La vie de Thierry Micomyiza est inscrite depuis l’enfance dans la migration et plus encore l’absence d’ancrage possible dans

un lieu légitime reconnu. Né au Sud Kivu en terres Mwenga, il a grandi apatride jusqu’à la migration via le Rwanda et la Tanzanie, vers Mayotte. A 19 ans, avec la danse, il veut faire exploser le silence de la violence qui contraint cette vie.

Coeur d'éléphant interroge les émotions par le prisme de l'histoire de l'humanité et des conséquences de nos actes.

Comment encaissons-nous les coups et comment gérons-nous émotionnellement les retombées ?

Coeur d’éléphant est un symbole de puissance et d’humilité, face aux turbulences de nos vies mouvementées, dans ses

tumultes intérieurs.

Je suis un être humain !

Micomyiza Pacifique Thierry « KUPAWU » (Congo RDC, Mayotte) Artiste en Service Civique au Royaume Des Fleurs/KazyaDance, il commence son parcours d’artiste très jeune en travaillant avec les compagnies de danse traditionnelle et Le ballet national au Congo où il a acquis divers certificats en tant que danseur contemporain. Aujourd’hui, reconnu refugié en France, il s’est inspiré de son histoire vraie en créant la pièce « INSIDE », un DUO avec Monalysa Chance, prémierement présentée à la Nuit Chorégraphique, un projet en collaboration avec KazyaDance en Octobre 2022. Il participe dans la création en cours »La Meute » de Djodjo Kazadi. Il s’est nourri des connaissances de divers artistes à Travers des atéliers et laboratoires artistiques au sein du Royaume Des Fleurs/KazyaDance, dont: Djodjo Kazadi, Anne-Laure Constantini, Eric Languet, Androa Mindre, Jean Christophe Lanquetin, François Duconseille, Jeff Ridjali et L’équipe pédagogique de KazyaDance. Il est maintenant en création de deux projets parallèles en cours « Le Coeur d’éléphant » et « Le livre de Multifaces ». 

La compagnie Kazyadance

Djodjo Kazadi crée la compagnie Kazyadance en 2005 à Kinshasa. En 2009 il installe sa compagnie en région parisienne, à Montreuil et ensuite à Malakoff.Il s’installe à Mayotte en 2015, et depuis 2017, il dirige la fabrique artistique Le Royaume des Fleurs. Un espace de recherche, de création et de médiation culturelle.

LALANBIK-CDC OCÉAN INDIEN
CONSTRUIT UNE PLATEFORME CHORÉGRAPHIQUE À LA RÉUNION, DANS L’OCÉAN INDIEN.

LA DANSE, COMME L’OCÉAN VASTE, RICHE, VIVANT, OUVRE LES IMAGINAIRES, DÉPLOIE LES CORPS, TRANSFORME LES REGARDS, RELIE LES INFINIS.

LALANBIK - Centre de développement chorégraphique - océan Indien, CDCN en préfiguration, implanté à La Réunion à Saint-Pierre, capitale du Sud, est engagé auprès des artistes et populations pour la valorisation du patrimoine chorégraphique vivant à La Réunion et dans l’océan Indien. 

Avec les acteur·ice·s de la zone, Lalanbik construit une plateforme chorégraphique dans l’océan Indien – IOCAN- visant à renforcer la circulation des artistes et des oeuvres au niveau régional, national et international, à constituer un espace économique viable, à renforcer les capacités professionnelles et de production. 

En décembre 2020, le Ministère de la Culture-DAC Réunion, la Région Réunion, le département de la Réunion, la ville de Saint-Pierre et Lalanbik ont élaboré une convention pour l’accompagnement de Lalanbik vers la création d’un Centre de Développement Chorégraphique National - océan Indien, implanté à Saint-Pierre à La Réunion. 

En septembre 2021, Lalanbik s’est installée à Saint-Pierre et ancre son activité dans la friche patrimoniale de l’ancienne usine de cannes à sucre à Pierrefonds, au théâtre qui devient un lieu dédié à la danse, avant de lancer un programme architectural pour la réhabilitation des anciennes écuries et leur transformation en lieu public de danse. 

Lalanbik a également remporté en 2022 avec ses partenaires italien Hydea et mozambicain OPCA, le marché quinquennal de développement des ICCs de la COI (Commission océan Indien) ; Lalanbik a commencé à déployer en 2023 les activités directement liées à ce programme ; avec le lancement en production de la plateforme numérique des ICCs de zone océan Indien baptisée kiltir.org et, la création d’un cursus pour la danse entre Maurice et les Comores. 

2023 a été l’année d’affirmation des missions de Lalanbik en tant que futur CDCN ; à ce titre, Lalanbik a produit et co-produit des oeuvres, organisé des représentations publiques, développé des programmes artistiques pour les jeunes et moins jeunes, s’est attaché à la formation professionnelle dans le secteur chorégraphique, s’est équipé d’une billetterie et a créé sa plateforme numérique pour la danse dans l’océan Indien, Lalanbik.re, où sont diffusés l’activité de la structure et un espace numérique et audiovisuel peau numérique, en tant que vitrine pour son biotope chorégraphique et une collection de vidéo.