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Giselle

Maison de la danse 2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Masilo, Dada (South Africa)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2010 > 2019

Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon

en fr

Giselle

Maison de la danse 2018 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien

Chorégraphe(s) : Masilo, Dada (South Africa)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2010 > 2019

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Giselle

Dada Masilo n’en finit pas de réinventer le répertoire classique. Après ses détonantes versions du Lac des cygnes ou de Carmen, la chorégraphe  surdouée de Johannesburg revisite cette fois Giselle, l’un des grands  ballets romantiques du XIXe siècle. Dans le livret d’origine, écrit par  Théophile Gautier, une jeune paysanne périt suite à la trahison de son  amant, aristocrate déguisé, mais revient d’entre les morts pour le  protéger de la colère vengeresse des Wilis, fantômes de femmes  abandonnées. Point de pardon chez Dada Masilo : auprès d’esprits  traditionnels africains, sa Giselle connaîtra le chagrin et la  vengeance, synonyme, ici, de libération. Percussions africaines et voix  viennent colorer la partition d’origine d’Adolphe Adam, revue par le  compositeur sud-africain Philip Miller. Une relecture ancrée dans le  temps présent, théâtrale et percutante.


Source : Programme de la Maison de la Danse de Lyon

Giselle

Giselle, -"ballet-pantomime en deux  actes" créé à Paris le 28 juin 1841 à l'Académie royale de musique, et  salué dans l'histoire de la danse comme l'apothéose du ballet  romantique- pourrait bien nous sembler aujourd'hui être la plus ancienne  oeuvre chorégraphique du répertoire née de la convergence de multiples  sources créatrices.


Archétype du ballet romantique, Giselle  reprend le grand thème traditionnel de l'amour plus fort que la mort,  motif qui remonte au mythe d'Orphée et Eurydice pour atteindre son  apogée au milieu du XIXe siècle et tout au long des décennies suivantes  dans les drames musicaux de Richard Wagner.


De quoi s'agit-il ? Giselle, fille des  champs naïve et innocente, s'éprend d'un bel inconnu dont elle se croit  aimée en retour. Entourés de leurs amis, tous deux se réjouissent de cet  amour partagé, sous l'oeil jaloux du garde-chasse Hilarion qui soupire  lui-même pour Giselle.


Hilarion découvre qui est le bien-aimé de la  petite paysanne : un jeune noble du nom d'Albrecht. A l'occasion de la  visite du prince accompagné de sa suite pour une partie de campagne, les  deux rivaux s'affrontent, et la véritable identité d'Albrecht est  dévoilée. On apprend de surcroît qu'Albrecht est fiancé à Bathilde,  fille du prince. Giselle, d'une nature déjà des plus fragiles, en perd  la raison.
Elle s'empare de l'épée d'Albrecht pour s'en transpercer le sein avant de se lancer dans une danse mortelle.


L'acte II se déroule au bord d'un étang,  la nuit, dans la forêt. On aperçoit une tombe dont la croix porte  l'inscription "Giselle". C'est le royaume de Myrtha, reine des Willis.  Myrtha est à la tête d'une armée de jeunes vierges mortes, dont les  spectres nocturnes attirent en ces lieux leurs fiancés infidèles jusqu'à  ce que mort s'ensuive. Hilarion lui-même, que Giselle a éconduit, est  attiré en cette heure de la nuit auprès du tombeau de la jeune fille  pour subir ce sort. Survient Albrecht qui vient se recueillir sur la  tombe de Giselle. Ayant appelé la défunte, Myrtha la contraint à prendre  Albrecht dans ses filets en dansant. (...) Au moment où il finit par  être à bout de force, une clochesonne la fin de l'heure des spectres.  Les Wilis doivent regagner leurs tombes. Giselle quitte Albrecht en  sachant qu'elle vient de lui sauver la vie.


Giselle rejoint ainsi ces personnages féminins si chers au romantisme, qui se sacrifient jusqu'à la folie pour leur bien-aimé.


Source : Horst Koegler (traduction Virginie Bauzou), livret ARTHAUS Musik

Masilo, Dada

Née en 1986 à Soweto, township de Johannesburg, Dada Masilo, se forme essentiellement à la Dance Factory de Newton, le quartier culturel de Johannesburg, ainsi qu'à la National School of Art (Johannesburg) et au Jazzart Dance Theater du Cap. En 2005, elle intègre pour deux ans l'école PARTS (Performing Arts Research and Training Studios) d'Anne Teresa de Keersmaeker à Bruxelles où elle découvre entre autres l'univers de Trisha Brown et de Pina Bausch, et crée « The World, My Butt and other big round things ».

De retour en Afrique du Sud, elle crée « Love and other four letter words » en 2008, évocation de la pandémie du Sida, et oriente son travail vers la relecture de ballets classiques (« Roméo et Juliette » en 2008, « Carmen » en 2009), dont elle s'approprie les codes qu'elle travestit, les mélangeant avec humour à d'autres esthétiques chorégraphiques. En 2011, elle reçoit le prix danse Standard Bank Young Award, l'une des récompenses sud-africaines les plus réputées, tandis que le quotidien sud-africain The Star distingue son travail « The Bitter end of Rosemary » en l'inscrivant à la liste des cent plus belles réussites de l'année : elle y interroge le personnage d'Ophélie tiré d' « Hamlet », en donnant à la folie du personnage un caractère de grande vulnérabilité. Ce solo sera la première pièce de D. Masilo visible en France, au festival Anticodes de Brest en mars et au festival Fragile Danse au Théâtre des Bouffes du Nord en novembre 2011. Invité lors de la Biennale de la danse de Lyon en 2012, elle y donne « Swan Lake » largement diffisé sur le territoire français en 2013 et en 2014.

Programmés dans tous les festivals d'Afrique du Sud, notamment au réputé festival Dance Umbrella, les spectacles de Dada Masilo tournent ainsi en Tanzanie, au Mali, au Mexique, en Israël, et en Europe (Belgique, Hollande, Italie, France... ) et rencontrent un succès tant public que critique.

Elle collabore avec de nombreuses personnalités de la scène artistique sud-africaine. Ainsi, en 2013, elle co-signe « Refuse the hour » avec le plasticien et metteur en scène William Kentridge, commande et danse « In creation » au chorégraphe Gregory Maqoma dans le cadre du Sujet à vif à Avignon, ou encore « Deep night » avec P. J. Sabaggha et son collectif The Forgotten Angle. Elle forme également de jeunes danseurs et anime régulièrement des ateliers aux Etats-Unis.

Plasson, Fabien

Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).

C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.

En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.

En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.

Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.


Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson

Giselle

Chorégraphie : Dada Masilo

Musique originale : Philip Miller

Lumières : Suzette le Sueur

Costumes : Donker Nag Helder Dag, Those Two Lifestyle

Autres collaborations : William Kentridge (dessins)

Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production Dada Masilo/The Dance Factory. Coproduction Joyce Theater’s Stephen and Cathy Weinroth Fund for New Work, Hopkins Center- Dartmouth College, Biennale de la danse de Lyon 2018, Sadler’s Wells - Londres, La Bâtie / Festival de Genève

Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Fabien Plasson, 2018

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