Aurevoiretmerci
2001 - Réalisateur-rice : Pasquier, Arnold
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Producteur vidéo : Arnold Pasquier
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Aurevoiretmerci
2001 - Réalisateur-rice : Pasquier, Arnold
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse
Producteur vidéo : Arnold Pasquier
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Aurevoiretmerci
Aurevoiretmerci (2001) est un court métrage d’Arnold Pasquier. Les images ont été tournées le 21 juin 2001 au Théâtre de la Ville (Paris), pendant le solo de Pina Bausch, extrait du spectacle « Danzón ».
Note d’Arnold Pasquier en 2019 :
"Le titre de ce court métrage se réfère à la pièce chorégraphique de Mary Wigman « Abschied und Dank / Au revoir et merci » de 1942. C'est une danse fondatrice de l'expressionnisme allemand, modèle du maître de Pina Bausch, Kurt Jooss. Ce titre fait à la fois référence à cette chorégraphe et au signe d'au revoir qui clôture le solo de Pina Bausch.
L’histoire du tournage de ce film est intimement liée à un projet de documentaire sur le danseur Dominique Mercy que j’ai porté pendant quatre ans, accompagnée par la productrice de l’INA Cati Couteau. Mon souhait de réaliser un film qui suivrait la création d’un spectacle de la compagnie du Tanztheater en s’attachant à un de ses plus illustres interprètes a été « baladé » longuement et c’est au Mistral, le bistrot voisin du Théâtre de la Ville que Dominique Mercy m’informa, en mangeant des spaghettis, que le film ne se ferait pas. Il avait, entre temps, accepté le documentaire de Régis Obadia (« Dominique Mercy danse Pina Bausch », 2003), plus classique et certainement moins envahissant pour la compagnie. A la fois soulagé de trouver une « issue » à cette entreprise, et déçu, j’ai emprunté la caméra vidéo d’un ami, et, sacrilège, j’ai filmé le solo « aux poissons » de Pina Bausch dans le spectacle Danzón qui était à l’affiche cette année-là (et que je connaissais pour l’avoir vu en 1996). Les caméras de cette époque étaient peu sensibles aux basses lumières, et j’ai improvisé, pendant la générale, tentant de capter quelque chose de la danse en choisissant le mode « bougie » de la caméra Sony qui augmentait le grain et produisait un effet stroboscopique dû à une vitesse d’obturation lente. C’est finalement lors d’une deuxième représentation, celle du 21 juin, que je filmais à nouveau le solo, plus assuré et montait ensuite ce plan séquence, geste d’affirmation et d’affection."
Pasquier, Arnold
Arnold Pasquier est un vidéaste et réalisateur de cinéma, né en 1968 à Paris. Il est l’auteur d'une œuvre qui couvre les champs de la fiction, du documentaire, de l'essai et du cinéma expérimental. Il partage son activité entre projets personnels, enseignement et collaborations en tant que chef-opérateur et monteur.
Dès ses études d’arts plastiques et de cinéma, il réalise des essais en Super 8 et en vidéo où il mêle journaux filmés et fictions. À vingt ans, il se rapproche de la danse contemporaine et collabore avec des chorégraphes comme documentariste (Mathilde Monnier, Josef Nadj, Dominique Boivin, Christian Rizzo) et comme danseur (Ami Garmon, Régis Huvier, Felix Ruckert, Julie Desprairies).
En 1997, il est résident au Fresnoy, Studio national des arts contemporains à Tourcoing. En 2004, à la faveur d’une bourse « Villa Médicis hors-les-murs» de l’AFAA, il réalise au Brésil le film de long métrage « Celui qui aime a raison ». Cette expérience marque un intérêt pour la représentation de la ville et de l’architecture qui se développera notamment avec « L'Italie » (2012) ou « Borobudur » (2015), et avec plusieurs projets en lien avec l'oeuvre et la pensée de l'architecte Lina Bo Bardi (2016-2019).
Biographie sensible d’Arnold Pasquier par lui-même (2019) :
« Être né rue des Martyrs à Paris ne lui porte pas ombrage. Il passe les premières années de sa vie à jouer, à Paris puis à Yerres, charmante ville de banlieue, avantageusement proche de la capitale. Il aime alors les châteaux-forts et déjà Venise, les ruines, et veut être archéologue. Il incommode les guides de ses questions pressantes et toujours pertinentes lors de visites de sites remarquables, et son père n’hésite pas à le réveiller tôt un dimanche matin pour écouter le cinéaste Jean Renoir parler à la radio. Sa cinéphilie est dévorante et il voue un culte païen à quelques actrices, quelques acteurs, quelques films. Tous les matins sous la douche, il répète la bande-son du film "Les Enfants du paradis". Après s’être essayé à plusieurs sports, c’est la natation qui a ses faveurs et il s’entraine régulièrement au niveau régional puis national. L’option "Arts plastiques" qu’il choisit pour entrer en seconde au Lycée de Montgeron lui offre des rencontres essentielles. Il s’essaye à la création de costumes, tout d’abord pour s’habiller, puis pour agencer des défilés-spectacles qui sont autant d’occasions de convoquer sa cinéphilie et les arts. A Senigallia, en Italie, il rencontre la belle Angela qui est son inspiratrice, son modèle, son actrice. Pour elle, il fait des robes, des films et l'évoque dans son premier roman, "Période Simple", qui rassemble, dans une maison de banlieue, une bande d’amis et d’amants. Sa disparition, sidérante et brutale, remue le champ de ses attentions. Il abandonne la mode qui le lui rend bien, transforme son manuscrit de roman en un scénario de long-métrage et s’adonne plus que jamais aux arts. Il découvre la danse contemporaine dont les spectacles l’enchantent. Il s’en approche en la filmant puis en dansant. La chorégraphie est un contour de son travail et elle s’invite dans l’ensemble d’une œuvre qui croise art vidéo, fiction, documentaire, émission de radio, spectacle. Il collabore régulièrement sur des films comme chef-opérateur ou monteur et enseigne le cinéma dans des écoles d’art, de design et d’architecture. Cette dernière discipline, l'architecture, rassemble en un même lieu ce qui l’attire aujourd’hui : une scène où se construit le rapport entre un lieu et un corps. »
Source : https://arnoldpasquier.com
Aurevoiretmerci
Direction artistique / Conception : Arnold Pasquier
Interprétation : Pina Bausch
Conception vidéo : Montage : Françoise Tubaut - Mixage : Vincent Roux
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Arnold Pasquier
Danse et arts numériques
Partenaires artistiques de K. Danse
La compagnie Dyptik
Les racines de la diversité en danse contemporaine
La filiation «américaine» de la danse moderne [1900-1930] : De la danse libre à la Modern Dance.
QUDUS ONIKEKU : Se réapproprier une mémoire oubliée
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
James Carlès
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
La ronde
De l’importance de la Ronde en danse aujourd’hui.
Le Butô
Une découverte de la danse japonaise du Butô.
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.