La jeune fille et la mort
2012 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Lebrun, Thomas (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , 24images - Scènes d'écran
Producteur vidéo : Scènes d'écran 24 images production
La jeune fille et la mort
2012 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Lebrun, Thomas (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , 24images - Scènes d'écran
Producteur vidéo : Scènes d'écran 24 images production
La jeune fille et la mort
La Trêve(s), Switch, Itinéraire d'un danseur grassouillet ou encore La constellation consternée : sa compagnie Illico affirme un propos à la théâtralité appuyée, à la danse exigeante. La jeune fille et la mort, pour sept interprètes et un quatuor en direct, est une autre étape dans le parcours de Thomas Lebrun. Le lied romantique par excellence, qui a donné son nom au spectacle, est un savant mélange de candeur et de visions sombres qui puise dans la mythologie grecque ses origines : l'enlèvement de Coré, fille de la déesse Déméter, par le dieu des Enfers, la Mort donc. Au-delà, le mythe conte le cycle des saisons et sera une source d'inspiration des artistes de tout temps. Thomas Lebrun explique : « Tout en gardant le recul que l'histoire a trouvé face au lyrisme de l'époque, tout en trouvant la place dans ce que l'art chorégraphique actuel produit, j'aimerais fouiller le romantisme d'aujourd'hui avec une équipe artistique éclectique ». D'Anthony Cazaux à Odile Azagury et Christine Gérard, de Corinne Lopez à Raphaël Cottin, de Christian Ubl à Anne-Sophie Lancelin, c'est une autre constellation chorégraphique au-delà des générations qui se dessine. Le romantisme selon Thomas Lebrun dépasse les modes : sa jeune fille va « voir, accepter, oser, résister, commettre ». Et nous de l'accompagner.
Source : Philippe Noisette
Lebrun, Thomas
Interprète pour les chorégraphes Bernard Glandier, Daniel Larrieu, Christine Bastin, Christine Jouve ou encore Pascal Montrouge, Thomas Lebrun fonde la compagnie Illico en 1998, suite à la création du solo Cache ta joie !. Implanté en région Nord-Pas-de-
Calais, il fut d'abord artiste associé au Vivat d'Armentières (2003-2005) avant de l'être – depuis 2006 – auprès du Centre de Développement Chorégraphique / Danse à Lille. On prendra bien le temps d'y être, La Trêve(s), Les Soirées What You Want ?, Switch, Itinéraire d'un danseur grassouillet, et aujourd'hui La Constellation Consternée, sont autant de pièces que d'univers et d'esthétiques explorés, allant d'une danse exigeante et précise à une théâtralité affirmée.
Thomas Lebrun signe également plusieurs co-écritures, notamment avec le chorégraphe suisse Foofwa d'Imobilité ( Le show / Un twomen show) et la chorégraphe française Cécile Loyer (Que tál !), et donne une place forte à l'enseignement et à la transmission (Centre national de la danse à Pantin et à Lyon, Ménagerie de Verre, Conservatoire national de La Rochelle, Balletéatro de Porto, etc.).
Il chorégraphie également pour des compagnies à l'étranger, comme le Ballet national de Liaonning en Chine, le Grupo Tapias au Brésil (un solo et, en 2009 dans le cadre de l'Année de la France au Brésil, un quintette), et pour Loreta Juodkaité, danseuse et chorégraphe lituanienne, dans le cadre de l'édition 2009 du New Baltic Dance Festival de Vilnius et de l'opération FranceDanse Vilnius organisée par CulturesFrance (Vilnius, Capitale européenne de la culture 2009).
La compagnie Illico a été artiste associé au CDC / Danse à Lille jusqu'en 2011.
Thomas Lebrun a ensuite été nommé à la direction du Centre chorégraphique national de Tours dont il a pris ses fonctions de directeur à compter du 1er janvier 2012.
Plus d'informations
Dernière mise à jour : septembre 2011
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
La jeune fille et la mort
Chorégraphie : Thomas Lebrun
Interprétation : Odile Azagury, Anthony Cazaux, Raphaël Cottin, Christine Gérard, Anne-Sophie Lancelin, Corinne Lopez, Christian Ubl
Scénographie : Valérie Jung
Musique live : Quatuor Voce Sarah Dayan (Violon), Cécile Roubin (Violon), Guillaume Becker (Alto), Florian Frère (Violoncelle) Interprétation du Lied Benjamin Alunni (Baryton)
Musique additionnelle : La Jeune fille et la mort de Franz Schubert (Quatuor A Cordes, D 810 Et Lied Opus 7 N°13, D351)
Lumières : Jean-Marc Serre
Costumes : Jeanne Guellaff
Son : Mélodie Souquet, Mathieu Nogues
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Production 24 images - Collection Scènes d'écran
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