Boléro (1977)
1977 - Réalisateur-rice : Botteldoorn, Willy
Chorégraphe(s) : Béjart, Maurice (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse
Boléro (1977)
1977 - Réalisateur-rice : Botteldoorn, Willy
Chorégraphe(s) : Béjart, Maurice (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse
Boléro (1977)
Filmée en 1977, cette version du Boléro est interprétée par le Ballet du XXème siècle avec comme danseuse principale Maya Plisetskaya.
«Mon Boléro», disait Ravel, « devrait porter en exergue : Enfoncez-vous bien cela dans la tête ».
Plus sérieusement, il expliqua :
« En 1928, sur la demande de Mme Rubinstein (Ida Rubinstein, célèbre danseuse et actrice russe), j’ai composé un boléro pour orchestre. C’est une danse d’un mouvement très modéré et constamment uniforme, tant par la mélodie que par l’harmonie et le rythme, ce dernier marqué sans cesse par le tambour. Le seul élément de diversité y est apporté par le crescendo orchestral».
Maurice Béjart précise en ces termes sa conception de l’œuvre de Ravel: « Musique trop connue et pourtant toujours nouvelle grâce à sa simplicité. Une mélodie – d’origine orientale et non espagnole – s’enroule inlassablement sur elle-même, va en augmentant de volume et d’intensité, dévorant l’espace sonore et engloutissant à la fin la mélodie ».
Sans vouloir décrire davantage ce ballet évident par lui-même, remarquons que Maurice Béjart, dans un style très différent, rejoint l’esprit du Sacre du printemps, en ce sens qu’à l’inverse de la plupart de ceux qui ont illustré chorégraphiquement le Boléro avant lui, il répudie toutes les facilités du pittoresque extérieur pour exprimer uniquement – mais avec quelle force! – l’essentiel.
Maurice Béjart confie le rôle central – la Mélodie – tantôt à une danseuse, tantôt à un danseur. Le Rythme est interprété par un groupe de danseurs.
Béjart, Maurice
Au début des années 50, à Paris, Maurice Béjart chorégraphie pour sa première compagnie, Les Ballets de l’Etoile. En 1960, il crée à Bruxelles le Ballet du XXe Siècle. Un quart de siècle plus tard, il déplace sa compagnie à Lausanne, c’est la naissance du Béjart Ballet Lausanne.
Maurice Béjart naît à Marseille le 1er janvier 1927. Il débute sa carrière de danseur à Vichy en 1946, la poursuit auprès de Janine Charrat, de Roland Petit et surtout, à Londres, au sein de l’International Ballet. A l’occasion d’une tournée en Suède avec le Ballet Cullberg (1949), il découvre les ressources de l’expressionnisme chorégraphique. Un contrat pour un film suédois le confronte une première fois avec Stravinsky, mais, de retour à Paris, il se fait la main sur des pièces de Chopin sous l’égide du critique Jean Laurent. Le danseur se double dès lors d’un chorégraphe.
En 1955, à l’enseigne des Ballets de l’Étoile, il sort des sentiers battus avec « Symphonie pour un homme seul ». Remarqué par Maurice Huisman, le nouveau directeur du Théâtre Royal de la Monnaie, il règle un triomphal « Sacre du printemps » (1959).
En 1960, Maurice Béjart crée, à Bruxelles, le Ballet du XXe Siècle (1960), une compagnie internationale à la tête de laquelle il sillonne le monde entier, tandis que la liste de ses créations s’allonge : Boléro (1961), Messe pour le temps présent (1967) et L’Oiseau de feu (1970).
1987, le Ballet du XXe Siècle devient le Béjart Ballet Lausanne. Le grand chorégraphe s’installe dans la capitale olympique. En 1992, il décide de réduire la taille de sa compagnie à une trentaine de danseurs pour “retrouver l’essence de l’interprète” et, la même année, il fonde l’Ecole-Atelier Rudra Béjart. Parmi les nombreux ballets créés pour cette compagnie, citons Le Mandarin merveilleux, King Lear – Prospero, À propos de Shéhérazade, Lumière, MutationX, La Route de la soie, Le Manteau, Enfant-Roi, La Lumière des eaux et Le Presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat.
Metteur en scène de théâtre (« La Reine verte », « Casta Diva », « Cinq Nô modernes », « A-6-Roc »), d’opéras (« Salomé », « La Traviata » et « Don Giovanni »), réalisateur de films (« Bhakti », « Paradoxe sur le comédien »…), Maurice Béjart a également publié plusieurs livres (roman, souvenirs, journal intime, pièce de théâtre). En 2007, à l’aube de ses quatre-vingts printemps, le chorégraphe donne naissance à « La Vie du danseur » racontée par Zig et Puce. Alors qu’il crée ce qui sera sa dernière œuvre, « Le Tour du monde en 80 minutes », Maurice Béjart décède à Lausanne le 22 novembre 2007.
Source : Béjart Ballet Lausanne
En savoir plus : bejart.ch
Botteldoorn, Willy
Boléro (1977)
Chorégraphie : Maurice Béjart
Interprétation : Le Ballet du XXème siècle & Maya Plissetskaya
Musique originale : Maurice Ravel
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : TRM / RTB
Durée : 20'
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Aujourd'hui, l'entreprise vend les catalogues d'EuroArts Music, Stingray, Montréal et Londres, Idéale Audience, Paris et Loft, Munich.
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Le catalogue actuel de diffusion télévisée contient environ 1800 titres ou plus de 2500 heures de matériel qui comprend tous les artistes remarquables de la musique classique et contemporaine des cinq dernières décennies. Le label EuroArts distribue son catalogue avec plus de 700 titres sur Blu-ray Disc et DVD dans le monde entier via les partenaires de distribution Warner Classics (exclusivité mondiale Japon et Corée du Sud), King Records, Japon et Aulos, Corée.
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