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Retrospective : 1985

Retrospective : 1985

Retrospective : 1985

À l'occasion des 30 ans des Centres Chorégraphiques Nationaux, 30 pastilles qui évoquent à travers un montage d’archives l’histoire des CCN, des chorégraphes et de la danse en France ces 30 dernières années ont été créées.
Focus sur l'année 1985 et les productions de Michel Kelemenis, Régine Chopinot, Maguy Marin, Mathilde Monnier et Jean-François Duroure.


Retranscription du texte : 


1985, la danse s'empare de l'espace public : de la rue, des quais et des ponts et chaussées. À Paris, l'artiste Christo a emballé le Pont-Neuf de taffetas d'or, et Régine Chopinot propose Le défilé, une pièce corsetée, habillée par le tout-jeune Jean-Paul Gautier, qui va vite devenir une icône du dress-code du clip. Des clips que vont rapidement pouvoir se mater jusqu'à l'overdose le télespectatorat français, libéré de la camisole de l'ORTF, et qui découvre, emballé, les nouvelles chaînes promises par décision gouvernementale de juillet 1985.
Libérée des codes classiques, la relecture du répertoire envoie promener tutus et chignons serrés. Le ballet de Lyon prend le risque d'un Cendrillon que Maguy Marin entraîne loin de l'académisme.
La mode de la rue s'impose sur scène, la danse s'empare de la rue, et pendant ce temps, Glasnost et Perestroïka imposent leur pas de deux au Bolchoï, et le monde s'emballe pour "We are the world", un clip humanitaire interplanétaire. À l'occasion des 30 ans des Centres Chorégraphiques Nationaux, 30 pastilles qui évoquent à travers un montage d’archives l’histoire des CCN, des chorégraphes et de la danse en France ces 30 dernières années ont été créées. 

Chopinot, Régine

Régine Chopinot, née en 1952 à Fort-de-l'Eau en Algérie, est très vite attirée par la danse. Après des cours de danse classique, elle découvre la danse contemporaine avec Marie Zighera en 1974. Devenue lyonnaise, elle y fonde en janvier 1978 sa première compagnie, la Compagnie du Grèbe qui associe danseurs, comédiens et musiciens. Elle signe alors ses premières chorégraphies. Trois ans plus tard, elle reçoit le deuxième prix au Concours chorégraphique international de Bagnolet (Seine-Saint-Denis) pour la pièce « Halley's Comet » (1981) rebaptisée « Appel d'air ». 


Ses créations suivantes, « Délices » et « Via », ouvrent la chorégraphie aux apports d'autres médias dont le cinéma. C'est avec « Délices » (1983) que Régine Chopinot commence sa longue collaboration avec le couturier Jean Paul Gaultier, qui marquera l'époque, avec des pièces comme « Le Défilé » (1985), « K.O.K. » (1988), « ANA » (1990), « Saint Georges » (1991) ou « Façade » (1993). Nommée en 1986, directrice du Centre chorégraphique national de Poitou-Charentes à La Rochelle (où elle succède au Théâtre du Silence de Jacques Garnier et Brigitte Lefèvre), qui devient en 1993 le Ballet Atlantique-Régine Chopinot (BARC), Régine Chopinot multiplie les rencontres artistiques : avec des plasticiens comme Andy Goldsworthy, Jean Le Gac ou Jean Michel Bruyère, des musiciens comme Tôn-Thât Tiêt ou Bernard Lubat.


Au début des années 1990, elle quitte – selon son expression – les « espaces de grande légèreté » où, très jeune, elle s'était fait connaître, notamment dans sa collaboration avec Jean Paul Gaultier. Elle se passionne alors pour des expériences de confrontation de la danse contemporaine aux éléments et aux rythmes naturels et de sa mise à l'épreuve de pratiques et de sciences du corps anciennes et complexes, comme le yoga. En 1999, dans le cadre des « artistes associés », Régine Chopinot invite trois personnalités de la danse contemporaine à collaborer pendant trois ans à son projet artistique : Françoise Dupuy, Dominique Dupuy et Sophie Lessard rejoignent l'équipe de danseurs permanents et d'intervenants-chercheurs du BARC, comme interprètes, pédagogues et chorégraphes.


En 2002, elle ouvre le triptyque de la Fin des Temps, une longue remise en cause de l'écriture et de la création chorégraphique conséquente à une mise en crise volontaire des notions générales de temps, de mémoire et de construction. « Chair-obscur », son premier chapitre, est tourné vers un effacement du passé, de la mémoire, et « WHA » vers la disparition du futur. « O.C.C.C. » se préoccupe du « temps qui reste », de ce qu'il reste à faire, ce qui peut être fait encore, à l'endroit simple et essentiel de la représentation. En 2008, « Cornucopiae », la dernière pièce créée au sein de l'institution, signe la fin d'une forme de représentation et ouvre vers une autre proposition de perception sensorielle.


Parallèlement à son travail de chorégraphe, Régine Chopinot collabore en tant qu'interprète avec des artistes qui lui sont proches : Alain Buffard (« Wall dancin' - Wall fuckin' », 2003 ; « Mauvais Genre », 2004), Steven Cohen (« I wouldn't be seen dead in that ! », 2003). Ou encore, elle forme et dirige des danseurs vietnamiens dans le cadre d'une collaboration avec l'École supérieure de danse du Vietnam et l'Opéra-Ballet de Hanoï (« Anh Mat », 2002 ; « Giap Than », 2004). En 2008, la chorégraphe quitte le CCN de La Rochelle et crée la compagnie Cornucopiae - the independent dance, la nouvelle structure qui porte désormais, création et répertoire, tous les travaux de Régine Chopinot. En 2010, elle choisit le port de Toulon pour y vivre et travailler.


Depuis 2009, Régine Chopinot s'aventure, questionne et approfondit sa recherche du corps en mouvement en lien avec la force de la parole auprès de cultures organisées par et sur la transmission orale, en Nouvelle-Calédonie, en Nouvelle-Zélande, au Japon. De nombreux actes artistiques jalonnent ces trois dernières années : pièces chorégraphiques et films réalisés à partir des expériences artistiques In Situ ont été créés dans le cadre du projet Pacifique Sud. La relation privilégiée initiée depuis 2009 avec le groupe du Wetr (Drehu/Lifou), aboutit à la création de « Very Wetr ! » au Festival d'Avignon en juillet 2012, repris au Centre national de la danse en février 2013.


En savoir plus

Site de Cornucopiae

Dernière mise à jour : février 2013

Monnier, Mathilde

De pièce en pièce, Mathilde Monnier déjoue les attentes en présentant un travail en constant renouvellement.

Sa nomination à la tête du Centre chorégraphique de Montpellier Languedoc-Roussillon en 1994 marque le début d'une série de collaborations avec des personnalités venant de divers champs artistiques.

De la plasticienne Beverly Semmes au philosophe Jean-Luc Nancy ou en passant par la cinéaste Claire Denis, Mathilde Monnier ne cesse de repousser les frontières pour nourrir un travail qui est expérience avant toute chose.

La création musicale occupe une place de choix à travers des collaborations très variées qui touchent autant aux musiques savantes que populaires : le jazzman Louis Sclavis, les compositeurs David Moss et Heiner Goebbels, le platiniste virtuose eriKm.

Elle s'appuie aussi bien sur la musique de la rockeuse P.J. Harvey que sur l'univers pop en rose du spectacle 2008 vallée qu'elle co-signe avec le chanteur Philippe Katerine dans un final en beauté à la Cour d'honneur du festival d'Avignon 08.

Fascinée par l'idée de l'unisson elle crée le bucolique Tempo 76 au festival Montpellier Danse 07 sur la musique de Gyôrgy Ligeti.

En février 2008, elle accepte la commande de l'Orchestre Philharmonique de Berlin dirigé par Simon Rattle et chorégraphie l'Opéra Surrogate Cities de Heiner Goebbels. Plus de 130 amateurs sur scène participent à cet opéra centré sur la ville et les rapports de pouvoir qui s'y opèrent. La même année, elle présente au festival Montpellier Danse 08 le burlesque duo Gustavia dans lequel elle se met en scène au côté de la performeuse espagnole La Ribot.

En 2009, Mathilde Monnier s'intéresse à La Mort du cygne à travers une pièce, Pavlova 3'23'', qui travaille l'idée d'une danse de la fin.

En 2010, c'est en étroite collaboration avec le peintre Dominique Figarella que Mathilde Monnier signe la pièce Soapéra, puis elle rend hommage à Merce Cunningham au travers du spectacle Un américain à paris.

En 2011, Mathilde Monnier crée Nos images avec le chorégraphe Loïc Touzé et l'écrivain Tanguy Viel, une pièce autour du cinéma.

Elle recrée avec Jean-François Duroure Pudique acide / Extasis au Festival Montpellier danse 11, deux duos créés par les chorégraphes en 1984 et 1985.


Source : Mathilde Monnier


En savoir plus : www.mathildemonnier.com

Duroure, Jean-François

Jean-François Duroure débute la danse a 14 ans avec Dominique Bagouet puis Odile Duboc et Josette Baiz. Il entre au CNDC d'Angers à l'âge de 16 ans et devient danseur dans la compagnie de Viola Farber. Boursier du ministère de la Culture, il étudie à New-York avec Merce Cunningham.

Il crée avec Mathilde Monnier Pudique Acide et Extasis qui les propulsent sur l'orbite chorégraphie. A 19 ans, Pina Bausch l'engage au Tanztheater de Wuppertal, il devient l'interprète de son immense répertoire. Il est alors l'un des rares danseurs français à avoir été imprégné de ces deux génies de la danse.

A 22 ans il crée sa propre structure et se met alors à explorer tous les champs de la création chorégraphique, et développe un enseignement personnel basé sur l'étude du mouvement, sa dynamique, sa qualité et sur la présence scénique nécessaire, que l'on peut atteindre en relation avec tous les autres arts et notamment celui de la musique.

En 2001, il devient chorégraphe responsable des études chorégraphiques au Conservatoire Cité de la Danse et de la Musique de Strasbourg où il prône une danse de l'improvisation et de la création individuelle comme expression de l'intériorité humaine.

Kelemenis, Michel

Michel Kelemenis commence la danse à Marseille à l’âge de 17 ans. Dès 1983, il est interprète au sein du Centre Chorégraphique National de Montpellier auprès de Dominique Bagouet et écrit ses premières chorégraphies, dont Aventure coloniale avec Angelin Preljocaj en 1984. Lauréat de la Villa Médicis Hors-les-Murs en 1987, il fonde la même année Kelemenis&cie. 

En 1991, il est lauréat de la Bourse Léonard de Vinci, et du Fonds japonais Uchida Shogakukin, puis l’année suivante de Beaumarchais-SACD pour la création de Cités citées. Son parcours est distingué : il est nommé Chevalier dans l’Ordre National du Mérite en 2007 et promu Officier des Arts et des Lettres en 2013. Ses nombreuses pièces (25 comme chorégraphe invité ou pédagogue et plus du double pour sa compagnie) sont présentées à travers le monde. Amoureux du mouvement et des danseurs, de ces instants exceptionnels où le geste bascule dans le rôle, Michel Kelemenis articule ses créations autour de la recherche d’un équilibre entre abstraction et figuration. Pour son style personnel, qui allie finesse et performance, le chorégraphe est sollicité par les Ballets : de l’Opéra national de Paris, de Genève, du Rhin, du Nord, du Capitole de Toulouse, ou encore le Ballet National de Marseille. À l’Opéra de Marseille, il met en scène en 2000 le drame lyrique et chorégraphique L’Atlantide de Henri Tomasi. 

Il accorde à la musique une place essentielle, en sollicitant les œuvres originales des compositeurs Christian Zanési, Philippe Fénelon, Philippe Hersant, Yves Chauris, Gilles Grand ou plus récemment le musicien electro Angelos Liaros Copola. 

En 2007, Michel Kelemenis s’essaie à la narration avec, notamment, des créations en direction du public jeune, la commande de Cendrillon par le Ballet du Grand Théâtre de Genève, ou La Barbe bleue pour sa compagnie en 2015. Il flirte parfois avec l’exagération expressionniste (L’Ingénue sorcière en 2020). 

Des missions confiées par Institut Français à Cracovie, Kyoto, Los Angeles, en Inde, en Corée et en Chine, naissent des projets de formation, de création et d’échange avec des artistes d’expressions différentes et des compagnies étrangères. Une coopération de longue haleine avec l’Afrique du Sud au fil de deux décennies à partir de 1994, le porte à créer en 2008, et pour 3 éditions, la formation pluridisciplinaire CROSSINGS

De nombreuses actions croisant création et pédagogie sont menées au sein de formations supérieures et professionnelles, à l’attention desquelles le chorégraphe produit le Carrefour artistique BOUGE, suivant un rythme biennal depuis 2016. 

En octobre 2011, à l’initiative eu suivant le concept de Michel Kelemenis, KLAP Maison pour la danse à Marseille, nouvel équipement de 2000 mètres carrés dédié à la création chorégraphique et sa visibilité est inauguré. KLAP amplifie les actions fondamentales de Kelemenis&cie autour du cœur battant de la création : soutien aux auteurs et aux compagnies, partage artistique éducatif et citoyen, insertion professionnelle, coopération et culture chorégraphique. Depuis, environ 70 compagnies y déploient leurs projets chaque année.

En 2017 Kelemenis&cie fête ses 30 ans de création. 

En 2019, Michel Kelemenis créé le septuor COUP DE GRÂCE en écho aux attentats de Paris. En 2020, il initie 8M3 en réaction à la crise sanitaire, et passe commande de 10 créations en solo à la communauté chorégraphique régionale ; il crée dans ce cadre L’ingénue Sorcière. En 2021, LÉGENDE est le quatrième opus de la compagnie dans la pensée de l’enfance, de la jeunesse et de la famille. Le spectacle est encore actuellement en tournée. 

Avec MAGNIFIQUES, pièce pour neuf interprètes créée le 13 janvier 2023 au Grand Théâtre de Provence (Aix-en-Provence), Michel Kelemenis rend  hommage aux danseurs et aux danseuses pour inventer, dans le plaisir  vécu et projeté d'une forme chorale, un hymne à la jeunesse. Dans la foulée, il créé une pièce pour 19 interprètes du Ballet de l'Opéra national du Capitole à Toulouse : LOIN TAIN joue  de reflets, de profondeurs, de matières, de transparences et de  lumières, en un écho-hommage à l'œuvre peint de Pierre Soulages. 

Sa dernière création VERSUS créée en janvier 2024, est un duo pour quatre interprètes, où le désir s'expose en dépit des sexes, par la mise en présence irrécusable et l'affirmation de deux êtres.

Marin, Maguy

LA COURSE DE LA VIE 

Il y a un lieu de naissance, autre qu’une ville. Toulouse. Un emplacement atteint suite à une série de déplacements provoqués par des mouvements politiques en Espagne. Ainsi, grandir par là, en France, au tout début des années 50. Puis il y a un désir de danser qui se confirme par un enchaînement d’études - de Toulouse, à Strasbourg puis à Mudra (Bruxelles) Maurice Béjart, Alfons Goris et Fernand Schirren ... dans lequel se manifestent déjà des rencontres : les étudiants acteurs du Théâtre National de Strasbourg. Une volonté qui s’affirme avec le groupe Chandra puis au Ballet du XXème siècle. Le travail de création s’amorce aux côtés de Daniel Ambash, et les concours de Nyon et de Bagnolet (1978) viennent appuyer cet élan.


Faire à plusieurs 

De 1980 à 1990, portée par la confiance de l’équipe de la Maison des arts de Créteil, la recherche se poursuit avec Christiane Glik, Luna Bloomfield, Mychel Lecoq et la complicité de Montserrat Casanova. Une troupe se constitue renforcée par Cathy Polo, Françoise Leick, Ulises Alvarez, Teresa Cunha, et bien d’autres encore. Chercher toujours, avec une composante, une compagnie qui deviendra en 1985 le Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. Une tentative de travailler à plusieurs et pouvoir en vivre, soutenue par une intense diffusion de par le monde. En 1987, la rencontre avec Denis Mariotte amorce une longue collaboration qui ouvre le champ des expériences par un questionnement mutuel hors des cadres d’un champ artistique spécifique. 


Faire - Défaire - Refaire 

1998, une nouvelle implantation.
Un nouveau territoire pour un nouveau Centre chorégraphique national à Rillieux-la-Pape, dans le quartier de la Velette. Avec la nécessité de reprendre place dans l’espace public. Un croisement de présences qui agit dans un espace commun : Un « nous, en temps et lieu ». Ainsi chercher en ce lieu la distance nécessaire pour renforcer notre capacité à faire surgir « ces forces diagonales résistantes à l’oubli » (H. Arendt). 

Le travail se poursuit dans une pluralité de territoires - du Studio, au quartier de la Velette, aux villes partenaires, jusqu’aux villes d’autres pays. Un travail où s’entremêlent des créations, des interventions multiples où l’exigence artistique ouvre des pistes qui dépassent le désir convivial immédiat d’un être ensemble. 

Avec l’arrivée en 2006 d’un nouveau bâtiment - pour le CCN de Rillieux-la-Pape. Un lieu à habiter et à cohabiter, un laboratoire citoyen qu’est l’art de la scène destiné aux regards de la cité pour qu’ait lieu le geste d’une poétique publique. Faire que se fabrique et s’exprime par l’adresse publique, de lieux en lieux, de villes en villes, de pays en pays, la part d’existence que l’art nous renvoie. Et par-delà ces multiples endroits, partager les moyens, les outils, les expériences et les actions. Croiser les champs artistiques, créer, soutenir des recherches, ancrer des actes artistiques dans divers espaces de vie sociale, des écoles aux théâtres, des centres d’art aux centres sociaux, des espaces publics aux habitations ouvertes, des lieux de recherches aux maisons de quartier en faisant vivre le geste artistique comme puissance poétique du faire et du refaire les mondes. 

L’année 2011 sera celle d’une remise en chantier des modalités dans lesquelles s’effectuent la réflexion et le travail de la compagnie. Après l’intensité de ces années passées au CCN de Rillieux-la-Pape, s’ouvre la nécessité d’une nouvelle étape en reprenant une activité de compagnie indépendante. Cette décision importante répond au désir toujours très vivant et impératif d’expérimenter autrement l’enjeu que présente l’acte de création, comme un potentiel capable de prolonger sous d’autres formes ce qui en est le cœur. 

Après un passage de 3 années à Toulouse, ville qui accueillera pour un court temps cette nouvelle aventure, sans répondre favorablement au besoin impérieux d’un espace de travail pérenne pour une compagnie permanente, l’idée d’une installation à ramdam, une ancienne menuiserie acquise en 1995 grâce aux droits d’auteur à Sainte-Foy-lès-Lyon a pris corps. Ce lieu est activé depuis 17 ans par une association qui propose aux artistes des résidences, de la formation et des ouvertures publiques. Ce projet actif et pérenne est actuellement soutenu par la Région Rhône Alpes, l’État et la ville de Sainte-Foy-lès-Lyon. 

L’installation de la compagnie dans ce lieu en 2015 permet de continuer à ouvrir l’espace immatériel d’un commun qui cherche  obstinément à s’exercer et enclenche le déploiement d’un nouveau projet ambitieux en coopération avec la Cie PARC, la Katet cie et les artistes partenaires, Ulises Alvarez, Laura Frigato et Florence Girardon :  RAMDAM, UN CENTRE D’ART.


En savoir plus : https://compagnie-maguy-marin.fr/

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