Although I live inside... My hair will always reach towards the sun...
2006 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Orlin, Robyn (South Africa)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Although I live inside... My hair will always reach towards the sun...
2006 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Orlin, Robyn (South Africa)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Although I live inside... My hair will always reach towards the sun...
« Comment une femme blanche vivant en Afrique et une femme noire vivant en Europe mettent leur travail en commun... »
Qu’attendre de cette réflexion mise en exergue sous le titre (lui aussi à rallonge) du spectacle de Robyn Orlin et Sophiatou Kossoko ? Absolument tout et n’importe quoi ! Karaoké sur notre Johnny national, danse de strip-tease, jusqu’à la transformation des gradins en petites chutes du Niagara. Non, on ne l’y reprendra plus ! Sophiatou Kossoko a beau avoir choisi sa chorégraphe -rare privilège, force est de constater que l’entreprise n’est pas de tout repos... Entre Robyn Orlin la chorégraphe sud-africaine, qui n’aime rien tant que subvertir l’esthétique classique (le Ballet, l’Opéra...) et Sophiatou Kossoko l’interprète d’origine béninoise (dont nous avons vu le solo Tchouraï qu’elle a écrit pour Germaine Acogny durant la Biennale 2006), passée par les fourches caudines de l’académisme –fût-il contemporain, le solo vire rapidement à la franche explication. Rhabillée en girl du music hall avec perruque afro et combinaison dorée, Sophiatou Kossoko se livre à un mirifique numéro d’interprète contrariée qui se plie aux dingueries de sa boss parce qu’il le faut et qu’elle est « payée pour ça ». Elle maugrée mais s’active. Décoration des gradins de multiples piscines en plastique qu’elle arrose en évoquant les problèmes d’eau en Afrique ; invitation lancée au public de se déchausser, de se laver les pieds avant de danser comme en Afrique au bord de la rivière. En filigrane de ce morceau de bravoure, Robyn Orlin soulève la question de la liberté individuelle et développe une critique de la dictature de l’auteur. Elle se moque aussi d’elle-même, de son autorité, de son message militant, pour souhaiter à chaque interprète d’être son propre sujet. Ce que Sophiatou Kossoko réussit avec brio et une immense drôlerie. Elle entraîne dans sa folie le public pour une aventure aquatique, délirante et complètement loufoque dont on ressort le cœur léger mais les pieds mouillés !
Source : Maison de la Danse de Lyon
Orlin, Robyn
Née en 1955 à Johannesburg, Robyn Orlin a bénéficié de bourses d'études à Londres (London Contemporary Dance School) puis à Chicago (School of Art Institute).
Depuis sa première performance à Johannesburg en 1980, elle est devenue, tout en tentant de redéfinir la chorégraphie et l'art de la scène dans son pays, une des chorégraphes les plus engagées contre l'apartheid.
Partant du principe que « la danse est politique », elle prend en considération dans ses créations la situation sociale et culturelle de l'Afrique du Sud : ses influences, son histoire, ses clivages et ses ruptures. La chorégraphe crée ainsi « une danse iconoclaste qui met les pieds dans le plat », une danse - chronique de la société sud-africaine d'aujourd'hui maniant avec talent l'ironie et la dérision, une danse brassant sans vergogne références et identités, alliant les cultures traditionnelles populaires et la radicalité des avant-gardes, une danse capable de briser la frontière artistes – public en remettant le spectateur au cœur de la création.
Robyn Orlin vient pour la première fois en France en avril 2000 à l'invitation de la Filature, scène nationale de Mulhouse avec « Daddy, I've seen this piece six times before... »
La reconnaissance est immédiate : Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint- Denis, Festival Montpellier danse,Théâtre de la Ville, puis des tournées dans le monde entier.
En 2004, Robyn Orlin participe à l'inauguration du Centre national de la danse à Pantin et crée un solo pour Sophiatou Kossoko dans le cadre du Vif du Sujet.
De septembre 2005 à la fin 2007, Robyn Orlin est accueillie en résidence au Centre national de la Danse de Pantin. En 2005 elle crée « When I take off my skin and touch the sky with my nose, only then I can see little voices amuse themselves... » pièce avec 6 chanteurs d'Opéra sud-africains, puis durant l'été, « Hey dude... i have talent... i'm just waiting for god...,» un solo pour la danseuse-chorégraphe Vera Mantero. « Dressed to kill... killed to dress ...” pour des Swenkas sud-africains, est créée en février 2008 au Festival Dance Umbrella de Johannesburg et est présentée en tournée européenne (Paris, Liège, Luxembourg, Bruxelles, Vienne ...). Robyn Orlin créée une mise en scène de “Porgy & Bess” à l'Opéra Comique à Paris en juin 2008. “Walking next to our shoes... intoxicated by strawberries and cream, we enter continents without knocking...” met en scène les chanteurs de la chorale Phuphuma Love Minus et est créée en février 2009 au festival Dance Umbrella de Johannesburg et reprise dans le cadre du Festival Banlieues Bleues au Théâtre Gérard Philippe de Saint Denis. En septembre 2009, Robyn Orlin crée une pièce au Louvre, avec huit gardiens du musée : “Babysitting Petit Louis”. En 2010, elle crée un solo avec le danseur de hip-hop Ibrahim Sissoko : “Call it... kissed by the sun... better still the revenge of geography” et reprend “Daddy...” au festival Les Hivernales à Avignon et à la Grande Halle de la Villette à Paris.
Les titres et récompenses que reçoit Robyn Orlin pour son travail sont nombreux. En 1999, elle obtient le troisième prix aux Rencontres chorégraphiques de l'Afrique, et en 2000 le prix Jan Fabre de l'œuvre la plus subversive aux Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis. Robyn Orlin a été nommée Chevalier dans l'Ordre National du Mérite le 28 février 2009 par Denis Pietton, Ambassadeur de France à Johannesburg.
En savoir plus :
Ressource électronique de la médiathèque du Centre national de la danse
http://mediatheque.cnd.fr/spip.php?page=mediatheque-numerique-ressource&id=PHO00003887
En savoir plus : robynorlin.com
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Although I live inside... My hair will always reach towards the sun...
Chorégraphie : Robyn Orlin
Interprétation : Sophiatou Kossoko
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Charles Picq, 2006
À corps et à cris
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QUDUS ONIKEKU : Se réapproprier une mémoire oubliée
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
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Latitudes contemporaines
40 ans de rock et danse
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
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Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
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En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
James Carlès
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.