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Danse et accessoires FR

Maison de la danse 2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Massine, Léonide (Russian Federation) Baker, Joséphine (United States) Nikolaïs, Alwin (United States) Rizzo, Christian (France) Bourgeois, Yoann (France) Fontaine, Geisha (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse

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Danse et accessoires FR

Maison de la danse 2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Massine, Léonide (Russian Federation) Baker, Joséphine (United States) Nikolaïs, Alwin (United States) Rizzo, Christian (France) Bourgeois, Yoann (France) Fontaine, Geisha (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse

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Massine, Léonide

(1895-1979)

Formé au théâtre et à la danse à l' École du Théâtre Bolchoï, il entre dans le Ballet en 1912. En 1913, il est engagé par Serge de Diaghilev aux Ballets Russes où il crée le rôle-titre dans "la Légende de Joseph", et complète sa formation avec Enrico Cecchetti. Il compose, en 1915, sa première chorégraphie, "Soleil de nuit", et mène désormais une double carrière de danseur et chorégraphe. Il quitte les Ballets russes en 1921, danse en Amérique du Sud et en Grande-Bretagne, renoue avec la chorégraphie pour "les Soirées d'Etienne de Beaumont" (1924) et revient chez Diaghilev de 1925 à 1928, participant également aux spectacles de la Revue de Cchran à Londres (1925-1926) et du Roxy Theater à New York jusqu'en 1930. Il collabore avec la Compagnie Rubinstein (1928 et 1931) et, à partir de 1932, avec les Ballets russes de Monte-Carlo. Il est chorégraphe invité à New York à l'American Ballet Theater (1942-1943), et au Ballet International du marquis de Cuevas en 1944. En 1945-1946, il dirige sa compagnie, Ballets Russe Highlights, puis retourne en Europe où il crée ou remonte ses œuvres pour le Sadler's Wells Ballet, les Ballets des Champs Élysées, la Scala de Milan, l'Opéra-comique de Paris, le Grand Ballet du marquis de Cuevas et l'Opéra de Rome. En 1960, il fonde le Balletto Europeo pour le festival de Nervi. Jusqu'à sa mort il est invité à remonter ses oeuvres dans le monde entier.

Source : Dictionnaire de la Danse, Philippe Le Moal, Larousse, 1999

En savoir plus : massine-ballet.com

Baker, Joséphine

(1906 – 1975)
Danseuse et chanteuse française d'origine américaine.

Elle apprend à danser dans les rues et les cours de Saint Louis (Missouri), assimilant un immense répertoire de mouvements avant de débuter à l'âge de quinze ans et de se faire remarquer par ses grimaces et ses pitreries dans le chorus de Shuffle Along (1921), où son numéro tourne en dérision l'idée même de chorus line. En 1924, elle enchaîne à Broadway avec Chocolate Dandies puis paraît dans la revue de L. Leslie au Plantation Club. Elle se produit à Paris en 1925 au théâtre des Champs-Elysées dans la Revue nègre, où son sens du rythme, sa vivacité, sa présence scénique, son exotisme face au regard du public lui valent un succès immédiat. Elle devient à dix-neuf ans le symbole du dernier engouement parisien : le jazz hot. Puis elle noue avec les Folies-Bergère une longue association qui se terminera en 1950, tournant parallèlement dans la Sirène des tropiques (1927), Zouzou (1935), et se produit dans les cabarets autour du monde.

Si, dans les années 1920, elle a été comparée à un animal par le public français, c'est en raison de préjugés raciaux, mais aussi à cause d'une apparente spontanéité qui, en fait, dissimule des pas et des danses connus (mess around, shake, shimmy) et des années de pratique quotidienne. Se baissant et se relevant, glissant, louchant, virevoltant un doigt au sommet du crâne telle une toupie, elle atteint l'essence même du jazz par sa danse faite d'une succession de changements imprévus. Qualifiée aussi de " sculpture africaine vivante ", polyrythmique et parfaitement dissociée, presque désarticulée, elle manifeste une grande élasticité et fait appel au corps entier, bassin compris : son " trémoussement forcené " viole les conventions de l'époque, suscitant des critiques qui, le plus souvent, reflètent l'hypocrisie masculine. Par son aisance d'exécution, son enthousiasme et sa joie contagieux, son abandon à la danse (en particulier dans le charleston dont elle lance la mode en France), elle symbolise les années 1920 et leur rejet de toute contrainte.

Source : Dictionnaire de la Danse, dir. Philippe Le Moal, Larousse, 1999

Nikolais, Alwin

Alwin Nikolais, né le 25 novembre 1910 à Southington dans le Connecticut aux États-Unis et mort le 8 mai 1993 à New York, est un danseur, chorégraphe et professeur américain particulièrement actif en France de 1970 à sa mort. Grande figure de la danse moderne puis contemporaine, il fut pionnier dans la réalisation d'œuvres multimédia et créa une forme de spectacle total, au sein duquel était donné la même importance aux danseurs, à la lumière, à la scénographie, et à la musique.


Source : Wikipedia France


En savoir plus : nikolaislouis.org

Rizzo, Christian

Né en 1965 à Cannes, Christian Rizzo fait ses débuts artistiques à Toulouse où il monte un groupe de rock et crée une marque de vêtements, avant de se former aux arts plastiques à la villa Arson à Nice et de bifurquer vers la danse de façon inattendue.

Dans les années 1990, il est interprète auprès de nombreux chorégraphes contemporains, signant aussi parfois des bandes sons ou la création des costumes. Ainsi, on a pu le voir chez Mathilde Monnier, Hervé Robbe, Mark Tompkins, Georges Appaix puis rejoindre d’autres démarches artistiques auprès de Vera Mantero, Catherine Contour, Emmanuelle Huynh, Rachid Ouramdane.

En 1996, il fonde l’association fragile et présente différentes performances, objets dansants et pièces solos ou groupes en alternance avec d’autres projets ou commandes pour l’opéra, la mode et les arts plastiques. Depuis, plus d’une trentaine de productions ont vu le jour, sans compter les activités pédagogiques.

Christian Rizzo enseigne régulièrement dans des écoles d’art en France et à l’étranger, ainsi que dans des structures dédiées à la danse contemporaine.

Au 1er janvier 2015, Christian Rizzo prend la direction du Centre chorégraphique national de Montpellier. Désormais intitulé ICI (Institut Chorégraphique International), le CCN propose une vision transversale de la création, de la formation, de l’éducation artistique et de l’ouverture aux publics. Prenant support sur les pratiques et les territoires, le projet est avant tout un espace prospectif qui prend à bras le corps, l’invitation d’artistes, l’écriture du geste chorégraphique et les manifestations de son partage.


Source : Site internet de l’ICI, CCN de Montpellier

En savoir plus :

http://ici-ccn.com/

http://www.lassociationfragile.com/

Bourgeois, Yoann

Né en 1981, Yoann Bourgeois est un artiste aujourd’hui  internationalement reconnu qui investit les domaines de la danse, du  théâtre, de la musique, de l’installation plastique ou encore de  l’audiovisuel. Décloisonnant ainsi et faisant dialoguer des approches,  des espaces artistiques.

Entre 2004 et 2006, il intègre le Centre national des arts du cirque  de Châlons-en-Champagne qu’il traverse en alternance avec le Centre  national de danse contemporaine d’Angers. Il est le seul étudiant à  avoir suivi ce double cursus. Il y rencontre Alexandre Del Perugia qui  l’initie à une pensée du jeu et Kitsou Dubois pour des recherches en  apesanteur. Il obtient son diplôme en 2006. De 2006 à 2010, il travaille  aux côtés de Maguy Marin, en tant que danseur permanent du Centre  chorégraphique national de Rillieux-la-Pape.

À partir de 2008, chaque été, il met en place “l’atelier du joueur”,  espace nomade de recherche questionnant l’art vivant, en réunissant  autour de lui des artistes issus de champs artistiques différents. De  ces collaborations naît la Compagnie Yoann Bourgeois en 2010. En  juillet, de cette même année, la MC2-grenoble lui propose d’investir le  fort de la Bastille : il créé Cavale. Le succès est immédiat. Yoann Bourgeois acquiert une notoriété nationale et devient artiste associé de la MC2.

Il amorce alors un premier cycle de création autour de grandes œuvres  musicales pour travailler la « figure », un élément classique de  l’écriture circassienne, à la manière de motifs. Cette nouvelle écriture  permettant au cirque de s’émanciper de la toute-puissance du «  spectaculaire ». De ce cycle naîtront Les Fugues, petites danses spectaculaires pour un homme et un objet écrites précisément sur L’Art de la fugue de J. S. Bach.

2011 amorce un tournant, Yoann Bourgeois produit L’Art de la fugue,  sur l’œuvre de J.S. Bach. Cette création est largement saluée par le  public et la presse. L’année 2013 est celle de la transition. Yoann  Bourgeois initie un programme inédit de transmission de ses pièces dans  les écoles supérieures de cirque. Convaincu que les artistes de cirque  doivent se réapproprier leurs histoires, ce projet soutenu par la SACD,  vise à réfléchir aux conditions d’apprentissage du cirque pour que  l’émergence d’un répertoire puisse avoir lieu.

En 2014, Yoann Bourgeois affirme son intérêt tout particulier pour la  relation corps / force comme source inépuisable de drame. De cette  recherche naîtront Celui qui tombe pour la Biennale de la danse et Minuit – Tentatives d’approches d’un point de suspension au Théâtre de la Ville. C’est la consécration.

En 2016, il est nommé directeur du Centre chorégraphique national de  Grenoble. Il devient alors le premier artiste de cirque à diriger une  institution nationale dédiée à l’art chorégraphique. Son travail au sein  du CCN2 est très largement reconnu par sa capacité d’ouverture et de  partage, de décloisonnement disciplinaire, social et territorial.

En 2017, le Centre des monuments nationaux confie à Yoann Bourgeois  le soin d’investir le Panthéon. Cette performance donne lieu à une  ovation publique et médiatique. Le New-York Times le décrit alors comme  un « dramaturge de la physique ». L’année 2018 est cruciale. Dominique  Hervieu confie à Yoann Bourgeois le grand final du défilé de la 18ème  Biennale de la danse. Il crée Passants avec 25 amateurs de tous  les âges. Durant cette même biennale, Yoann Bourgeois investit l’ancien  musée Guimet et coréalise avec Michel Reilhac, la première œuvre  acrobatique Fugue VR en réalité virtuelle.

Yoann Bourgeois a collaboré avec de prestigieuses compagnies telles  que le Nederlands Dans Theater ou l’opéra de Göteborg. Il développe des  projets avec des artistes de renommées internationales comme Missy  Elliot, le groupe Coldplay, Harry Styles ou encore FKA twigs.

Yoann Bourgeois continue à élargir son univers de création. Il amorce  ainsi de nouvelles collaborations notamment dans le monde de la mode,  du design ou de l’audiovisuel. En renouvellement perpétuel, il travaille  actuellement à imaginer le premier lieu de création dans un espace  naturel sensible (ENS) qui articulera recherche poétique et  sensibilisation environnementale.


Source : www.ccn2.fr

Fontaine, Geisha

Chorégraphe, performeur et chercheur en danse, Geisha Fontaine débute comme danseuse classique, puis se forme auprès de Merce Cunningham et Alwin Nikolais à New York et de Hideyuki Yano à Paris. Elle crée ensuite le centre de danse contemporaine Le Dansoir à Toulouse et devient interprète pour plusieurs compagnies de danse contemporaine. En 1998, elle fonde la compagnie Mille Plateaux Associés avec Pierre Cottreau. Elle est lauréate de la résidence Villa Médicis – Hors les murs au Japon en 2010.

Docteur en philosophie de l'art à l'université Panthéon-Sorbonne, Geisha Fontaine publie aux éditions du Centre national de la danse en 2004 (livre qui a été traduit en espagnol et en japonais), « Tu es le danseur » en 2008 et « Là » en 2009 aux éditions Micadanses. Elle collabore à plusieurs ouvrages collectifs, notamment aux éditions du CNRS. Elle est invitée régulièrement en tant qu'artiste et chercheur dans différentes universités en France et à l'étranger (Tokyo, Buenos Aires, Santiago...).

Plus d'informations

Site de la compagnie Mille plateaux associés

Dernière mise à jour : juin 2013

Plasson, Fabien

Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).

C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.

En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.

En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.

Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.


Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson

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