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Set and Reset / Reset [extrait-transmission 2017]

CN D - Centre national de la danse Danse en amateur et répertoire 2017 - Réalisateur-rice : Zeriahen, Karim

Chorégraphe(s) : Brown, Trisha (United States)

Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , Danse en amateur et répertoire

Producteur vidéo : Centre national de la danse

Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin

en fr

Set and Reset / Reset [extrait-transmission 2017]

CN D - Centre national de la danse Danse en amateur et répertoire 2017 - Réalisateur-rice : Zeriahen, Karim

Chorégraphe(s) : Brown, Trisha (United States)

Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , Danse en amateur et répertoire

Producteur vidéo : Centre national de la danse

Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin

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Set and Reset / Reset [transmission 2017]

Extrait remonté par la compagnie De l’Air dans l’Art (Longjumeau), responsables artistiques Ghislaine Tétier et Philippe Chevalier dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2016)


Le groupe
Ghislaine Tétier, professeur et chorégraphe, initie en 2008 la compagnie de l’Air dans l’Art, à Longjumeau (91). Le groupe rassemble des amateurs et des étudiants en relation avec l’université Paris-Sud-Orsay. Il a déjà opéré de nombreuses reconstructions de pièces comme Rien ne laisse présager de l’état de l’eau, d’Odile Duboc, en 2009, ou Jours étranges, de Dominique, en 2013. Ghislaine Tétier met aussi en scène ses propres pièces avec la compagnie composée d’une vingtaine de danseurs. 


Le projet
Remonter un extrait de Set and Reset (1983) dépasse le simple apprentissage de pas dans l’esprit de l’œuvre de Trisha Brown. Il s’agit, parallèlement aux phrases dansées, d’incorporer le processus de composition de la chorégraphe américaine tout en surfant sur les règles du jeu comme « rester simple, jouer avec la visibilité et l’invisibilité, rester sur le bord du plateau ou encore agir à l’instinct... »

Pour les danseurs du groupe, ce challenge entre improvisation et écriture a été l’un des motifs de leur choix. Romain Panassié et Fabien Monrose, notateurs, transmettent les clés de la fabrique du geste selon l’auto-baptisée « locomotive de l’abstraction ». 


La chorégraphe
La chorégraphe américaine Trisha Brown (1936-2017), à la tête de la Trisha Brown Dance Company depuis 1970, a tracé un parcours d’exception depuis les années 60. Passée par la performance et l’expérimentation post-modern, puis par l’écriture pure pour la boîte noire du théâtre et la mise en scène d’opéra, cette femme de tempérament a aussi ciselé une écriture flexible et anguleuse, swing et complexe, qui « utilise de façon démocratique toutes les parties du corps ». Collaboratrice des plasticiens Robert Rauschenberg et Donald Judd, elle laisse un héritage de premier plan dont l’imagination vigoureuse ne cesse de contaminer les nouvelles générations. 


Générique

Création le 20 octobre 1983 à la Brooklyn Academy of Music, Howard Gilman Opera House à New York
Pièce pour 14 interprètes Ariana Daub, Amanda McNussen, Nathan Broberg, Staci Hughes, Anne Marie Kristensen, Lindsey Lollie, Mersiha Mesihovic, Katherine Morales, Lindsay Newton, Stephen Patterson, Jose Trujillo, Lorraine White, Adam Wile, Chelsea Yarnell
Musique Laurie Anderson, Long Time No See
Durée originale  28 min

Brown, Trisha

(1936-2017)

Trisha Brown, l'une des principales inspiratrices de la postmodern dance, s'est faite connaître du public, avec ses premières performances réalisées au Judson Dance Theater de New York dans les années 60. En compagnie d'artistes avec lesquels elle partage une communauté d'esprit, Yvonne Rainer, Steve Paxton et Simone Forti, elle repousse les limites du mouvement imposé jusqu'alors à la chorégraphie et transforme ainsi la danse moderne d'une manière définitive. Ce "lieu qui a révolutionné la danse", selon un critique de l'époque, est alors imprégné d'un esprit d'indépendance et de total irrespect envers la gestuelle affectée de l'époque, qualités qui sont toujours présentes chez Trisha Brown, même quand elle présente son travail dans les grands opéras du monde entier.
 

Avec sa compagnie, fondée en 1970, elle commence par explorer le territoire de son quartier new-yorkais d'adoption, Soho, en créant des pièces spécialement conçues pour des lieux alternatifs, toits et façades d'immeubles, où elle flirte avec la gravité, s'y pliant ou s'en affranchissant. Avec « Man Walking Down the Side of a Building », tout en annonçant la nouvelle manière de voler qu'elle a par la suite développée dans son « Orfeo » de Monteverdi, en 1998, elle inspire le travail de nombreux chorégraphes et metteurs en scène en quête de lieux insolites et déroutants pour faire évoluer les corps. Elle commence très tôt à explorer ses idées complexes sur le mouvement en travaillant à plusieurs pièces regroupées par cycles. En 1983, avec « Set and Reset », en collaboration avec Robert Rauschenberg et Laurie Anderson, elle complète son premier cycle de travail, « Unstable MolecularStructures », et établit le style géométrique fluide bien qu'imprévisible qui est une marque de son travail. Suit la « Valiant Serie », implacablement athlétique, peut-être le mieux incarnée par « Newark », oeuvre puissante dans laquelle elle pousse ses danseurs à leurs limites physiques et explore pour la première fois un mouvement sexué. Ensuite vient l'élégant et mystérieux cycle intitulé « Back to Zero », dans lequel la chorégraphe s'éloigne d'une virtuosité concrète pour investir le mouvement inconscient, cycle qui comprend le classique « For MG. : The Movie ».
 

Inspirée par l'expérience de l'opéra qu'elle connût grâce à Lina Wertmüller, qui l'invite à créer la chorégraphie de « Carmen », Trisha Brown se tourne vers la musique classique avec le dessein de mettre en scène sa propre production lyrique. « MO.», créé sur la monumentale Offrande Musicale de Jean- Sébastien Bach. 1998 voit la création mondiale à Bruxelles de sa production de l' « Orfeo » de Monteverdi, suivie par une tournée à guichet fermé à Londres, Paris, Aix-en- Provence et New York. Par la suite, Trisha Brown s'est adjointe deux nouveaux collaborateurs, l'artiste visuel Terry Winters et le compositeur Dave Douglas, pour donner naissance à une trilogie chorégraphique s'appuyant sur les sons et structures de la musique jazz. Complétée par l'éclairagiste Jennifer Tipton, cette équipe artistique a conçu une oeuvre à la fois pleine de sensualité et d'une totale modernité : « El Trilogy ». Parmi ses projets, une collaboration avec le chanteur Simon Keenlyside, créateur du rôle-titre de « l'Orfeo », pour une série « New Visions » au Lincoln Center et la mise en scène du nouvel opéra de Salvatore Sciarrino, « Luci mie Traditrici ». En 2002, une reprise pour une tournée internationale de « l'Orfeo » et l'organisation d'une importante exposition, consacrée à une autre facette de Trisha Brown, celle de la plasticienne, abordant aussi son influence sur les artistes avec qui elle a travaillé au fil des ans.
 

Trisha Brown est la première femme chorégraphe à avoir reçu une bourse de la Fondation MacArthur. Elle est également lauréate de nombreuses autres récompenses, parmi lesquelles cinq bourses du Centre National des Arts et deux bourses de la Fondation John Simon Guggenheim. En 1988, elle est nommée Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français puis, en janvier 2000, est élevée à la dignité d'Officier. Elle obtient en 1994 le Prix du Festival Américain de Danse Samuel H. Scripps et, à l'invitation du président Clinton, participe aux travaux du Conseil National des Arts de 1994 à 1997. En 1999, elle reçoit le Prix du Gouverneur de l'Etat de New York. Trisha Brown est également lauréate de nombreux doctorats honoris causa et membre honoraire de l'Académie Américaine des Arts et des Lettres.


Trisha Brown est décédée le 18 mars 2017 à San Antonio, au Texas.
 

Source : Site de la compagnie Trisha Brown

En savoir plus : trishabrowncompany.org

Zeriahen, Karim

Un autre mouvement

Des images du spectacle vivant au vivant des images, le réalisateur et artiste vidéaste Karim Zeriahen semble avoir trouvé le chemin le plus court. Depuis le début des années 90, où il embarque sur la tournée Sud-Américaine du Cargo avec Philippe Decouflé, il met en mouvement l'art de la scène, la danse contemporaine le plus souvent.

Karim Zeriahen entame un compagnonnage fructueux avec Mathilde Monnier installée à Montpellier. Stop, Videlilah ou Le jour de nuit, courts films adaptés de créations de la chorégraphe puis La place du singe, captation d'un duo vivifiant où Mathilde Monnier y donne la réplique à l'écrivaine Christine Angot sont les témoins de ces échanges. A chaque fois la caméra de Karim Zeriahen investit ses territoires en mouvement, une gestuelle non pas figée mais magnifiée.

Le chorégraphe Herman Diephuis rejoint bien vite cette galerie de portraits dansants. On aura vu également des documentaires qui d'Albert Maysles à Hubert de Givenchy de Joe Dalessandro à Paul Morrissey imposent la signature de Karim Zeriahen. Une manière de filmer à la gestuelle assurée. Aujourd'hui, le réalisateur s'attache dans un projet nouveau à "aller chercher au delà des traits physiques dans les infimes mouvements du langage du corps". Soit une collection de portraits filmés comme autant de pièces uniques qui ne sont pas sans rappeler la tradition des portraits de maîtres ou de commande. Ces tableaux vivants voient les modèles poser devant la caméra de Karim Zeriahen pendant un temps donné quasiment immobiles laissant apparaître d'infimes traces de respiration, de battements de cils, de mouvements d'yeux. Filmés  puis retransmis en boucle sur une écran plat doté d'une carte mémoire.

Avec cette collection en train de se constituer, Karim Zeriahen s'interroge, à sa façon documentaire autant que plasticienne, sur ce monde virtuel abreuvé d'images. En prenant le temps de la pause, et ses modèles avec lui, il questionne notre regard.
A vue d'œil.


Source : Philippe Noisette, Site internet de Karim Zeriahen


En savoir plus : www.karimzeriahen.com

Set and Reset / Reset [transmission 2017]

Chorégraphie : Trisha Brown

Interprétation : Nathalie Adam, Delphine Benaouïch, Sarah Besnainou, Laurent Carton, Héloïse Chamalet, Paméla Chavez, Lilian Durey,
 Émilie Fernandes, Gérald Forhan, Marion Franquet, Marlène Guiheneuc, Yaël Heynderickx, Valérie Hilt, 
Astrid Lachiver, Isabelle Lecourtois, Catherine Paterakis, Raphaëlle Sablic, Solène Tran

Musique originale : Laurie Anderson, Long Time No See

Autres collaborations : Extrait remonté par la compagnie De l'Air dans l'Art (Longjumeau), responsables artistiques Ghislaine Tétier et Philippe Chevalier dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2016) - Stuart Shugg, assisté de Fabien Monrose et Romain Panassié

Durée : 4 minutes

Danse en amateur et répertoire

Danse en amateur et répertoire est un programme d’accompagnement de la  pratique amateur au-delà du cours de danse et de la phase  d’apprentissage technique. Destiné à des groupes de danseurs amateurs,  il ouvre un espace de partage pour ceux qui désirent approfondir une  pratique et une connaissance de la danse en relation avec son histoire.


Laurent Barré
Responsable du service Recherche et Répertoires chorégraphiques
Anne-Christine Waibel
Assistante du service Recherche et Répertoires chorégraphiques
+33 (0)1 41 83 43 96 
danse-amateur-repertoire@cnd.fr


Source : CN D

En savoir plus : https://www.cnd.fr/fr/page/323-danse-en-amateur-et-repertoire-programme-d-aide

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