La danse des Inconsolés se trame dans les marges, les  lisières, comme la recherche d’un devenir imperceptible, ou peut-être la  tentative (ou la tentation) d’une impossible figuration. Comment  prendre corps sur scène ? Et comment faire émerger, au-delà de la chair,  tout ce que les corps transportent – ce qui les a traversés, affectés,  bouleversés ? Exposés par fragments, par morceaux, ou gesticulant comme  les marionnettes d’une danse macabre, les trois interprètes cherchent à  convoquer « des instants ineffaçables qui pour toujours perdurent ».  Dans un jeu de glissement entre centre et périphérie, ombre et lumière,  visage et masque, ils s’étreignent, s’affrontent, s’échangent des  gestes, font circuler des états où affleurent l’excitation, le désir, la  violence, la perte. Quelque chose rôde entre eux, qui insiste – la mort  peut-être, ou l’une de ses figurations. À la frontière de la statuaire,  du conte, du rituel sadomasochiste, du corps-à-corps amoureux, Les  Inconsolés dessine un poème chorégraphique proche du mystère antique :  une danse à la lisière de l’effacement, où Eros et Thanatos se mettent à  nu.

Mise à jour janvier 2018

Alain Buffard starts dancing in 1978 with Alwin Nikolaïs at the Centre national de danse contemporaine in Angers. He dances in several productions from Brigitte Farges and Daniel Larrieu, as well as Régine Chopinot, Philippe Decouflé. He realizes a choreography for two plays with Marie-Christine Georghiu, accompanied by the Rita Mitsuko rock group, a first solo "Bleu nuit" in 1988, and Wagner's Master singers of Nuremberg staged by Claude Régy in 1989.

While carrying on his career of dancer, he works as an assistant in Anne de Villepoix 's Gallery for exhibitions on R. Zaugg, Fischli & Weiss, Chris Burden and V. Acconci. At the same time, he is a correspondent for two Norwegian daily papers, for which he covers visual arts events in France. He stops dancing between 1991 and 1996. In 1996 he makes two decisive meetings : one with Yvonne Rainer on the occasion of the updating of her play Continuous Project ­ Altered Daily by the Albrecht KNUST Quatuor, and another one with Anna Haplrin, with whom he is working as the winner of the "Villa Medicis - hors les murs" prize.

In January 1998 he creates "Good boy", his second solo, and then makes in 1999 two trios INtime / EXtime and MORE et encore. "Tout va bien" is premiered in June 2010 at Festival Montpellier Danse and his last piece "Baron Samedi" is created in April 2012 at the Théâtre de Nîmes where he was an associated artist for both seasons 2010-2011 and 2011-2012.

He also realized "My lunch with Anna", a film with Anna Halprin in California with the help of the Ministry of Foreign Affairs in France and le Fresnoy national studio for contemporary arts, where he was associated artist during the season 2004-2005.

Source: Alain Buffard 's website

Rémy Yadan est artiste plasticien vidéaste, performeur et metteur en scène, diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Cergy.
Il  vit et travaille à Paris et dans le Finistère. Il enseigne à l’Institut  Supérieur des Beaux-Arts de Besançon. Ancien pensionnaire de l’Académie  de France à Rome - Villa Médicis et ancien résident de la Cité  Internationale des Arts à Paris, il devient Lauréat 2018/2019 des Résidences Sur Mesure de l’Institut français pour l’Iran. À son retour, Il réalise Ce qu’il reste de la nuit, un opéra performé programmé au théâtre de Vanves en novembre dernier.

Source : http://www.remyyadan.fr