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Violence

Numeridanse

Chorégraphe(s) : Fortier, Paul-André (Canada)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse

Producteur vidéo : Fortier Danse-Création

en fr

Violence

Numeridanse

Chorégraphe(s) : Fortier, Paul-André (Canada)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse

Producteur vidéo : Fortier Danse-Création

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Violence

Violence, chorégraphiée par Paul-André Fortier en 1980 fait partie d’un lot d’œuvres coup- de-poing qui ont vu le jour durant cette décennie au Canada.  Pour s’affranchir du formalisme qui caractérisait la danse moderne montréalaise, le chorégraphe joue ici dans un registre émotif trouble qui met en jeu les tensions sexuelles et relationnelles d’un couple névrosé incarné par le chorégraphe et Michèle Febvre. La répétition de séquences de mouvements jusqu’à saturation, le détachement émotionnel des protagonistes sur fond de musique d’ambiance anodine  ainsi que l’utilisation phallique d’un boyau d’arrosage provoquent la distanciation nécessaire à la dureté du propos et rappelle le travail de Pina Bausch.

Source : Geneviève Dussault dans le récit multimédia "La danse québécoise et ses corps déraisonnables"

Générique

Chorégraphie : Paul-André Fortier
Année de création : 1980

 

Fortier, Paul-André

Paul-André Fortier est né à la danse dans les années 70 au cœur même de l’une des aventures chorégraphiques les plus novatrices du Québec et du Canada, celle du Groupe Nouvelle Aire où se sont retrouvées les personnalités créatrices les plus marquantes qui, avec lui, ont bâti la renommée de la danse québécoise des années 80 jusqu’à aujourd’hui.
 

Rappelons qu’avant même de chorégraphier, il s’est distingué immédiatement comme danseur. Danseur « naturel » – comme on  appelait à l’époque ceux qui savaient danser sans l’avoir appris–, élégant, racé et raffiné,  interprète à la forte présence scénique, qui est devenu rapidement une figure incontournable de la scène chorégraphique montréalaise puis canadienne et l’est resté. Il a été de tous les projets novateurs de cette période, ceux de ses maîtres (Martine Époque, mais surtout Françoise Sullivan qu’il appelle sa « mère artistique »), ceux de ses pairs qui, comme lui, commencent à créer (Édouard Lock et Daniel Léveillé, entre autres).
 

Son parcours de chorégraphe fut d’emblée significatif dans le paysage de la danse. Significatif par « l’invention » de propositions nouvelles tant dans leur forme que dans le contenu (si tant est que l’on puisse dissocier l’un de l’autre), à l’écart de la tradition ou des modes convenues. Il est le précurseur, très tôt reconnu par ses pairs, d’une théâtralité chorégraphique qui affichait haut et fort les tensions du monde contemporain dans une forme drue, exigeante et rigoureuse. Il est ainsi l’un des premiers de cette période à avoir tracé la voie d’une danse libérée des formes du passé qui fit ensuite les beaux jours de toute une génération de chorégraphes ouverte à la modernité et au risque créateur.
 

Source: Site de la cie Fortier Danse-Création (Michèle Febvre)


En savoir plus : fortier-danse.com

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