Montalvo crée "Don Quichotte du Trocadéro". Il reçoit pour ce spectacle le prix spécial du Meilleur spectacle étranger présenté en Italie lors de la cérémonie des Maschere del teatro Italiano, l'équivalent transalpin des Molières.
Sources : Théâtre National de Chaillot ; Programme de salle de la Maison de la Danse (2014).
Rollo, Thomas
Régisseur audiovisuel responsable des productions audiovisuelles à Chaillot -Théâtre national de la Danse.
Chaillot-Théâtre national de la Danse
Le Théâtre National de Chaillot est l’un des cinq théâtres nationaux français (établissements publics dont les missions sont définies par l’État) et le seul à porter un projet construit autour et à partir de la danse. Placé sous une tutelle double, celle du ministère de la Culture et de la Communication et celle du ministère du Budget, il est dirigé depuis 2011 par le chorégraphe et danseur Didier Deschamps.
La légende de Chaillot
Installé au cœur du Palais de Chaillot, le Théâtre National de Chaillot, qui est devenu en 2016 Chaillot – Théâtre national de la Danse, est une des institutions culturelles les plus prestigieuses de Paris, non seulement pour la place unique qu'il occupe dans l’histoire du spectacle vivant - notamment dans la grande aventure du Théâtre national populaire fondé par Firmin Gémier, puis porté et développé par une personnalité mythique, Jean Vilar – mais aussi dans celle de la France et du Monde puisque c’est dans la grande salle du théâtre que fut signée, le 10 décembre 1948, la Déclaration universelle des droits de l’homme. Lieu exceptionnel de la capitale, le théâtre peut accueillir chaque soir plus de 1 600 spectateurs, dans ses trois salles (Salle Jean Vilar de 1200 places, Salle Firmin Gémier de 390 places, Studio Maurice Béjart de 100 places). Son Grand Foyer, qui fait face aux fontaines du Trocadéro, à la tour Eiffel et au Champ-de-Mars, offre de jour comme de nuit l’une des vues les plus célèbres du monde. Les espaces publics du théâtre abritent en outre une importante collection de sculptures, peintures, fresques et pastels signés des plus grands artistes de l’époque : Paul Belmondo, Louis Billotey, Pierre Bonnard, Maurice Brianchon, Roger Chapelain-Midy, Maurice Denis, Othon Friesz, Henri Laurens, Aristide Maillol ou encore Édouard Vuillard.
Source : Chaillot-Théâtre National de la Danse
En savoir plus : www.theatre-chaillot.fr
Les gestes de la danse
Direction artistique / Conception : Didier Deschamps
Chorégraphie : Carolyn Carlson, José Montalvo, Tatiana Julien, Jann Gallois, Noé Soulier, Abou Lagraa, Michèle Noiret, Olivier Dubois
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Chaillot - Théâtre national de la Danse, 2022
ANIMAL KINGODM, Parole des participants
Noé Soulier : Repenser le mouvement
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
La compagnie Vlovajobpru
40 ans de rock et danse
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Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
Amala Dianor : danser pour donner à voir
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Le Butô
Une découverte de la danse japonaise du Butô.
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
La Fondation BNP Paribas
L'improvisation
Découverte des spécificités de l’improvisation en danse.