Decodex [transmission 2017]
2017 - Réalisateur-rice : Zeriahen, Karim
Chorégraphe(s) : Decouflé, Philippe (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , Danse en amateur et répertoire
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Decodex [transmission 2017]
2017 - Réalisateur-rice : Zeriahen, Karim
Chorégraphe(s) : Decouflé, Philippe (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , Danse en amateur et répertoire
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Decodex [transmission 2017]
Extrait remonté par l’Atelier chorégraphique (Deuil-la-Barre), responsable artistique Christine Léger, dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2016)
Le groupe
Initié en 2009, à Deuil-la-Barre, en Île-de-France, coordonné par Christine Léger, ce groupe de huit danseuses formées en danse contemporaine et dont la moyenne d’âge tourne autour de 50 ans, est curieux de tous les univers chorégraphiques. Il a rencontré et plongé dans l’écriture d’Alban Richard, celle des frères Ben Aïm ou encore de Christian Bourigault. Soucieux de développer un travail sur l’écoute, l’être ensemble, le partage des connaissances, il se produit plusieurs fois par an sur scène.
Le projet
Decodex (1985), de Philippe Decouflé, déroule un monde merveilleux de créatures mirifiques, d’apparitions cocasses à la démesure de l’imaginaire sans limites du chorégraphe. Explorer l’étrangeté, l’humour et traverser les strates de ce spectacle qui connut un immense succès, fait partie des objectifs du groupe qui collaborera avec les danseurs Éric Martin et Alexandra Naudet, interprètes de premier plan de la compagnie DCA.
Le chorégraphe
Personnalité incontournable de la danse contemporaine depuis le début des années 80, porte-étendard d’une certaine idée du populaire et du savant dans l’art, Philippe Decouflé, passé au début des années 80 par le CNDC d’Angers dirigé par le maître américain multimédia Alwin Nikolais, hybride la danse, la vidéo, le texte, les lumières et les jeux optiques dans des spectacles joyeusement fantasmagoriques. À la tête de sa compagnie DCA depuis 1983, installé à la Chaufferie, à Saint-Denis (93), il maintient la haute pression d’un geste chorégraphique artisanal et savant, soufflé par un tempérament aventureux et libre.
GÉNÉRIQUE
Création du 15 au 19 juillet 1995 dans la cour du Château Borely à Marseille, dans le cadre du Festival de Marseille
Pièce pour 10 interprètes Christine Bombal, Brad Denys, Éric Martin, Alexandra Naudet, Irma Omerzo, Nancy Rusek, Christophe Salengro, Olivier Simola, Rosalba Torres, Christophe Waksmann
Musique Hughes de Courson, Sébastien Libolt, Manuel Coursin et Antoine Lengo
Durée originale 75 min
Decouflé, Philippe
Danseur, chorégraphe. Né à Paris, le 22 octobre 1961.
Après s’être formé au cirque, au mime et à la danse contemporaine, Philippe Decouflé fonde en 1983 la compagnie DCA. Avec des influences aussi variées que le Ballet triadique, Tex Avery, Alwin Nikolaïs ou Groucho Marx, il trouve une signature hybride, entre mouvement, machinerie de théâtre et magie du cinéma. Il créé des spectacles comme "Codex", "Triton" ou "Shazam!" mais orchestre aussi des événements populaires comme les cérémonies des Jeux Olympiques d’Albertville (1992), du 50e Festival de Cannes (1997) ou La Mêlée des mondes pour la Coupe du monde de rugby (2007).
Source : Site de la Cie DCA
En savoir plus : cie-dca.com
Zeriahen, Karim
Un autre mouvement
Des images du spectacle vivant au vivant des images, le réalisateur et artiste vidéaste Karim Zeriahen semble avoir trouvé le chemin le plus court. Depuis le début des années 90, où il embarque sur la tournée Sud-Américaine du Cargo avec Philippe Decouflé, il met en mouvement l'art de la scène, la danse contemporaine le plus souvent.
Karim Zeriahen entame un compagnonnage fructueux avec Mathilde Monnier installée à Montpellier. Stop, Videlilah ou Le jour de nuit, courts films adaptés de créations de la chorégraphe puis La place du singe, captation d'un duo vivifiant où Mathilde Monnier y donne la réplique à l'écrivaine Christine Angot sont les témoins de ces échanges. A chaque fois la caméra de Karim Zeriahen investit ses territoires en mouvement, une gestuelle non pas figée mais magnifiée.
Le chorégraphe Herman Diephuis rejoint bien vite cette galerie de portraits dansants. On aura vu également des documentaires qui d'Albert Maysles à Hubert de Givenchy de Joe Dalessandro à Paul Morrissey imposent la signature de Karim Zeriahen. Une manière de filmer à la gestuelle assurée. Aujourd'hui, le réalisateur s'attache dans un projet nouveau à "aller chercher au delà des traits physiques dans les infimes mouvements du langage du corps". Soit une collection de portraits filmés comme autant de pièces uniques qui ne sont pas sans rappeler la tradition des portraits de maîtres ou de commande. Ces tableaux vivants voient les modèles poser devant la caméra de Karim Zeriahen pendant un temps donné quasiment immobiles laissant apparaître d'infimes traces de respiration, de battements de cils, de mouvements d'yeux. Filmés puis retransmis en boucle sur une écran plat doté d'une carte mémoire.
Avec cette collection en train de se constituer, Karim Zeriahen s'interroge, à sa façon documentaire autant que plasticienne, sur ce monde virtuel abreuvé d'images. En prenant le temps de la pause, et ses modèles avec lui, il questionne notre regard.
A vue d'œil.
Source : Philippe Noisette, Site internet de Karim Zeriahen
En savoir plus : www.karimzeriahen.com
Decodex [transmission 2017]
Chorégraphie : Philippe Decouflé
Interprétation : Patricia Alcala, Lelia Fremovicci, Catherine Lévy, Pauline Pateau, Véronique Schaal, Sandrine Slimani, Véronique Verguet-Bienvenu
Autres collaborations : Extrait remonté par l'Atelier chorégraphique (Deuil-la-Barre), responsable artistique Christine Léger, dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2016) - Transmission Éric Martin et Alexandra Naudet
Durée : 16 minutes
Danse en amateur et répertoire
Danse en amateur et répertoire est un programme d’accompagnement de la pratique amateur au-delà du cours de danse et de la phase d’apprentissage technique. Destiné à des groupes de danseurs amateurs, il ouvre un espace de partage pour ceux qui désirent approfondir une pratique et une connaissance de la danse en relation avec son histoire.
Laurent Barré
Responsable du service Recherche et Répertoires chorégraphiques
Anne-Christine Waibel
Assistante du service Recherche et Répertoires chorégraphiques
+33 (0)1 41 83 43 96
danse-amateur-repertoire@cnd.fr
Source : CN D
En savoir plus : https://www.cnd.fr/fr/page/323-danse-en-amateur-et-repertoire-programme-d-aide
Les racines de la diversité en danse contemporaine
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La compagnie Vlovajobpru
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
Amala Dianor : danser pour donner à voir
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
James Carlès
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
Le défilé de la Biennale de la danse
La Maison de la Danse de Lyon
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
Danse et musique
Le rapport entre musique et création chorégraphique se décline différemment selon les courants, selon les siècles.