Aller au contenu principal
Retour à la recherche
  • Ajouter à la playlist

Epreuves de danse 2016. Danse Jazz. Variation n°18. Garçon, 2ème option

Epreuves de danse 2016. Danse Jazz. Variation n°18. Garçon, 2ème option

Epreuves de danse. Danse Jazz. Variation n°18. Garçon, 2ème option

Ministère de la Culture et de la Communication
Direction générale de la création artistique


Le DVD des épreuves de danse 2016, sa notice d’accompagnement et le CD sont conçus comme un outil pédagogique qui doit permettre à chaque professeur de transmettre les danses dans le contexte d’une culture chorégraphique.
Aussi, la notice d’accompagnement du DVD présente-t-elle pour chaque chorégraphe, pour chaque musicien, une note biographique qui permettra aux professeurs de situer, auprès de leurs élèves, les auteurs et les interprètes. Par ailleurs, il est particulièrement recommandé de prendre connaissance des commentaires relatifs à chacune des danses. Des chorégraphes reconnus aux professeurs des établissements du secteur public ou du secteur privé, l’éventail des approches chorégraphiques témoigne de la diversité des approches pédagogiques qui sont ou qui peuvent être entreprises.
Les variations de fin de cycle 1 et 2 peuvent faire l’objet d’une adaptation technique de la part des professeurs qui ont une connaissance approfondie de leurs élèves et recherchent pour eux, l’engagement corporel le plus juste. Les variations de fin de cycle 3, DNOP danseur, Bac TMD option danse, EAT, sont des extraits de répertoire et doivent, à ce titre, en respecter l’écriture artistique. Par ailleurs, certaines variations peuvent être dansées indifféremment par un garçon ou une fille, selon le choix de l’élève, du candidat ou du professeur.

EXAMEN D’ENTREE DANS LE CYCLE D’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL
INITIAL DE DANSE (CEPI)
L’examen d’entrée pour le CEPI comporte :
1) Une épreuve éliminatoire (voir le contenu des épreuves dans l’arrêté relatif à l’organisation du cycle d’enseignement professionnel initial de danse).
2) Une épreuve d’admission :
- interprétation de la variation de la fin du 2 èm e cycle,
- interprétation d’une chorégraphie libre,
- un entretien avec le jury.
EXAMENS DE FIN DE CYCLE
Les examens de fin de cycle permettent d’assurer une partie de l’évaluation des élèves (voir schéma d’orientation pédagogique).
Le contenu de ces examens comporte un travail collectif et deux autres épreuves de pratique corporelle dont une variation imposée.
Pour l’année 2016, la DGCA propose les variations imposées dans les disciplines danse classique, danse contemporaine et danse jazz pour :
- la fin du 1er cycle,
- la fin du 2ème cycle,
- la fin du 3ème cycle,
1) à vocation de pratique en amateur (CEC)
2) à vocation pré-professionnelle (DEC, DNOP)
- le baccalauréat TMD option danse *,
- l’examen d’aptitude technique (EAT) au diplôme d’État de professeur de danse.
Ainsi, pour l’examen de la fin du 3ème cycle à vocation de pratique en amateur (qui correspond à l’ancien cursus B), l’équipe pédagogique peut :
• choisir la variation imposée dans un vidéogramme des années précédentes,
• adapter les variations imposées pour le DEC ou DNOP d’une année précédente aux caractéristiques
d’une variation destinée aux élèves d’un cycle à vocation de pratique en amateur,
• composer la variation imposée.
Pour les épreuves autres que la variation imposée, notamment celles relatives au certificat d’études chorégraphiques (CEC) et au diplôme d’études chorégraphiques (DEC ou DNOP), voir le schéma d’orientation pédagogique de 2004 pour la danse.
(*) L’option danse jazz peut être choisie pour le baccalauréat TMD au même titre que les options danse classique et danse contemporaine.

JURYS
Pour la fin du 1 er cycle et la fin du 2 èm e cycle : le jury est présidé par le (la) directeur(trice) ou par le (la) coordinateur(trice) ou directeur(trice) des études chorégraphiques, si celui (celle)-ci n’assure pas en outre les fonctions de professeur(e) de danse dans l’établissement, assisté(e) d’au moins deux personnalités de la danse ou professeur(e)s qualifié(e)s extérieur(e)s à l’établissement, dont l’un(e) au moins est titulaire du C.A. dans la discipline considérée.

Pour l’entrée dans le CEPI : le jury de l’examen d’entrée est composé de la manière suivante :
– le directeur de l’établissement ou d’un établissement du groupement, ou son représentant, président ;
– un ou deux professeurs de l’établissement ou du groupement d’établissements;
– un ou deux personnalités qualifiées extérieures à l’établissement ou au groupement d’établissements. Au sein du jury, deux personnes au moins sont spécialistes de la discipline choisie par le candidat. Les membres du jury sont nommés par arrêté de la collectivité territoriale responsable, ou des collectivités territoriales responsables en cas de groupement d’établissements sur proposition du ou des directeurs des établissements concernés. Pour la fin du 3 ème cycle à vocation de pratique en amateur : le jury est présidé par le (la) directeur(trice) ou par le (la) coordinateur(trice) ou directeur(trice) des études chorégraphiques, si celui(celle)-ci n’assure pas en outre les fonctions de professeur de danse dans l’établissement, assisté(e) d’au moins deux personnalités de la danse ou professeur(e)s qualifié(e)s extérieur(e)s à l’établissement, dont l’un(e) au moins est titulaire du C.A. dans la discipline considérée.
Sur proposition du jury, le (la) directeur(trice) décerne à l’élève l’UV technique du certificat d’études chorégraphiques (CEC). Pour la fin du 3 e cycle d’orientation professionnelle: le jury est présidé par le (la) directeur(trice) ou par le (la) coordinateur(trice) ou directeur(trice) des études chorégraphiques, si celui(celle)-ci n’assure pas en outre les fonctions de professeur de danse dans l’établissement, assisté(e) d’au moins trois personnalités de la danse ou professeur(e)s qualifié(e)s extérieur(e)s à l’établissement, tous(toutes) trois spécialistes de la discipline évaluée dont deux au moins sont titulaires du C.A. dans celle-ci.
Sur proposition du jury, le (la) directeur(trice) décerne à l’élève l’ UV technique du diplôme d’études chorégraphiques (DEC ou DNOP). Pour l’évaluation des disciplines complémentaires obligatoires (formation musicale, histoire de la danse, anatomie-physiologie) et au choix (voir schéma d’orientation), le jury est composé du (de la) directeur(trice) de l’établissement ou du (de la) coordinateur(trice) ou directeur(trice) des études chorégraphiques, si celui (celle)-ci n’assure pas en outre les fonctions de professeur de danse dans l’établissement, et d’un(e) professeur(e) de la discipline. L’élève qui obtient une note au moins égale à 10 (ou plus selon règlement des études) sur 20, se voit décerner l’UV correspondante. Le (la) directeur(trice) de l’établissement décerne le diplôme d’études chorégraphiques, qui peut comporter une mention, à l’élève qui a obtenu les cinq UV. Il est envisageable que la mise en réseau des établissements conduise entre autres à la désignation de jurys communs à plusieurs structures.

DANSE JAZZ

Variation n° 18
Fin du 3ème cycle, DNOP danseur, Bac TMD option danse, EAT
garçon – 2ème option
(reprise 2015)
Chorégraphe : Reney DESHAUTEURS
Transmetteur : Francis GAREAU DEMARAY
Compositeur : Jacob PASTORIUS
Interprète musical : Weather Report, Birdland
Danseur : Ludovic BIBEYRON


Reney DESHAUTEURS (1935-2014)
Guadeloupéen de naissance, il passe toute son enfance en Guadeloupe au contact de la musique et de la danse, mais la vie économique dans l’île ne lui offre aucun avenir et il s’engage dans l’armée de l’air française. Son contrat achevé, il décide pourtant de danser professionnellement. Dès 1957, Il se forme à Paris auprès de Gene Robinson (élève de Katherine Dunham), à New York avec Luigi au Luigi's Jazz Centre de New York (1962) et s’initie pendant deux ans à la technique de Matt Mattox. Engagé comme danseur et chanteur dans la comédie musicale West Side Story à New York, il tourne dans ce spectacle aux USA et au Canada. À son retour en France en 1964, il collabore avec Dirk Sanders et réalise les émissions de télévision de Jean- Christophe Averty, produites par l'ORTF jusqu’en 1968. Et participe à de nombreuses productions pour la télévision et pour le théâtre. Sa création Dilemma au Théâtre Recamier fait écrire à Dinah Maggie dans le Journal Combat du 22 octobre 1964 « Un vrai ballet avec de la vraie chorégraphie et de la vraie danse ; Reney Deshauteurs a composé une oeuvre déesse, témoignage d’un talent que depuis longtemps avaient découvert en France la télévision et Dirk Sanders. Chaque geste compte, chaque mouvement est véhicule d’une pensée ou d’un sentiment ». On le retrouve également au Théâtre du Châtelet au côté de Jean Richard et Georges Guétary dans Monsieur Carnaval, avec Claire Motte dans l’Oiseau de feu, chorégraphie de Georges Skibine dans une réalisation d’Anne Béranger. Il chorégraphie au même moment le show de Johnny Hallyday et Sylvie Vartan à l'Olympia en 1966, et le spectacle des « For Tops »… il met en scène les artistes de l’émission de télévision Arpèges produite par Michèle Arnaud … Invité comme professeur à l’école de danse de l'Opéra national de Paris par Raymond Franchetti (directeur), il chorégraphie Portrait d’une Étoile avec Claude Bessy et Cyril Atanasoff pour l’émission de télévision d’Aimée Mortimère… Lors de l'ouverture de l'Espace Pierre Cardin avec la compagnie de Dirck Sanders, on peut lire « Un chorégraphe qui ne manque ni de talent, ni de plastique » (extrait de critique Mathieu Galey- Le Parisien Libéré du 6 décembre 1970)…
En 1971, il reprend la comédie musicale Jésus Christ superstar au Théâtre de la Porte Saint-Martin à Paris dans laquelle il chante et danse ; elle restera à l'affiche de nombreux mois (Francis Gareau Demaray en est le danseur principal). En 1986, il crée sa propre compagnie « Le Ballet Jazz National » dans le but de promouvoir la danse jazz …
On lui doit également la belle expérience du « Centre International de Danse Jazz » créée dans les studios de la Victorine à Nice dans les années 1980…

En Europe, on le retrouve comédien au cinéma dans le film Big City Blues tourné à Amsterdam ; danseur soliste dans le film Cléopatra tourné à Rome ; chorégraphe et danseur à ATV à Londres ; danseur à la Ballet Academy, Lia Schubert à Stockolm.
Aux États-Unis, professeur et chorégraphe au Okland City College et Koed TV à San Francisco, Gene Robertson écrit dans le Sun Reporter of San Francisco du 3 mars 1963. « I found Reney's interprétation of jazz rhythms to be as guenuinely exciting as the rhythms themselves ». Il enseigne à New York au Show Case Studio, à l’Igor Yousekevitch School of Ballet et à Steffi Nossen School of Dance. À Los Angeles, il est engagé comme professeur en mai 1968 à « l’American School of Dance Eugene Loring », danse au Greek Theatre et pour des séries TV (avec Julliette Prost, Jonathan Winterset), collabore à des émissions de télévision (CBS-NBC).
À LIRE ÉGALEMENT
Danser pour quoi faire ? de Reney Deshauteurs Édition : 1993 [Le Bourget]
« LA MODERN JAZZ… à bâtons rompus »
Interview Saisons de la danse (novembre 1971)
Avant d’être une école soumise à des règles, la Modern'Jazz n’était, dans les années 50, « que l’expression d’instincts à l’état brut », qui variaient au gré de l’humeur, de l’ambiance du moment et même des origines du danseur. Pour être mieux comprise et suivie par le public, cette forme de danse devait évoluer et pour ce faire, il lui fallait des bases, et des bases classiques, car la danse classique est une des méthodes les plus complètes qui soient pour asseoir toute technique. Le père de la Modern'Jazz, Jack Cole, est un danseur moderne passionné par les danses ethniques qui séduit par les possibilités nouvelles d’expression qu’offrait la danse « négroïde », abandonna les aspects rigides de la danse classique et les mouvements poussés à l’extrême limite des possibilités musculaires et articulaires du danseur. Tous aspects qui contribuent à lui donner une expression « surnaturelle » et lui interdisent bien souvent de s’extérioriser. Jack Cole choisit délibérément de travailler la décontraction, la disponibilité musculaire et de suivre l’inspiration du moment pour créer une forme nouvelle d’expression qui, reposant sur des bases classiques, n’en reste pas moins animée et marquée du sceau de l’humain (morphologie, ambiance : hot ou cool…). Il s’est inspiré des danses hindoues caractérisées par la synchronisation de petits mouvements rapides par l’isolation des bras, des mains, de la tête et du bassin, et des danses espagnoles dans lesquelles les membres supérieurs conservent un maximum de décontraction pendant que les jambes effectuent leurs mouvements propres. C’est ainsi qu’après avoir été simplement une danse « jazz » où n’intervenaient que l’inspiration, l’humeur, ou même l’origine ethnique de quelques individualités, cette danse s’est petit à petit acheminée vers une forme « moderne » et structurée. Elle possède maintenant ses maîtrises, ses écoles, une chorégraphie, une technique et bientôt elle aura un livret que de nombreux professeurs et moi-même cherchons à écrire. Toute cette évolution est due à Jack Cole, à ses successeurs et aujourd’hui à Jérôme Robbins. Dès lors, l’interprétation ne pouvait plus être le fait unique d’un danseur mû par l’inspiration du moment, mais une manière de ballet écrit, qui permet en l’absence de son créateur, de retrouver à volonté le thème chorégraphique fondamental. Cette formule intéressante permet de maintenir la continuité et le renouvellement d’expressions émotionnelles en leur apportant le soutien d’une infrastructure technique. Toutefois, cette forme de danse, attachée à conserver la richesse de l’apport personnel et le potentiel émotionnel de l’interprète, devra se garder de sortir exagérément du cadre imposé par le thème, car certains danseurs, ayant par trop recours à l’improvisation, se laissent entraîner dans une voie par trop « sexy » et ainsi perdent le contact du public…

De même que la quadrille a été la danse d’une époque, la Modern’Jazz s’intègre parfaitement dans notre civilisation. Le corps retrouve sa signification par la liberté de mouvements qui lui est accordée (cela ne veut pas dire qu’il soit suffisant de sacrifier aux seuls mouvements de balancement des bras ou du bassin pour être un « jazz dancer »). En France, certains danseurs classiques ratés, pensant qu’elle suffirait à leur éthique, ont cru pouvoir se révéler par la Modern’Jazz. Leur erreur fut d’oublier que, mauvais interprètes classiques, ils resteraient mauvais danseurs modernes tant qu’ils refuseraient de se plier à une nouvelle discipline venant compléter le bagage technique qu’ils possédaient déjà.
N’oublions pas que, tout comme la danse espagnole, le jazz est un folklore, et n’est pas « jazz’dancer » qui veut. À mes débuts, après avoir appris l’A.B.C. de cette technique, en France, avec un professeur américain, j’eus très vite la certitude que mes possibilités d’enseignement seraient limitées, car je ne retrouvais pas à Paris le « swing » de tous les jours qu’ont les Américains. Il me fallait alors retourner aux origines du jazz, en Amérique, où déjà plusieurs écoles s’affrontaient et pourtant se développaient (pour se confronter, ces écoles avaient besoin de se constituer un langage commun : la technique).
Professeur, j’aspire à retrouver dans ces classes de jeunes cette motivation profonde de ma propre jeunesse alors qu’à force de volonté et d’orgueil nous ressentions tous la joie d’exécuter une, deux, voire trois pirouettes de plus et l’acquis du moment n’était jamais définitif, la difficulté nous attirait. La Modern’Jazz ne doit pas rester ignorée du grand public qui trop souvent a tendance à se rendre complice de nombreuses autres formes, généralement vulgaires, imposées sous l’étiquette jazz ; de plus, les jeunes par leur éducation même sont enclins à refuser les différentes techniques et il leur suffit alors de claquer des doigts pour s’identifier à un des danseurs de « West Side Story ». Or, cette technique indispensable, améliorée sans cesse par de constants et monotones exercices, inlassablement répétés jusqu’à ce qu’ils deviennent en quelque sorte automatiques, arrivera un jour à constituer non plus un enchaînement d’exercices, mais une véritable figure chorégraphique digne d’être intégrée dans un thème.

Francis GAREAU DEMARAY
Il a suivi sa formation en danse classique et jazz au Centre de danse de Rosella Hightower. Parallèlement à cette formation, il étudie la guitare et les percussions au conservatoire de Toulon.
Il est engagé en 1976 à l’Opéra de Toulon où il danse jusqu’en 1979, date à laquelle il entame une carrière de danseur soliste dans des compagnies de jazz.
Sa carrière d’interprète est doublée d’une carrière de professeur à Paris : Paris centre studio (1981-1982), AID (1983-1984), Sylvie Vartan studio (1985-1987).
Il rentre en Guadeloupe en 2000 et s’engage dans la formation au DE jazz : « Danse et arts » (2001-2007), L’Artchipel (2008-2014).
Assistant pédagogique de Reney Deshauteurs dès 1982, celui-ci l’engage en 1989 comme danseur et maître de ballet dans sa compagnie « Ballet Jazz Nat ».

Jacob PASTORIUS (1951-1987)
Bassiste de jazz et jazz-rock américain, né le 1er décembre 1951 à Norristown (Pennsylvanie) et mort le 21 septembre 1987 après avoir été violemment battu dix jours plus tôt à Fort Lauderdale (Floride). Considéré comme l’un des plus grands bassistes de tous les temps, technicien virtuose, il a eu une influence majeure sur le rôle de la basse électrique et sur son passage du rôle de simple accompagnateur à celui de véritable soliste. Établissant sa réputation internationale au sein du groupe Weather Report à partir du milieu des années 1970, il a ainsi imposé à son époque le son fretless, obtenu en jouant sur un manche de basse électrique sans frettes. Pat Metheny a dit de lui qu’il était « le dernier jazzman du XXe siècle à avoir influencé les générations suivantes ».

Weather Report
A été l’un des premiers groupes de jazz-rock fusion, et l’un des plus influents.
Il a été formé à New York en 1971 par le claviériste Joe Zawinul et le saxophoniste Wayne Shorter, ainsi que le bassiste et contrebassiste Miroslav Vitouš. Tous deux avaient déjà fait partie des formations avec Miles Davis. Wayne Shorter le premier, au sein du légendaire quintet des années 1960 (avec Herbie Hancock, Ron Carter et Tony Williams). L’influence de Miles Davis période électrique est assez flagrante avec des ambiances ouvertes où l’on retrouve de longues plages d’improvisations sans thème. Des prémices de ces ambiances entre Zawinul et Vitouš sont omniprésentes un an plus tôt dans l’album Purple de Miroslav, avec Cobham et John McLaughlin. Shorter et Zawinul sont restés les membres piliers du groupe, pendant que d’autres musiciens se succédaient à leurs côtés. Le succès de Weather Report doit beaucoup à l’arrivée (en 1976) d’un jeune bassiste très prometteur : Jacob Pastorius, un des bassistes (voir ci-dessus) les plus influents de son époque avec qui il crée, notamment, Birdland qui deviendra un standard, en 1977. Jacob Pastorius amena ensuite en tandem un jeune batteur tout autant talentueux : Peter Erskine avec lequel il assura la section rythmique de Weather Report jusqu’en 1981. À la différence de beaucoup de groupes, Weather Report s’est toujours orienté vers une composition d’ensemble, en créant des arrangements complexes, parfois difficiles à différencier des parties improvisées.
Chacun des musiciens étant virtuose sur son propre instrument, ils étaient capables aussi bien d’offrir des solos inspirés qu’un gros travail d’accompagnement.

Our themas and videos suggestions

Aucun Résultat

En naviguant sur ce site, vous reconnaissez et acceptez l'usage de cookies pour faciliter votre navigation.
Vous pouvez bloquez ces cookies en modifiant vos paramètres de sécurités de votre navigateur ou en cliquant surce lien.
J'accepte En savoir plus