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Cendrillon

Numeridanse 2007 - Director : Grimm, Thomas

Choreographer(s) : Noureev, Rudolf (Russian Federation)

Present in collection(s): Numeridanse

en fr

Cendrillon

Numeridanse 2007 - Director : Grimm, Thomas

Choreographer(s) : Noureev, Rudolf (Russian Federation)

Present in collection(s): Numeridanse

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Cendrillon

« Lorsque Petrika Ionesco m’a soufflé l’idée d’une Cendrillon  hollywoodienne, j’ai commencé par être très réticent : je craignais une  déformation abusive du conte de Perrault. Dois-je regretter que cette  suggestion se soit insidieusement glissée dans ma tête, au point de ne  plus me lâcher ? J’ai finalement dit oui, et aussitôt j’ai travaillé à  la chorégraphie, en fonction de cette idée.

L’époque est celle des années 30 et 40. Celle d’un moment de la  vie de Prokoviev, où rentré dans son pays, l’URSS, il éprouvait pour  l’Occident une sourde nostalgie. Cendrillon n’est pas très russe. C’est  même ce qu’il a fait de plus occidental. Non seulement la musique dicte  le ton, mais les danses sont décalées par rapport au contexte. C’est ce  décalage que nous avons voulu rendre, en transposant le conte dans  l’univers du cinéma.

Cependant, dans cette version, la mécanique de l’histoire n’a pas  changé. On y retrouve les deux sœurs ridicules et diaboliques, la  terrible marâtre, le père tiraillé entre sa nouvelle femme et cette  jeune fille – Cendrillon – sa fille, dont il sait bien qu’elle est  maltraitée et doit, pour survivre, se réfugier dans le rêve d’une vie  qui lui est interdite.

Tout le drame de Cendrillon, c’est la marche du temps, la peur de  voir son rêve s’écrouler, son bonheur fuir avec sa jeunesse. C’est pour  cela qu’elle se sauve au moment où l’amour la transfigure. Moi-même, je  conçois la vie éternelle comme un luxe suprême !

Le ballet Cendrillon est devenu un rêve de cinéma. Un rêve de  robe blanche, teintée d’un peu de rose pour rendre hommage à  l’innocence, légèrement argentée aussi, parce que Cendrillon est un  personnage d’aujourd’hui, elle ne rêve qu’à une chose : devenir star.  Dans ma version de Cendrillon, la fée s’est alors métamorphosée en  producteur de cinéma, seul personnage de la mythologie moderne capable,  par la magie de son art, de transformer une citrouille en carrosserie de  voiture. » 


Source : Rudolf Noureev – 1986

En savoir plus : noureev.org

Noureev, Rudolf

Ballet dancer and choreographer Rudolf Nureyev was born, the youngest child and only son to a peasant family of Tatar heritage, on March 17, 1938, in Irkutsk, Russia. When Germany invaded the U.S.S.R., Rudolf and his family evacuated from Moscow to Ufa, Bashkir. Although the family lived in poverty there, Rudolf's mother, Farida, managed to buy a single ticket  and sneak her children into the opera. At his first glimpse of ballerina Zaituna Nazretdinova, Rudolf knew he wanted to become a dancer.


At the age of 11, Nureyev started ballet classes, studying with Anna Udeltsova. A year and a half later, began training with Elena Vaitovich.


Nureyev started dancing professionally as an extra at the local opera when he was 15. From there he landed a job with the corps de ballet and toured with them in Moscow. 


When Nureyev turned 17, he was accepted into the Leningrad Ballet School, where Alexander Ivanovich Pushkin became his teacher. When he graduated, Nureyev accepted a soloist contract with the Kirov Ballet in St. Petersburg and debuted opposite Natalia Dudinskaya. Over the next few years, he danced an additional 15 major roles in productions at the Kirov Theater, including The Sleeping Beauty and Swan Lake.


In 1961, Nureyev and the Kirov company toured in Paris. That year, he also made his London debut at ballerina Margot Fonteyn's yearly gala for the Royal Academy of Dancing. As a result, Nureyev was invited to dance with Fonteyn during the following year's gala. Their chemistry as a dance team would captivate audiences and garner large fees for years to come, although the partnership was never exclusive. Nureyev's gallery performance was also the start of his long-lasting relationship with the Royal Ballet, his home base up until the mid-1970s.


Nureyev took his first stab at choreography in 1964 with revised versions of Raymonda and Swan Lake. He would go on to re-choreograph four more ballets during his career.


In 1977 Nureyev was considered for the position of director at the Royal Ballet. At the time, he refused because he wanted to continue his dancing career. Six years later, he accepted the job as ballet director for the Paris Opera, which permitted him to continue dancing six months out of the year. During this time, Nureyev began to take on roles in films such as Valentino and Exposed

In the years preceding his death, Nureyev expanded his repertoire to include orchestral conducting. He died of AIDS on January 6, 1993, in Paris.


Source : Biographies websites


More information : http://www.noureev.org/ 

Grimm, Thomas

Ballet de l'Opéra national de Paris

Le Ballet de l'Opéra de Paris constitue le berceau de la danse  classique. Son origine remonte aux ballets de cour du règne de Louis XIV  et à l'Académie royale de danse, créée en 1661, où furent établis les  principes de base et les codes toujours en vigueur. Ne formant au départ  qu'un seul et même corps (la comédie-ballet), opéra et ballet se sont  peu à peu dissociés et ont pris chacun leur indépendance. L'Opéra a  toujours eu une double vocation de maintien de la tradition classique -  le Ballet de l'Opéra est une compagnie de répertoire - et d'ouverture à  la création contemporaine. Dès le XVIIIe siècle, danseurs et  chorégraphes français allèrent dispenser leur art à travers toute  l'Europe, recevant en retour l'influence de l'étranger (en particulier  d'Italie et de Russie) ; aujourd'hui encore sont invités à l'Opéra les  plus grands chorégraphes et danseurs du moment.


Source : Ivor Guest, Le Ballet de l'Opéra de Paris : Trois siècles d'histoire et de tradition. 2001, Flammarion : Paris. 336p.

Cendrillon

Choreography : Rudolf Nureyev

Interpretation : Agnès Letestu (Cinderella), José Martinez (The Movie Star), Laetitia Pujol and Stéphanie Romberg (The Sisters), Stéphane Phavorin (The Mother), Wilfried Romoli (The Producer)

Stage direction : Petrika Ionesco

Original music : Sergueï Prokofiev (1945)

Lights : Guido Levi

Costumes : Hanae Mori

Production / Coproduction of the choreographic work : Opera national de Paris

Production / Coproduction of the video work : Telmondis, Coproduction Opera national de Paris ; France 2 ; Thirteen/WNET New York ; Opus Arte

Telmondis

Créé en 1972 et dirigé par Antoine Perset depuis 2004, Telmondis est l'un des plus grands producteurs audiovisuels français de spectacles vivants haut de gamme : opéra, ballet, théâtre et cirque de renommée mondiale, spectacles musicaux, danse classique et contemporaine, jazz, musiques du monde et documentaires.


En savoir plus : www.telmondis.com

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