Aller au contenu principal
Retour à la recherche
  • Ajouter à la playlist

Retrospective : 2005

Numeridanse 2015

Chorégraphe(s) : Duboc, Odile (France) Robbe, Hervé (France) Flamand, Frédéric (Belgium) Huynh, Emmanuelle (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

en fr

Retrospective : 2005

Numeridanse 2015

Chorégraphe(s) : Duboc, Odile (France) Robbe, Hervé (France) Flamand, Frédéric (Belgium) Huynh, Emmanuelle (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

en fr

Retrospective : 2005

À l'occasion des 30 ans des Centres Chorégraphiques Nationaux, 30 pastilles qui évoquent à travers un montage d’archives l’histoire des CCN, des chorégraphes et de la danse en France ces 30 dernières années ont été créées. 

Focus sur l'année 2005 et les productions de Odile Duboc, Hervé Robbe, Frédéric Flamand, Dominique Perrault, Emmanuelle Huynh.

Retranscription du texte :

En 2005, Odile Duboc continue son exploration poétique au cœur de la matière. Ici, elle évoque l'eau, et la fluidité des corps répond à la sinuosité de l'onde.
Cette année là, des propositions cherchent à enrichir la scénographie de la danse. L'une, d'Hervé Robbe, joue des nouvelles technologies pour faire éclore un espace illusoire en temps réel.
Et Frédéric Flamand, pour sa toute première création à Marseille, collabore avec l'architecte Dominique Perrault pour en évoquer un autre : le fameux fada, Le Corbusier.
Selon les apôtres pop Warhol et Bowie, on sera tous des héros, ne serait-ce que pour quelques instants. Des super héros avec des super pouvoirs grâce à la réalité augmentée.
À la fin de cette année-là, en France, tout le monde veut connaître son quart d'heure de gloire, la pression monte sur la scène urbaine et les cités s'embrasent.

Duboc, Odile

Née en 1941, Odile Duboc baigne dès son plus jeune âge dans la danse classique avant de découvrir d'autres formes de danse. Dans les années 1970, elle crée à Aix-en-Provence sa propre école : les Ateliers de la danse. En 1983, elle crée à Paris, avec la créatrice lumières Françoise Michel, une compagnie baptisée « Contre Jour », en clin d'œil à leur collaboration. Elle est nommée en 1990 directrice du Centre chorégraphique national (C.C.N.) de Franche- Comté à Belfort, après le grand succès de sa pièce « Insurrection » (1989).
Au sein du C.C.N., elle crée plusieurs œuvres chorégraphiques très remarquées comme «Projet de la matière» (1993), «Trois boléros» (1996) ou «Rien ne laisse présager de l'état de l'eau» (2005), tout en honorant diverses commandes extérieures, avec Ludovic Lagarde notamment, tant dans le monde théâtral qu'à l'opéra, ou encore pour d'autres compagnies de danse (Ballet de l'Opéra de Paris, Ballet du Rhin, Opéra de Lyon, etc.).

Avec son équipe du Centre chorégraphique de Belfort, elle organise aussi de nombreuses actions favorisant le développement de la culture chorégraphique auprès des divers publics de la danse, et crée des événements dont certains associent de nombreux amateurs (« La Pierre et les songes » par exemple, en 2007).
Elle quitte le 31 décembre 2008 la direction du Centre chorégraphique national de Franche- Comté, auquel a été attaché pendant toute cette période le nom de sa compagnie, et prépare en 2009 la reprise de la pièce phare « Insurrection ».

Elle est décédée à Paris le 23 avril 2010 alors qu'elle préparait une création au Centre Pompidou sur une partition de Pierre Boulez.

Source : document de présentation des fonds d'archives et collections particulières, CND, 2010

Robbe, Hervé

Après quelques années d'études d'architecture, Hervé Robbe se destine à la danse. Il reçoit principalement l'enseignement de Mudra, l'école de Maurice Béjart à Bruxelles. Il débute sa carrière d'interprète en dansant le répertoire néo-classique, puis collabore avec différents chorégraphes contemporains.

Dès 1987, il fonde sa compagnie "le Marietta secret".
 Son travail associe à la présence chorégraphique, des univers visuels, sonores et technologiques. Ses projets, œuvres polysémiques, prennent des formes multiples : spectacles frontaux, spectacles déambulatoires et installations. La place du public, sa présence et son regard, y est déterminante, l'espace scénique étant régulièrement questionné. 
En 1999, Hervé Robbe est nommé directeur du Centre chorégraphique national (CCN) du Havre Haute-Normandie. Il y crée le solo autobiographique Polaroïd. En 2000, il explore la thématique de la maison avec Permis de construire - Avis de démolition, diptyque composé d'une installation et d'un spectacle, puis appréhende en 2002, celle du jardin avec Des horizons perdus.
 Dans un univers construit d'écrans, réceptacles de corps virtuels, évocateurs de la mort, il engage dans le duo << REW, un dialogue entre l'homme et la femme sur le thème du suicide. En 2004, il renoue dans la pièce de groupe Mutating score, avec l'occupation commune par le public et les danseurs de l'espace scénique. En 2006, il conçoit l'installation, So long as baby...love and songs will be, manifeste de toutes les préoccupations qui sous-tendent son travail. Hervé Robbe y prenait ses distances avec le plateau pour y revenir dans la création Là, on y danse (2007). Depuis il poursuit son parcours en réalisant avec le vidéaste Vincent Bosc, les films Un appartement en centre ville et Une maison sur la colline en 2009, et parallèlement crée pour le plateau la pièce Next Days. En 2011, il retrouve le sculpteur anglais Richard Deacon pour un dialogue sur la forme avec Un terrain encore vague. 
Tout en poursuivant sa démarche au sein de ses productions, il répond régulièrement à des commandes pour l'Opéra de Lyon, le ballet Gulbenkian, le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) et pour l'Academy of performing arts de Hong Kong.

Après treize années passées à la direction du CCN du Havre Haute-Normandie, Hervé Robbe prolonge désormais son travail de recherche artistique et pédagogique au sein d'une nouvelle structure de production nommée Travelling & Co. Une de ses orientations artistiques consistera à inventer une hybridation singulière entre danse et image filmée et à proposer des objets artistiques au public.

Récemment, il a créé Slogans (2012), suivit de Dahlias Song (2013). Tout en poursuivant son travail personnel au sein de Travelling & Co, Hervé Robbe est nommé directeur artistique du Programme Recherche et Composition Chorégraphiques de la Fondation Royaumont, où il a pris ses fonctions en avril 2013.


Source : Programme de salle Centre national de la danse et Fondation Royaumont

Flamand, Frédéric

Frédéric Flamand fonde en 1973 le groupe Plan K : il y interroge le statut et la représentation du corps humain en intégrant au spectacle vivant les arts plastiques et les techniques de l'audiovisuel.

Plan K développe d'emblée ses activités à l'échelle internationale et la reconnaissance dont il bénéficie à l'étranger lui permet d'asseoir sa position. Convaincu de l'importance pour une compagnie d'être attachée à un lieu qui permet les rencontres, Frédéric Flamand ouvre à Bruxelles en 1979 un centre multi-arts dans une ancienne raffinerie de sucre. Là sont accueillis des artistes issus de différentes disciplines tels Bob Wilson, William Burroughs, Charlemagne Palestine, Steve Lacy, Pierre Droulers, Philippe Decouflé, Marie Chouinard, Michael Galasso, Thomas Schütte, Joy Division, Eurythmics, etc… La Raffinerie est également un lieu de travail où s'installe à un niveau international un dialogue entre la danse, les arts plastiques, la musique, les arts audiovisuels, prolongeant ainsi la vocation initiale de Plan K.


Frédéric Flamand rencontre en 1987 l'artiste vénitien Fabrizio Plessi. Il développera avec celui-ci une trilogie qui aborde la problématique de la technologie envisagée à trois époques différentes : « La Chute d'Icare » (1989) envisage la Renaissance et les techniques artisanales. La création d'Icare à La Monnaie renforcera la présence de Frédéric Flamand sur les grandes scènes internationales.

Suivront ensuite « Titanic » (1992) qui parle de la révolution industrielle lourde du début du XXe siècle, et « Ex Machina » (1994) qui évoque la fin du XXe siècle et la prolifération des technologies de l'image et de la communication.

En 1991, Frédéric Flamand est nommé directeur artistique du Ballet Royal de Wallonie, une compagnie néoclassique qu'il rebaptise Charleroi/Danses, Centre chorégraphique de la Communauté française de Belgique.

En 1996, Frédéric Flamand entame sa réflexion sur les rapports de la danse et de l'architecture, tous deux arts de la structuration de l'espace. Pour le spectacle « Moving Target », il choisit de travailler avec les architectes new-yorkais Elisabeth Diller et Ricardo Scofidio en s'inspirant des Carnets non censurés de Vaslav Nijinski, l'un des premiers danseurs classiques à jeter des ponts vers la danse contemporaine.

Suit la création des spectacles « E.J.M. 1 » et « E.J.M. 2 » à partir des travaux de Eadward James Muybridge et Etienne Jules Marey, toujours en collaboration avec Elisabeth Diller et Ricardo Scofidio. « E.J.M. 2 » est réalisé pour le Ballet de l'Opéra National de Lyon, « E.J.M. 1 » pour la Compagnie Charleroi/Danses – Plan K. 

En 2000, Frédéric Flamand crée « Metapolis » avec l'architecte irako-britannique Zaha Hadid, lauréate en 2004 du Pritzker Price, équivalent pour l'architecture du Prix Nobel.

Il rencontre cette même année Jean Nouvel. Le spectacle qui résultera de leur collaboration « The Future of Work » sera vu par plus de 600.000 personnes pendant les cinq mois de sa présentation. Cette réalisation s'inscrit parfaitement dans le souci de Frédéric Flamand de gagner à l'art de la danse les publics les plus larges possibles. En 2001 il crée, en tant que prolongation de la collaboration avec l'architecte Jean Nouvel, le double spectacle « Body/Work » et « Body/Work/Leisure ». 

La Biennale de Venise lui confie la direction artistique du Premier Festival International de Danse Contemporaine de la Biennale de Venise en 2003. Il inaugurera le festival avec la création de « Silent Collisions », réalisé avec l'architecte californien Thom Mayne.

En septembre 2004, il est nommé conjointement par le ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Marseille et la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Directeur Général du Ballet National de Marseille.

Il crée « La Cité radieuse » avec l'architecte français Dominique Perrault, « Métamorphoses » avec les célèbres designers brésiliens Humberto & Fernando Campana, « La Vérité 25X par seconde » avec l'architecte-plasticien chinois Ai Weiwei. Frédéric Flamand enrichit également le répertoire du Ballet National de Marseille en invitant des chorégraphes extérieurs comme William Forsythe, Lucinda Childs, Nacho Duato, les français Thierry Malandain, Michel Kelemenis, Olivia Grandville & Eric Oberdorff, la belge Michèle Noiret, …

Frédéric Flamand est Officier dans l'Ordre des Arts et Lettres de la République Française.

Huynh, Emmanuelle

Née en 1963, Emmanuelle Huynh a fait des études de philosophie (DEA à Paris 1) et de danse (Mudra Béjart/Bruxelles). Après avoir été interprète auprès de Nathalie Collantes, Hervé Robbe, Odile Duboc, Catherine Contour, le Quatuor Knust, elle bénéficie en 1994 d’une bourse Villa Médicis hors-les-murs pour un projet au Viêt Nam, et crée à son retour, son premier opus : le solo Múa, avec l’éclairagiste Yves Godin et le compositeur Kasper T. Toeplitz. 

Elle poursuit son travail chorégraphique avec des projets allant à la rencontre de praticiens issus de champs disciplinaires des plus variés : l’astrophysicien Thierry Foglizzo et sa recherche sur les trous noirs aux côtés de six danseurs pour Distribution en cours (2000) ; les plasticiens Frédéric Lormeau pour Vasque fontaine/partition Nord (1998), Erik Dietman pour la performance Le modèle modèle modèle, hommage à Rodin (1999), Nicolas Floc’h pour Numéro (2002), La Feuille (2005) ; le DJ Jeff Mills pour le concert performé Oneness(2013).

En 2009, Emmanuelle Huynh concrétise un projet atypique de collaboration avec la maîtresse ikebana (art floral japonais) Seiho Okudaira : Shinbai, le vol de l’âme, au sein duquel ikebana et danse se répondent, donnant lieu à la création d’un « rikka » (bouquet) dans une scénographie de Nadia Lauro.

Son intérêt pour le Japon et les artistes japonais l’avait déjà amenée en 2008 à chorégraphier le duo Futago (« Jumelle »en japonais) dans le cadre de Monster Project, dialogue d’écritures chorégraphiques créé à Kyoto avec le chorégraphe Kosei Sakamoto, sur le thème du monstre. Et en 2011, elle crée Spiel, duo avec le danseur et chorégraphe butô japonais Akira Kasai.

Elle crée plusieurs spectacles à partir d’œuvres littéraires : Bord, tentative pour corps, textes et tables, projet chorégraphique avec textes de Christophe Tarkos et tables de Nicolas Floc’h (2001) et A Vida Enorme/épisode 1, duo qui sample des textes du poète portugais Herberto Helder (2003).

Emmanuelle Huynh élabore des écritures chorégraphiques qui se renouvellent sans cesse, propres à chaque projet. Dans Heroes (2005) pièce pour sept danseurs et un musicien, elle met en scène les figures héroïques de notre enfance ; Le Grand Dehors, conte pour aujourd’hui, créé en 2007, s’est attaché aux « danses perdues », danses que l’on abandonne durant un travail chorégraphique, et qui témoignent cependant d’un état du monde.

En 2012, dans Augures, sept personnages arpentent un lieu abandonné qui contient les vestiges de vies antérieures dont la leur. Nadia Lauro fait de ce lieu et son architecture, un huitième protagoniste. 

En 2009, la création de Cribles au festival Montpellier Danse introduit un nouveau rapport à la musique dans le travail de la chorégraphe : la partition Persephassa (1969) de Iannis Xenakis génère l’architecture de cette pièce pour onze danseurs. La version Cribles/live en 2010 invite les six musiciens des Percussions Rhizome à performer la musique en direct. Elle approfondit le rapport danseurs/musiciens/gestes. Les percussionnistes entourent la danse et le public, selon la pensée de Xenakis.

Emmanuelle Huynh développe depuis une quinzaine d’années un travail pédagogique en direction des écoles d’art, des lieux de formation pour danseurs (ex.e.r.ce à Montpellier, Impulstanz à Vienne, Forum Dança à Lisbonne, International Dance Workshop Festival à Kyoto), pour acteurs (écoles supérieures des théâtres nationaux de Bretagne et de Strasbourg). Elle organise des sessions de travail regroupant des artistes de différents domaines : Hourvari, laboratoire instantané au Centre Pompidou en 2001, Edelweiss au CCN de Montpellier en 2003, Ligne d’arrivée dans le cadre de la résidence de la compagnie au Domaine départemental de Chamarande en 2004, Emanticipation en 2014 à la Fondation Galeries Lafayette.

Elle a mené, de 1992 à 2006, une série d'entretiens avec Trisha Brown publiés en décembre 2012 aux éditions Les Presses du réel : « Histoire(s) et lectures : Trisha Brown / Emmanuelle Huynh ». Elle prépare un livre à partir des échanges de travail avec Akira Kasai lors de la création de Spiel.

En juillet 2004, elle est directrice artistique du festival Istanbul Danse, projet de coopération entre artistes turcs et artistes français regroupant à la fois diffusion, pédagogie et débats.

De février 2004 à décembre 2012, Emmanuelle Huynh dirige le Centre national de danse contemporaine (CNDC) à Angers. Elle y met en œuvre son projet pour ce centre chorégraphique national qui est aussi une École supérieure exclusivement dévolue à la danse contemporaine. Elle refonde le projet pédagogique : elle y crée notamment la formation d’auteur Essais, qui dispense alors un « master danse, création, performance », en partenariat avec l’université Paris 8 Saint-Denis et l’école des beaux-arts d’Angers (Esba-Talm). Elle y accompagne ainsi les artistes émergents, notamment avec le festival Schools, dont la deuxième édition a lieu à Angers en 2011, et la troisième en 2013 au festival Montpellier Danse.

Les deux formations de l’école sont destinées à de jeunes artistes chorégraphiques, interprètes (Formation d’Artiste Chorégraphique) et auteurs (Essais). Le projet artistique du CNDC se déploie autour des cinq missions : création, École supérieure, résidences d’artistes, programmation de la saison danse au Quai, service éducatif et des publics.

En 2013, Emmanuelle Huynh réactive la compagnie MUA et continue son travail de création, d’actions pédagogiques diverses et de projets de coopérations internationales et trans-disciplinaires. 

Depuis 15 ans, Matthieu Doze, Pascal Queneau et Nuno Bizarro accompagnent régulièrement l’ensemble de ses projets.

En octobre 2014, elle crée Tôzai!... pièce pour six danseurs et un rideau monumental de l’artiste Jocelyn Cottencin au Théâtre Garonne – scène européenne à Toulouse.

Parallèlement, sur les années 2014-2016, suite à l’invitation des services culturels de l’Ambassade de France à New York, Emmanuelle Huynh met en œuvre le projet A taxi driver, an architect and the High Line, avec Jocelyn Cottencin, un portrait de la ville de New York à travers son architecture, ses espaces, ses habitants, composé de films portraits et d’une performance. L’installation est créée à Passerelle Centre d'art contemporain, Brest en février 2016 et la performance qui active cette installation lors du Festival Danzfabrik / Le Quartz en mars 2016.

A l’occasion de la préparation de A taxi driver, an architect and the High Line, une collaboration au long cours se dessine avec la japonaise émigrée aux Etats-Unis, Eiko Otake, rencontrée en 2013. Celle-ci est ponctuée de présentations publiques (Bruxelles en mai 2015, New York en juin 2015 et février 2016, Berkeley en avril 2016…).

Emmanuelle Huynh prépare actuellement une pièce à partir de « Formation » l’œuvre autobiographique de Pierre Guyotat, dans un espace de Nicolas Floc’h.

De 2014 à 2016, elle est Maître-Assistant associée à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes.

A partir de septembre 2016, elle devient Professeure dans le domaine de la chorégraphie, de la danse et de la performance à l’Ecole nationale des beaux-arts de Paris.


Source : site de la compagnie Mùa : http://emmanuellehuynh.fr/index.php/fr/biographies

Our themas and videos suggestions

Aucun Résultat

En naviguant sur ce site, vous reconnaissez et acceptez l'usage de cookies pour faciliter votre navigation.
Vous pouvez bloquez ces cookies en modifiant vos paramètres de sécurités de votre navigateur ou en cliquant surce lien.
J'accepte En savoir plus