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Danse Dehors FR

Maison de la danse 2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Halprin, Anna (United States) Brown, Trisha (United States) De Mey, Thierry (Belgium) Castellucci, Romeo (Italy) Desprairies, Julie (France) Foofwa d'Imobilité (Switzerland) Dubois, Kitsou (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse

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Maison de la danse 2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Halprin, Anna (United States) Brown, Trisha (United States) De Mey, Thierry (Belgium) Castellucci, Romeo (Italy) Desprairies, Julie (France) Foofwa d'Imobilité (Switzerland) Dubois, Kitsou (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse

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Halprin, Anna

Depuis la fin des années 30, Anna Halprin donne à la danse des directions révolutionnaires qui inspirent des artistes de tous les secteurs. Par ses étudiantes, telles que Trisha Brown, Yvonne Rainer et Simone Forti, Anna Halprin a profondément influencé le Judson Dance Theater new-yorkais, foyer de la danse post-moderne. Dépassant les notions traditionnelles de la danse, Anna Halprin a poussé ses limites afin d’aborder des questions sociales, de bâtir une communauté, d’encourager une guérison physique mais également émotionnelle et de relier les gens à la nature. En réponse aux émeutes raciales des années 60, elle réunit un groupe de danseurs noirs et un groupe de danseurs blancs dans une performance collaborative intitulée « Ceremony of Us ». Elle crée ensuite la première compagnie de danse multiraciale et se penche progressivement sur les thématiques relatives à la justice sociale. Lorsqu’au début des années 70, on lui diagnostique un cancer, elle intégre la danse à son processus de guérison et crée par la suite des programmes de danse novateurs destinés à des patients atteints du cancer ou du sida.      

Avec son mari, le paysagiste Lawrence Halprin, elle imagine des techniques permettant de générer une créativité collective. À la fin des années 60 et au début des années 70, elle dirige plusieurs ateliers intitulés « Experiments in the Environment », qui rassemblent des danseurs, des architectes et d’autres artistes et explorent la créativité de groupe liée à la conscience de l’environnement dans un cadre rural ou urbain. Les performances d’Anna Halprin sortent de plus en plus des théâtres et s’inscrivent au sein d’une communauté, venant en aide à la population afin d’aborder des questions sociales et émotionnelles.

Au cours de sa longue carrière, Anna Halprin crée plus de 150 œuvres de danse-théâtre et écrit trois livres. Plusieurs de ses danses sont le fruit de ses expériences personnelles. Par exemple, après que son mari a dû faire face à une crise engageant son prognostic vital, elle imagine la performance « Intensive Care : Reflections on Death and Dying » (2000). Face à son propre vieillissement, elle décide de travailler auprès des personnes âgées de sa communauté et élabore « Seniors Rocking » (2005), pièce jouée à l’extérieur par plus de 50 seniors assis dans des fauteuils à bascule. En mémoire de son mari, elle crée une trilogie, incluant « Spirit of Place », une œuvre imaginée pour un lieu particulier, le théâtre extérieur qu’il avait dessiné (jouée en 2009, peu de temps avant son décès). En 2013, elle retravaille sa pièce avant-gardiste « Parades and Changes » (1965) ; tout en conservant l’essentiel, elle ajoute de nouvelles parties afin d’augmenter sa pertinence dans le monde d’aujourd’hui.


Source : Site de Anna Halprin


En savoir plus :

annahalprin.org

Brown, Trisha

(1936-2017)

Trisha Brown, l'une des principales inspiratrices de la postmodern dance, s'est faite connaître du public, avec ses premières performances réalisées au Judson Dance Theater de New York dans les années 60. En compagnie d'artistes avec lesquels elle partage une communauté d'esprit, Yvonne Rainer, Steve Paxton et Simone Forti, elle repousse les limites du mouvement imposé jusqu'alors à la chorégraphie et transforme ainsi la danse moderne d'une manière définitive. Ce "lieu qui a révolutionné la danse", selon un critique de l'époque, est alors imprégné d'un esprit d'indépendance et de total irrespect envers la gestuelle affectée de l'époque, qualités qui sont toujours présentes chez Trisha Brown, même quand elle présente son travail dans les grands opéras du monde entier.
 

Avec sa compagnie, fondée en 1970, elle commence par explorer le territoire de son quartier new-yorkais d'adoption, Soho, en créant des pièces spécialement conçues pour des lieux alternatifs, toits et façades d'immeubles, où elle flirte avec la gravité, s'y pliant ou s'en affranchissant. Avec « Man Walking Down the Side of a Building », tout en annonçant la nouvelle manière de voler qu'elle a par la suite développée dans son « Orfeo » de Monteverdi, en 1998, elle inspire le travail de nombreux chorégraphes et metteurs en scène en quête de lieux insolites et déroutants pour faire évoluer les corps. Elle commence très tôt à explorer ses idées complexes sur le mouvement en travaillant à plusieurs pièces regroupées par cycles. En 1983, avec « Set and Reset », en collaboration avec Robert Rauschenberg et Laurie Anderson, elle complète son premier cycle de travail, « Unstable MolecularStructures », et établit le style géométrique fluide bien qu'imprévisible qui est une marque de son travail. Suit la « Valiant Serie », implacablement athlétique, peut-être le mieux incarnée par « Newark », oeuvre puissante dans laquelle elle pousse ses danseurs à leurs limites physiques et explore pour la première fois un mouvement sexué. Ensuite vient l'élégant et mystérieux cycle intitulé « Back to Zero », dans lequel la chorégraphe s'éloigne d'une virtuosité concrète pour investir le mouvement inconscient, cycle qui comprend le classique « For MG. : The Movie ».
 

Inspirée par l'expérience de l'opéra qu'elle connût grâce à Lina Wertmüller, qui l'invite à créer la chorégraphie de « Carmen », Trisha Brown se tourne vers la musique classique avec le dessein de mettre en scène sa propre production lyrique. « MO.», créé sur la monumentale Offrande Musicale de Jean- Sébastien Bach. 1998 voit la création mondiale à Bruxelles de sa production de l' « Orfeo » de Monteverdi, suivie par une tournée à guichet fermé à Londres, Paris, Aix-en- Provence et New York. Par la suite, Trisha Brown s'est adjointe deux nouveaux collaborateurs, l'artiste visuel Terry Winters et le compositeur Dave Douglas, pour donner naissance à une trilogie chorégraphique s'appuyant sur les sons et structures de la musique jazz. Complétée par l'éclairagiste Jennifer Tipton, cette équipe artistique a conçu une oeuvre à la fois pleine de sensualité et d'une totale modernité : « El Trilogy ». Parmi ses projets, une collaboration avec le chanteur Simon Keenlyside, créateur du rôle-titre de « l'Orfeo », pour une série « New Visions » au Lincoln Center et la mise en scène du nouvel opéra de Salvatore Sciarrino, « Luci mie Traditrici ». En 2002, une reprise pour une tournée internationale de « l'Orfeo » et l'organisation d'une importante exposition, consacrée à une autre facette de Trisha Brown, celle de la plasticienne, abordant aussi son influence sur les artistes avec qui elle a travaillé au fil des ans.
 

Trisha Brown est la première femme chorégraphe à avoir reçu une bourse de la Fondation MacArthur. Elle est également lauréate de nombreuses autres récompenses, parmi lesquelles cinq bourses du Centre National des Arts et deux bourses de la Fondation John Simon Guggenheim. En 1988, elle est nommée Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français puis, en janvier 2000, est élevée à la dignité d'Officier. Elle obtient en 1994 le Prix du Festival Américain de Danse Samuel H. Scripps et, à l'invitation du président Clinton, participe aux travaux du Conseil National des Arts de 1994 à 1997. En 1999, elle reçoit le Prix du Gouverneur de l'Etat de New York. Trisha Brown est également lauréate de nombreux doctorats honoris causa et membre honoraire de l'Académie Américaine des Arts et des Lettres.


Trisha Brown est décédée le 18 mars 2017 à San Antonio, au Texas.
 

Source : Site de la compagnie Trisha Brown

En savoir plus : trishabrowncompany.org

De Mey, Thierry

Castellucci, Romeo

Romeo Castellucci (1960), metteur en  scène ; Chiara Guidi (1960), dramaturge ; Claudia Castellucci (1958),  écrivain, constituent le noyau artistique de la Socìetas Raffaello  Sanzio, qu’ils ont fondée en 1981, à Cesena, dans la région de l’Emilie  Romagne (Italie).

L’orientation générale qui sous-tend l’oeuvre complète de la Socìetas  Raffaello Sanzio, tout en gardant les différences nécessaires, est la  conception d’un théâtre intense, d’une forme d’art qui réunit toutes les  expressions artistiques, en vue d’une communication qui vise tous les  sens et dans tous les sens de l’esprit. La majesté de l’équipement  visuel et sonore, qui s’appuie tant sur l’artisanat théâtral d’antan que  sur les nouvelles technologies, crée une dramaturgie qui désavoue  l’hégémonie de la littérature. La recherche menée dans les domaines de  la perception visuelle et auditive vise à étudier les effets des  nouveaux équipements ou, plus souvent, à inventer de nouvelles machines.

Romeo Castellucci crée également des œuvres plastiques et des  représentations figuratives esthétiques biologiques qui se matérialisent  dans la puissance invisible des bactéries. En 2002, le Festival  d'Avignon consacre une exposition à Romeo Castellucci qui, dans la  Chapelle Saint-Charles, présente To Cartage then I came : un  ensemble d’œuvres animées par un principe de mouvement répétitif, qui  pose la question du début comme véritable énigme du monde.


Source : theatrecontemporain.net

Desprairies, Julie

Julie Desprairies est née à Paris en 1975. Elle crée son premier spectacle en 1998 dans des carrières de pierre du Pont-du-Gard. Matériaux, usages et spécificités du site sont à l’origine de son travail. Elle affirme sa démarche contextuelle en l’appliquant à plusieurs architectures modernes et contemporaines (Hôtel de ville de Blanc-Mesnil, Centre Pompidou-Metz, Auditorium-Opéra de Dijon). 

Ses chorégraphies sont écrites et présentées dans les bâtiments, dont les caractéristiques spatiales, historiques, humaines orientent ses choix dramaturgiques, plastiques et chorégraphiques. Elle revendique une danse appliquée — comme on parle d’« art appliqué » — le corps servant d’outil de mesure des espaces construits. Son goût des gestes prélevés dans les lieux qu’elle investit l’amène à s’intéresser aux gestes du travail (deux ans de résidence à la manufacture de Sèvres). Elle associe très souvent à ses créations les personnes rencontrées sur place (140 habitants et commerçants des Gratte-ciel de Villeurbanne, 192 voisins et employés de l’Opéra de Lyon), considérant qu’elles apportent au projet une connaissance corporelle intime des lieux. 

Si la majorité de ses créations sont situées, écrites pour des lieux précis et non reproductibles, elle développe deux projets déclinables : une fête foraine chorégraphique qui s’appuie sur les savoir-faire des habitants d’une ville et Tes jambes nues, une création liée aux gestes, récits, outils, techniques agricoles d’un territoire. Randonnée chorégraphique à travers les espaces naturels de Cluses (Haute-Savoie), pièce pour une ferme laitière en Chartreuse (Isère), excursion chorégraphique en forêt ardennaise, Julie Desprairies développe aussi des projets en milieu rural. 

Elle a monté plusieurs projets à l’étranger en invitant des danseurs locaux : de la Favela da Mare pour l’aéroport de Rio de Janeiro (Brésil), employés de la foire d’art contemporain Abu Dhabi Art (Émirats Arabes Unis) danseurs et musiciens folkloriques pour Eleusis (Grèce). 

Elle a réalisé une émission de radio pour France Culture et coréalisé quatre films (Les Trois Contents avec Arnold Pasquier, Après un rêve 2 avec Louise Narboni, Cinq points de vue autorisés sur les Courtillières, avec Vladimir Léon et L’Architecte de Saint-Gaudens, avec Serge Bozon) sélectionnés dans de nombreux festivals (Locarno, Jeonju, Pantin, Belfort...). 

  

Elle a écrit un Manuel d’entraînement régulier du danseur urbain qui a donné lieu à une adaptation sonore par Le Pacifique-CDCN de Grenoble, Mon corps est une ville https://soundcloud.com/lepacifique-grenoble/sets/mon-corps-est-une-ville 

Elle collabore régulièrement avec des artistes de différents domaines : Elise Ladoué, Mickaël Phelippeau, Hélène Iratchet, Daniel Larrieu, Thierry Niang (danseurs et chorégraphes), Arnold Pasquier, Serge Bozon, Vladimir Léon, Louise Narboni (cinéastes), Barbara Carlotti, Mehdi Zannad, Olivier Marguerit (chanteurs), Archimusic et Soundinitiative (ensembles de musique contemporaine), Mathieu Riboulet, Thomas Clerc (écrivains), Raphaël Zarka, Cécile Paris, Françoise Pétrovitch, Jean-Luc Bichaud, Melina Faka (plasticiens), Pedro Varella (architecte), David Enon (designer)... 


Invitée à piloter des projets associant d’autres chorégraphes (mission de réflexion sur l’avenir du Théâtre municipal de Grenoble ou La Beauté du geste au Théâtre de Brétigny), Julie Desprairies a enseigné 2 ans à l’école d’architecture Paris-Malaquais, est artiste encadrante à Lips le laboratoire de pratiques scéniques et sonore du Grame (Lyon) et intervient régulièrement dans des écoles d’art, d’architecture, universités, séminaires et tables rondes traitant du rapport entre la danse et l’architecture, l’urbanisme et l’aménagement urbain, la danse et le cinéma ou bien la création participative avec les amateurs (Formation Prototype 4, Royaumont). 


En savoir plus : compagniedesprairies.com

Foofwa d'Imobilité

Né Frédéric Gafner à Genève en 1969 d’une création entre Beatriz Consuelo, danseuse étoile brésilienne et professeur de danse, et de Claude Gafner, danseur soliste suisse reconverti en photographe de théâtre, Foofwa d’Imobilité, étudie à l’Ecole de Danse de Genève et travaille avec le Ballet Junior (1981­1987) sous la direction de sa mère. Il danse professionnellement avec le Ballet de Stuttgart en Allemagne (1987­1990) et rejoint à New York la Merce Cunningham Dance Company où il interprète 13 créations du chorégraphe entre 1991 et 1998.

Il commence son travail de chorégraphe à New York en 1998, avec des solos multimedia. En 2000, il fonde à Genève la Cie Neopost Foofwa (anciennement « Neopost Ahrrrt »), crée des pièces de groupe avec, entre autres, la danseuse Anja Schmidt et collabore avec : l’artiste mix­media Alan Sondheim; l’insistant Antoine Lengo; les musiciens Fast Forward, Jim O’Rourke, Christian Marclay, Elliot Sharp, Polar, Brice Catherin, Claude Jordan, Nicolas Sordet, Séni; les plasticiens Nicolas Rieben, Alexia Walther; les vidéastes Pascal Magnin, Nicolas Wagnières, Pascal Dupoy ; les chorégraphes Thomas Lebrun, Corina Pia, l’auteur Mathieu Bertholet; les éclairagistes Liliane Tondellier, Marc Gaillard, Jean­Marc Serre, Yves Godin et Jonathan O’Hear ; les scientifiques Olaf Blanke, Vincent Barras, la chercheur en danse Annie Suquet, la dramaturge Michèle Pralong et la journaliste­ critique Christina Thurner.

Il étudie le rapport entre danse et sport et invente la « dancerun », activité hybride entre course et danse sur plusieurs kilomètres, soit sur scène, avec entre autres P erform.dancerun.2 (2003), soit en extérieur, comme dans "Kilometrix.dancerun.4" (2003). Il étudie le rapport entre public et oeuvre chorégraphique dans "The Making of Spectacles" (2008) et "Quai du Sujet" (2007) ; le corps numérique dans "Media Vice Versa" (2002) "Avatar dance series" et "Second Live series" (vidéos), "Body Toys" (2007) ; et l’historicité du corps dansant dans d escendansce (2000), "Le Show" (2001), "MIMESIX" (2005), "Benjamin de Bouillis" (2005), "Musings" (2009), Pina Jackson in "Mercemoriam" (2009) et "Histoires Condansées" (2011).

Il a reçu commande du Nederlands Dans Theater II, du Ballet de Berne, du Ballet Junior de Genève, et, en 2010, de la SACD et du Festival d’Avignon avec "Au Contraire". Il a été soutenu annuellement par les pouvoirs publics genevois et suisses depuis 2002, et a reçu la bourse de la Fondation Leenaards en 1999 et le prix de la prestigieuse Fondation for Contemporary Arts de New York en 2009. Il a gagné, entre autres, le Prix de Lausanne en 1987, le Bessie Award de New York en 1995, le Prix Suisse de danse et de chorégraphie en 2006 et le premier Prix Suisse de la Danse en tant que « danseur exceptionnel » en septembre 2013.

Ses oeuvres vont souvent à l’encontre du minimalisme contemporaine. Elles sont plutôt « surmodernes », en suivant Marc Augé dans son concept de « surmodernité », car souvent en lien avec la surabondance d’information de nos sociétés contemporaines. Ses pièces ou performances les plus récentes, tel "Utérus, pièce d’intérieur" (2014), "Soi­même comme un Autre" (2014) et "Dancewalk" – "100 kilomètres de danse et de musique" (2015) se concentrent sur une pratique de « l’être­présent­libre » qui permet aux oeuvres d’être perméables à l’imprévisibilité, la spontanéité et l’authenticité.

Sa collaboration depuis 2009 avec l’éclairagiste et scénographe Jonathan O’Hear est devenue primordiale, et c’est avec lui qu’il partage la direction artistique et organisationnelle de Neopost Foofwa depuis 2013.

Source: Site de la cie Neopost Foofwa

En savoir plus

foofwa.com

 

Dubois, Kitsou

Chorégraphe et chercheuse en danse
Directrice artistique de la Cie Ki Productions


En 1990 Kitsou Dubois participe à un vol parabolique avec le CNES (Centre National d’Etudes Spatiales) qui lui permet de vivre quelques minutes d’apesanteur. A partir de cette expérience fondatrice, elle développe un travail sur le corps confronté à des situations de gravité altérée. Elle s’empare du phénomène de l’apesanteur pour explorer autrement le mouvement, la perception de l’environnement, la sensation du temps, le rapport à la matière , le rapport à l’autre, la poétique d’un milieu où tous les repères sont bouleversés.

Son écriture chorégraphique fait émerger des états de corps qui brouillent les limites entre lourd et léger, entre puissance et fluidité , entre danseurs et acrobates, entre corps vivant et corps projeté. Elle s’empare de l’image, à la fois comme témoin et mémoire du corps sans poids, est aussi comme un partenaire privilégié qui propose d’autres densités de corps. Elle ouvre l’espace du plateau à d’autres espace. Elle explore le temps du mouvement et le temps de la représentation.

Kitsou Dubois crée des pièces oniriques qui troublent la perception du spectateur. Les mouvements alternent entre perte de repères et points d’ancrage. Un lien se tisse entre le corps des danseurs et celui du spectateur, les unissant dans un vertige commun.

Son travail artistique donne naissance à différentes formes : spectacles, installations vidéo, création in situ et films documentaires.


Source : Site de Kitsou Dubois


En savoir plus : kitsoudubois.com 

Plasson, Fabien

Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).

C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.

En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.

En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.

Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.


Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson

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