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L'enfance de Mammame

Adaptée de Mammame, une de ses chorégraphies les plus importantes, dont Jean-Claude Gallotta dit qu’elle « est celle qui possède le plus d’enfance en elle », l’Enfance de Mamamme  s’adresse au départ à un jeune public invité ainsi à accéder aux arcanes de la danse contemporaine, selon le souhait du chorégraphe à la création en 2002. Mais au fil du temps, elle s’est enrichie. Les années deux mille dix sont arrivées avec leur lot de différences mal comprises, de mixités mal évaluées, de sensibilités jugées trop diverses pour être compatibles, de communautarismes agressifs et ce sont les spectateurs eux-mêmes, enfants ou adultes, qui ont conféré à la pièce le rôle d’hymne à la différence. Au-delà de la fable, de la poésie, de la folie, de la gaité, les enfants en « entendent » aujourd’hui l’harmonie, la fraternité des interprètes, de toutes tailles, de tous âges, de toutes peaux ; les adultes - loin des sectarismes dont la dangerosité le dispute au ridicule - comprennent qu’il y a là quelque chose de noblement politique, au sens où, débordant du monde imaginaire, la scène rassemble autour d’elle une république de jeunes spectateurs qui considèrent le vivre-ensemble comme une évidence à partager.
Alors si ce conte du lutin Schiotto entouré de Mammames à la recherche du projecteur disparu pouvait aider à ce que l’enfance ne devienne pas le creuset où s’élaborent les petites haines ordinaires...


Les Mammames aiment le théâtre et surtout le projecteur.

Une fois éclairé, il devient leur soleil régénérateur.

Un jour, par mystère, le projecteur s’éteint et disparaît.

Les Mammames vont alors affronter le froid et le triste.

Il existe pourtant une solution, une légende raconte qu’en créant
certaines danses, nombreuses et différentes, le projecteur va revenir.

Les Mammames entrent en scène et partent vifs, dans leur quête chorégraphique, à la recherche du projecteur disparu.

Le lutin Schiotto les présente en chantant et lance la danse des
Mammames-enfants…Ocht-oussil !

Jean-Claude Gallotta

Gallotta, Jean-Claude

Après un séjour à New York à la fin des années 70 où il découvre l'univers de la post-modern Dance (Merce Cunningham, Yvonne Rainer, Lucinda Childs, Trisha Brown, Steve Paxton, Stuart Sherman...), Jean-Claude Gallotta fonde à Grenoble – avec Mathilde Altaraz – le Groupe Émile Dubois qui deviendra Centre chorégraphique national en 1984. Installé depuis ses débuts à la Maison de la culture (dont il sera le directeur de 1986 à 1989), il y crée plus de soixante chorégraphies présentées sur tous les continents, dont Ulysse, Mammame, Docteur Labus, Presque Don Quichotte, les Larmes de Marco Polo, 99 duos, Trois générations, Cher Ulysse...


Il a également chorégraphié plusieurs pièces pour le Ballet de l'Opéra de Lyon et pour le Ballet de l'Opéra de Paris. Invité par le metteur en scène Tadashi Suzuki à Shizuoka (Japon), il y a créé et fait travailler une compagnie japonaise de 1997 à 2000. Après l'Homme à tête de chou (à partir de l'album de Serge Gainsbourg dans une version d'Alain Bashung) en 2009, il crée en 2011 Daphnis é Chloé (Théâtre de la Ville) et le Sacre du printemps (Théâtre national de Chaillot) ; fin 2012, il présente Racheter la mort des gestes - Chroniques chorégraphiques 1 au Théâtre de la Ville, puis à la MC2 ; début 2013, la recréation d'Yvan Vaffan cherchant ainsi patiemment à partager avec le public un même récit, celui d'une histoire et d'un avenir artistique communs.

En octobre 2013, il co-signe le spectacle l'Histoire du soldat de Stravinsky et l'Amour sorcier de Manuel de Falla avec le chef d'orchestre Marc Minkowski et le metteur en scène Jacques Osinski. En 14-15, il présente le Sacre et ses révolutions à la Philharmonie de Parie et en juin, crée l'Étranger à partir du roman d'Albert Camus à la MC2 : Grenoble.

Il ouvre la saison 2015-2016 avec My Rock à la MC2 : Grenoble, puis au Théâtre du Rond-Point à Paris.

 

 

Groupe Émile Dubois

À la fin des années soixante-dix, une poignée de jeunes chorégraphes surgit sur la scène française. Jean-Claude Gallotta est de ceux-là. En 1981, Il crée sa compagnie, le Groupe Emile-Dubois avec Mathilde Altaraz, et huit danseurs (quatre garçons, quatre filles), inspiré par la révolution chorégraphique de Merce Cunningham et John Cage à New York. Ces danseurs ne sont pas recrutés sur les seuls critères techniques mais sur leur personnalité, leur différence, leur désir de s’intégrer dans un groupe ; l’un vient du théâtre, un autre de l’architecture, une troisième est médecin.


Le G.E.D. est invité à s’installer comme cellule de création dans les murs de la Maison de la Culture de Grenoble. Une de ses premières pièces, Ulysse (1981), est tout de suite reconnue comme fondatrice de la nouvelle danse française. Le chorégraphe surprend, avec un « ballet blanc » qui ne détruit pas le tissu classique, mais joue avec et l’intègre dans la gestuelle contemporaine.


Dans ces premières années, le G.E.D. contribue à faire naitre l’idée des Centres chorégraphiques nationaux. Celui de Grenoble est un des premiers, il lui est attribué en 1984.

Au début des années 90, le G.E.D. produit des spectacles appelés D.T.M (danse, texte, musique) selon cette idée que la notion de danse doit dépasser la simple question du mouvement des corps et doit intégrer le son, la voix, la parole, le sens.


Au fil du temps, l’équipe de danseurs se renouvelle mais l’importance que le chorégraphe accorde à la qualité des rapports humains entraine chaque interprète à suivre la compagnie sur plusieurs spectacles, à l’exemple de Thierry Verger depuis 1992, de Béatrice Warrand depuis 1995.


Le G.E.D. fait ainsi voyager dans le monde entier un style chorégraphique qui, à partir de la source Cunningham, s’est développé de façon très personnelle avec notamment l’introduction d’un humour gestuel et d’une réflexion permanente sur la singularité du corps de « ceux qui dansent, ceux qui ont dansé, ceux qui aimeraient bien, ceux qui ne danseront peut-être jamais".


Fin 2015, le G.E.D. quitte l’écrin du Centre chorégraphique national et reprend son identité première tout en continuant à travailler à l’intérieur de la MC2 Grenoble. Jean-Claude Gallotta devient également auteur associé du Théâtre du Rond-Point à Paris.


Le G.E.D. a présenté Volver en 2016, a repris My Rock, a créé My Ladies Rock en 2017 et prépare Comme un trio d’après Bonjour Tristesse de Françoise Sagan (automne 2018) ainsi que la recréation de l’Homme à tête de chou (printemps 2019).

Outre les créations de Jean-Claude Gallotta, le G.E.D. gère également la transmission de pièces de répertoire et des actions de sensibilisation auprès de publics scolaires et amateurs.


Le Groupe Émile Dubois / Cie Jean-Claude Gallotta est soutenu par le Ministère de la culture et de la communication en tant que Compagnie à rayonnement national et international. Il est également soutenu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Département de l’Isère.


Source : Groupe Émile Dubois


En savoir plus : www.gallotta-danse.com

L'enfance de Mammame

Chorégraphie : Jean-Claude Gallotta

Assistance à la chorégraphie : Mathilde Altaraz

Interprétation : Distribution 1 : Alexane Albert, Ximena Figueroa, Ibrahim Guétissi, Georgia Ives, Bruno Maréchal, Gaetano Vaccaro, Thierry Verger, Stéphane Vitrano, Béatrice Warrand // distribution 2 : Alexane Albert, Alexandre Galopin, Ibrahim Guetissi, Georgia Ives, Bruno Maréchal, Bernardita Moya Alcalde ou Agnès Canova, Cécile Renard, Gaetano Vaccaro, Stéphane Vitrano // distribution 3 : Camille Cau, Jean-Claude Gallotta, Benjamin Houal, Yannick Hugron, Simon Nemeth, Cécile Renard, Thierry Verger, Loriane Wagner, Béatrice Warrand

Conseil artistique / Dramaturgie : Claude-Henri Buffard

Mise en scène : Jean-Claude Gallotta

Musique originale : Henry Torgue, Serge Houppin, Strigall

Lumières : Sylvain Fabry et Jean-Claude Gallotta

Costumes : Marion Mercier et Jacques Schiotto assistés d’Anne Jonathan d’après Jean-Yves Langlais

Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : production Centre chorégraphique national de Grenoble avec le soutien de la MC2 : Grenoble

Durée : 21'59

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