Danse de 20 (Teaser)
In Extenso, Danses en nouvelles - Opus 22019 - Réalisateur-rice : Bosc, Vincent
Chorégraphe(s) : Robbe, Hervé (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Travelling&Co - Hervé Robbe , In Extenso, Danses en Nouvelles
Producteur vidéo : Travelling&Co
Danse de 20 (Teaser)
In Extenso, Danses en nouvelles - Opus 22019 - Réalisateur-rice : Bosc, Vincent
Chorégraphe(s) : Robbe, Hervé (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Travelling&Co - Hervé Robbe , In Extenso, Danses en Nouvelles
Producteur vidéo : Travelling&Co
Robbe, Hervé
Après quelques années d'études d'architecture, Hervé Robbe se destine à la danse. Il reçoit principalement l'enseignement de Mudra, l'école de Maurice Béjart à Bruxelles. Il débute sa carrière d'interprète en dansant le répertoire néo-classique, puis collabore avec différents chorégraphes contemporains.
Dès 1987, il fonde sa compagnie "le Marietta secret". Son travail associe à la présence chorégraphique, des univers visuels, sonores et technologiques. Ses projets, œuvres polysémiques, prennent des formes multiples : spectacles frontaux, spectacles déambulatoires et installations. La place du public, sa présence et son regard, y est déterminante, l'espace scénique étant régulièrement questionné. En 1999, Hervé Robbe est nommé directeur du Centre chorégraphique national (CCN) du Havre Haute-Normandie. Il y crée le solo autobiographique Polaroïd. En 2000, il explore la thématique de la maison avec Permis de construire - Avis de démolition, diptyque composé d'une installation et d'un spectacle, puis appréhende en 2002, celle du jardin avec Des horizons perdus. Dans un univers construit d'écrans, réceptacles de corps virtuels, évocateurs de la mort, il engage dans le duo << REW, un dialogue entre l'homme et la femme sur le thème du suicide. En 2004, il renoue dans la pièce de groupe Mutating score, avec l'occupation commune par le public et les danseurs de l'espace scénique. En 2006, il conçoit l'installation, So long as baby...love and songs will be, manifeste de toutes les préoccupations qui sous-tendent son travail. Hervé Robbe y prenait ses distances avec le plateau pour y revenir dans la création Là, on y danse (2007). Depuis il poursuit son parcours en réalisant avec le vidéaste Vincent Bosc, les films Un appartement en centre ville et Une maison sur la colline en 2009, et parallèlement crée pour le plateau la pièce Next Days. En 2011, il retrouve le sculpteur anglais Richard Deacon pour un dialogue sur la forme avec Un terrain encore vague. Tout en poursuivant sa démarche au sein de ses productions, il répond régulièrement à des commandes pour l'Opéra de Lyon, le ballet Gulbenkian, le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) et pour l'Academy of performing arts de Hong Kong.
Après treize années passées à la direction du CCN du Havre Haute-Normandie, Hervé Robbe prolonge désormais son travail de recherche artistique et pédagogique au sein d'une nouvelle structure de production nommée Travelling & Co. Une de ses orientations artistiques consistera à inventer une hybridation singulière entre danse et image filmée et à proposer des objets artistiques au public.
Récemment, il a créé Slogans (2012), suivit de Dahlias Song (2013). Tout en poursuivant son travail personnel au sein de Travelling & Co, Hervé Robbe est nommé directeur artistique du Programme Recherche et Composition Chorégraphiques de la Fondation Royaumont, où il a pris ses fonctions en avril 2013.
Source : Programme de salle Centre national de la danse et Fondation Royaumont
Combier, Jérôme
Jérôme Combier est compositeur et directeur artistique de l’ensemble Cairn. Diplômé du CNSM de Paris dans les classes de composition, d’orchestration et d’analyse musicale, il étudie ensuite l'informatique musicale à l’Ircam (avec Philippe Leroux) où il travaille régulièrement (Stèles d’air, Gone, Dawnlight). Pensionnaire à la Villa Médicis, voyage au Japon (Akiyoshidaï international Art Village), au Kazakhstan et en Ouzbékistan (conservatoires de Tashkent et d’Almaty). En 2008 il est professeur de composition à l’Abbaye de Royaumont. En 2005, il imagine Vies silencieuses avec le peintre Raphaël Thierry et en 2008, l’installation Noir gris avec le vidéaste Pierre Nouvel pour l’exposition Beckett au Centre Georges Pompidou. Il écrit Stèles d’air pour l’Ensemble Intercontemporain dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. Sa musique est jouée au Louvre dans le cadre du cycle « Le Louvre invite Pierre Boulez ». En 2011, avec Pierre Nouvel et Bertrand Couderc, il adapte pour la scène le roman de W.G. Sebald , Austerlitz, crée au Festival d’Aix-en-Provence et à l'Opéra de Lille . En 2012, il écrit l’opéra Terre et cendres avec Atiq Rahimi, commande de l'Opéra de Lyon. Il donne des masterclass à l'Université de Berkeley, à l'université Unesp de Sao Paulo et McGill de Montreal. La musique de Jérôme Combier est publiée aux éditions Lemoine et Verlag Neue Musik (Berlin) et enregistrée par les labels Motus et Æon.
Jérôme Combier obtient le prix Nouveau Talents de la SACD. Il est enseignant en création sonore et musicale à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de Paris-Cergy
Bosc, Vincent
Vincent Bosc est arrivé à la vidéo à travers la pratique des arts plastiques et de la musique. C’est cette pratique qui l’a amené à collaborer avec des chorégraphes intéressés par ses captations de spectacles engagées dans une posture créative. Parti de la vidéo expérimentale, son travail s’est ensuite adapté à l’objet de création. A la fin des années 1990, il rencontre Hervé Robbe qui développe alors un pôle sur l’image pour et sur le plateau au sein du CCN du Havre. Ensemble, ils explorent depuis 2002 la thématique de la mise en scène et en espace de l’image, accompagnant les évolutions technologiques et esthétiques en la matière. Leur collaboration questionne la danse dans sa représentation et le corps filmé en mouvement, expérimente les limites, dans des formes dynamiques, jamais figées.
CNDC - Angers
Le Centre national de danse contemporaine – CNDC – a été créé en 1978 à l’initiative du Ministère de la Culture et de la Ville d’Angers. Il faisait suite au B.T.C. Ballet théâtre contemporain dirigé par Françoise Adret et Jacques-Albert Cartier, transféré à Nancy. Conçu comme école de chorégraphes et le siège d’une compagnie permanente, il est dirigé par Alwin Nikolais pendant trois ans.
Lorsque Viola Farber lui succède en 1981, l’école se spécialise dans la formation de danseurs. Viola Farber constitue une nouvelle compagnie et inaugure un programme de formation pédagogique.
En avril 1984, la direction du CNDC est confiée à Michel Reilhac. Le centre forme toujours des danseurs interprètes et des professeurs. Il n’abrite plus de compagnie permanente mais sert de plateforme de production grâce à des résidences. Sont alors présentes de grandes compagnies de renommée internationale (en résidence pour deux à trois mois) et des compagnies plus jeunes (dans le cadre des « Quartiers d’été »). C’est ainsi que Merce Cunningham et sa compagnie inaugurent le grand studio Bodinier et que se succèdent des personnalités telles que Régine Chopinot, Maguy Marin, Odile Duboc, Dominique Bagouet, Mathilde Monnier et Jean-François Duroure, Edouard Lock, Hervé Robbe, Philippe Decouflé, Catherine Diverrès et Bernardo Montet, Daniel Larrieu, Trisha Brown, Wim Vandekeybus…
En avril 1988 la nouvelle directrice, Nadia Croquet, continue de développer une politique visant à soutenir la création, avec une ouverture plus spécifique sur l’Europe. En janvier 1993, Joëlle Bouvier et Régis Obadia sont nommés directeurs artistiques du CNDC alors labellisé CNDC l’Esquisse.
Le CNDC, devenu centre chorégraphique national (CCN) dans les années 1990, renforce sa mission de pôle chorégraphique grâce à la production de spectacles et à son rôle de conseiller artistique tout en poursuivant la formation. Parallèlement, de 1986 à 2006, il travaille avec le Nouveau Théâtre d’Angers, centre dramatique national, pour proposer une programmation de spectacles chorégraphiques, accroissant ainsi l’audience et la lisibilité de la danse auprès des publics en multipliant les regards sur la création contemporaine.
En février 2004, le CNDC est placé sous la direction de la chorégraphe Emmanuelle Huynh, il entend alors perpétuer la tradition de l’expérimental propre à la danse contemporaine et proposer une école en lien avec les dynamiques de la création contemporaine. A partir de 2011, l’Ecole du CNDC est dotée de deux formations d’envergure, l’une conduit au Diplôme national supérieur professionnel de danseur (DNSPD) et à la licence, la seconde prépare à un master.
Robert Swinston, nommé en 2012 directeur artistique du CNDC par le Conseil d’administration, prend ses fonctions en janvier 2013. Créer et encourager la création, faire fructifier l’héritage de Merce Cunningham, programmer des spectacles dans des esthétiques variées, former des artistes autonomes, polyvalents et d’un haut niveau ainsi que favoriser l’émergence de nouveaux talents, tel est l’objet de son projet pour le CNDC. Transmettre aux publics les fondements d’une démarche de création, sensibiliser les jeunes et faire rayonner le CNDC tant à l’échelle locale, que nationale et internationale, tels sont les objectifs de Robert Swinston pour le CNDC.
Les directeurs du CNDC depuis sa création :
Alwin Nikolais (de septembre 1978 à juillet 1981)
Viola Farber (de septembre 1981 à juillet 1983)
Michel Reilhac (de mars 1984 à décembre 1987)
Nadia Croquet (de mars 1988 à décembre 1991)
Joëlle Bouvier et Régis Obadia (de janvier 1993 à juin 2003)
Emmanuelle Huynh (de février 2004 à décembre 2012)
Robert Swinston (de janvier 2013 à juin 2020)
Noé Soulier depuis juillet 2020