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Grosse Fugue (version studio)

CN D - Centre national de la danse 2016 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation

Chorégraphe(s) : Marin, Maguy (France)

Présentée dans la/les collection(s) : CN D - Spectacles et performances

Producteur vidéo : Centre national de la danse

Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin

en fr

Grosse Fugue (version studio)

CN D - Centre national de la danse 2016 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation

Chorégraphe(s) : Marin, Maguy (France)

Présentée dans la/les collection(s) : CN D - Spectacles et performances

Producteur vidéo : Centre national de la danse

Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin

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Grosse Fugue (version studio)

Version studio, sans lumière, sans décor et sans costumes présentée dans le cadre de "La Fabrique" : ateliers, extraits de repertoire,  installation vidéos et affiches avec le Ballet de l'Opéra de Lyon le 10 décembre 2016 au CN D à Pantin. Chaque année, le CN D invite une grande compagnie de danse à venir présenter son projet artistique, sous toutes ses facettes, et à prendre possession des espaces du CN D le temps d’une journée, à la rencontre de tous les publics, professionnels  et amateurs. Après le Ballet de Lorraine, le CN D invite le Ballet de l’Opéra de Lyon à venir occuper ses lieux. L'occasion de découvrir l’un des plus prestigieux ballets d’Europe à travers des ateliers, projections,  extraits de répertoire et performances.

Compagnie de formation classique tournée vers la danse contemporaine, le Ballet de l’Opéra de Lyon, dirigé par Yorgos Loukos,  s’est constitué depuis plus de vingt ans un répertoire important (103  pièces, dont 52 créations  mondiales), en faisant appel à des  chorégraphes privilégiant le langage, le faisant évoluer, inventant son environnement et sa mise en espace.

Grosse Fugue
Par cette pièce, Maguy Marin démontre son sens aigu de la composition. Quatuor pour quatre danseuses en rouge, Grosse Fugue  est une étude minutieuse de la musique et des rythmes qui font naître  la danse, tout en gardant le principe de la fugue, avec son thème  principal et les variations subtiles de chaque instrument. « Il y a quelque chose de vertigineux dans cette fugue que j’ai voulu rendre dans la danse », explique la chorégraphe. On retrouve le vertige de la musique dans ce tournoiement, cette amplitude, cette tension des corps. « Une intrication prend corps entre la force surgissant de l’être féminin et l’état d’enthousiasme et de désespérance de cette musique »  écrit Maguy Marin. Virevoltante, tourbillonnante, lasse et apaisée, la danse est tout cela dans Grosse Fugue.

Source : programme du CN D

Marin, Maguy

LA COURSE DE LA VIE 

Il y a un lieu de naissance, autre qu’une ville. Toulouse. Un emplacement atteint suite à une série de déplacements provoqués par des mouvements politiques en Espagne. Ainsi, grandir par là, en France, au tout début des années 50. Puis il y a un désir de danser qui se confirme par un enchaînement d’études - de Toulouse, à Strasbourg puis à Mudra (Bruxelles) Maurice Béjart, Alfons Goris et Fernand Schirren ... dans lequel se manifestent déjà des rencontres : les étudiants acteurs du Théâtre National de Strasbourg. Une volonté qui s’affirme avec le groupe Chandra puis au Ballet du XXème siècle. Le travail de création s’amorce aux côtés de Daniel Ambash, et les concours de Nyon et de Bagnolet (1978) viennent appuyer cet élan.


Faire à plusieurs 

De 1980 à 1990, portée par la confiance de l’équipe de la Maison des arts de Créteil, la recherche se poursuit avec Christiane Glik, Luna Bloomfield, Mychel Lecoq et la complicité de Montserrat Casanova. Une troupe se constitue renforcée par Cathy Polo, Françoise Leick, Ulises Alvarez, Teresa Cunha, et bien d’autres encore. Chercher toujours, avec une composante, une compagnie qui deviendra en 1985 le Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. Une tentative de travailler à plusieurs et pouvoir en vivre, soutenue par une intense diffusion de par le monde. En 1987, la rencontre avec Denis Mariotte amorce une longue collaboration qui ouvre le champ des expériences par un questionnement mutuel hors des cadres d’un champ artistique spécifique. 


Faire - Défaire - Refaire 

1998, une nouvelle implantation.
Un nouveau territoire pour un nouveau Centre chorégraphique national à Rillieux-la-Pape, dans le quartier de la Velette. Avec la nécessité de reprendre place dans l’espace public. Un croisement de présences qui agit dans un espace commun : Un « nous, en temps et lieu ». Ainsi chercher en ce lieu la distance nécessaire pour renforcer notre capacité à faire surgir « ces forces diagonales résistantes à l’oubli » (H. Arendt). 

Le travail se poursuit dans une pluralité de territoires - du Studio, au quartier de la Velette, aux villes partenaires, jusqu’aux villes d’autres pays. Un travail où s’entremêlent des créations, des interventions multiples où l’exigence artistique ouvre des pistes qui dépassent le désir convivial immédiat d’un être ensemble. 

Avec l’arrivée en 2006 d’un nouveau bâtiment - pour le CCN de Rillieux-la-Pape. Un lieu à habiter et à cohabiter, un laboratoire citoyen qu’est l’art de la scène destiné aux regards de la cité pour qu’ait lieu le geste d’une poétique publique. Faire que se fabrique et s’exprime par l’adresse publique, de lieux en lieux, de villes en villes, de pays en pays, la part d’existence que l’art nous renvoie. Et par-delà ces multiples endroits, partager les moyens, les outils, les expériences et les actions. Croiser les champs artistiques, créer, soutenir des recherches, ancrer des actes artistiques dans divers espaces de vie sociale, des écoles aux théâtres, des centres d’art aux centres sociaux, des espaces publics aux habitations ouvertes, des lieux de recherches aux maisons de quartier en faisant vivre le geste artistique comme puissance poétique du faire et du refaire les mondes. 

L’année 2011 sera celle d’une remise en chantier des modalités dans lesquelles s’effectuent la réflexion et le travail de la compagnie. Après l’intensité de ces années passées au CCN de Rillieux-la-Pape, s’ouvre la nécessité d’une nouvelle étape en reprenant une activité de compagnie indépendante. Cette décision importante répond au désir toujours très vivant et impératif d’expérimenter autrement l’enjeu que présente l’acte de création, comme un potentiel capable de prolonger sous d’autres formes ce qui en est le cœur. 

Après un passage de 3 années à Toulouse, ville qui accueillera pour un court temps cette nouvelle aventure, sans répondre favorablement au besoin impérieux d’un espace de travail pérenne pour une compagnie permanente, l’idée d’une installation à ramdam, une ancienne menuiserie acquise en 1995 grâce aux droits d’auteur à Sainte-Foy-lès-Lyon a pris corps. Ce lieu est activé depuis 17 ans par une association qui propose aux artistes des résidences, de la formation et des ouvertures publiques. Ce projet actif et pérenne est actuellement soutenu par la Région Rhône Alpes, l’État et la ville de Sainte-Foy-lès-Lyon. 

L’installation de la compagnie dans ce lieu en 2015 permet de continuer à ouvrir l’espace immatériel d’un commun qui cherche  obstinément à s’exercer et enclenche le déploiement d’un nouveau projet ambitieux en coopération avec la Cie PARC, la Katet cie et les artistes partenaires, Ulises Alvarez, Laura Frigato et Florence Girardon :  RAMDAM, UN CENTRE D’ART.


En savoir plus : https://compagnie-maguy-marin.fr/

Centre national de la danse, Réalisation

Depuis 2001, le Centre national de la danse (CND) réalise des captations de ses programmations de spectacle et de pédagogie et crée des ressources à partir de ces représentations filmées (interviews, conférences dansées, rencontres avec des artistes, démonstrations, grandes leçons, colloques spécialisés, montages thématiques, etc.). 

Le Ballet de l'Opéra de Lyon

Dès son arrivée en 1969 à la tète de l’ "Opéra Nouveau de Lyon", Louis Erlo donne à la danse une place de choix. Pour la première fois, en dehors de Paris, une maison d’Opéra accorde à sa compagnie de ballet des soirées entières consacrées à la danse.

Dès lors, celle-ci n’a cessé de s’ouvrir à tous les affluents, qu’ils soient fleuves ou rivières, voisins ou lointains, harmonieux ou tumultueux. Mais dans tous les cas, talentueux. Cette vivifiante ouverture au monde, le Ballet de l’Opéra de Lyon l’a vécue d’emblée, avec ses premiers directeurs, l’Italien Vittorio Biagi, puis le yougoslave Milko Speremblek et le né-zélandais Gray Veredon, tous dans la mouvance néo-classique et béjartienne de l’époque. 

Mais c’est Françoise Adret qui, à partir de 1985, va donner à la compagnie une tournure résolument plurielle. La "mère Adret" à comme l’appellent affectueusement ses danseurs a un œil, du bagout et un solide carnet d’adresses. Surtout, cette Française qui a beaucoup voyagé a pour mission de donner à cette troupe une dimension nationale et internationale. Elle constitue un répertoire sur un double spectre : les grands chorégraphes internationaux encore peu demandés, (et non des moindres, entre Jiří Kylián, Mats Ek, Nacho Duato ou William Forsythe) et la chance donnée à la "jeune danse française" (Mathilde Monnier, Maryse Delente, Angelin Preljocaj)… Dans toute troupe, il y a des temps de grâce, Mais à Lyon, un moment d’éclat allait changer le cours des choses. En 1985, personne n’imaginait qu’une poupée magique (la Cendrillon de Maguy Marin) ferait faire le tour du monde à la compagnie, avec pas moins de trois tournées aux États-Unis la seule année 1987… Trois ans plus tard, Lyon récidivait en créant la fameuse relecture de Roméo et Juliette par Angelin Prejlocaj. Nouveau défi (c’est, pour le chorégraphe, sa première commande d’importance), et nouvelle pièce mémorable. Les dés étaient jetés…

Lorsqu’en 1991, le Grec Yorkos Loukos alors maître de ballet-directeur succède à Françoise Adret, le pli est pris et se démultiplie jusqu’à aujourd’hui, avec une palette "choré-graphique" d’une grande ouverture d’esprit. Maguy Marin devenue chorégraphe résidente fait encore des étincelles lorsqu’en 1993, elle inaugure le nouvel Opéra de Lyon avec une version déjantée de Coppélia en goguette dans la banlieue lyonnaise. Détours vers l’histoire de la danse, regards sur la danse au présent, visions de ce qu’elle sera demain, pluralité des styles, des âges des chorégraphes, de leurs origines, de leur formation : la force du Ballet de l’Opéra de Lyon, c’est justement de n’avoir pas de spécificité, mais un répertoire extrêmement diversifié revendique Yorgos Loukos. Autant dire que cela attire le public (qui aime la nouveauté) et les jeunes danseurs d’aujourd’hui, adeptes et aguerris aux changements de style. Même les professeurs ne sont pas à demeure, qui changent tous les mois, pour s’interdire toute routine.

Aujourd’hui, la compagnie possède un répertoire de 117 œuvres dont plus de la moitié sont des créations. Lister les chorégraphes venus travailler à Lyon, c’est rappeler l’importance des pionniers de la nouvelle danse française (Mathilde Monnier, Jean-Claude Gallotta) et de leurs jeunes cousins (de Jérôme Bel à Christian Rizzo, Alain Buffard ou Rachid Ouramdane). C’est rejoindre les ténors de la modern dance américaine (Trisha Brown, Merce Cunningham, Lucinda Childs), de l’énergie post-classique (William Forsythe, Benjamin Millepied) et de la "next wave" (comme Otto Ramstad). C’est explorer la musicalité belge (de Keersmaeker) la théâtralité suédoise (Mats Ek), le lyrisme tchèque (Jiří Kylián), la puissance israélienne (Ohad Naharin, Emanuel Gat). C’est habituer son regard aux petits nouveaux (Tania Carvalho, Alessandro Sciarroni, Marina Mascarell..). C’est être… aux confluences d’une danse plus que jamais ouverte sur le monde.


Source : Site de l'Opéra de Lyon


En savoir plus : opera-lyon.com 

Grosse Fugue (version studio)

Chorégraphie : Maguy Marin

Interprétation : Noëllie Conjeaud, Graziella Lorriaux, Elsa Monguillot de Mirman, Lore Pryszo

Musique additionnelle : Ludwig Van Beethoven, Grosse Fuge, op. 133

Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Pièce pour quatre danseuses, créée par la Compagnie Maguy Marin à l’Espace Jean Poperen de Meyzieu le 17 mars 2001. Entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra de Lyon le 12 février 2006.

Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Enregistré au CN D le 10 décembre 2016 dans le cadre de La Fabrique

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